Michael Haneke
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Caché
Mon tout premier Haneke. Peut-être bien mon dernier aussi. Ennui ou agacement, je ne sais pas quel sentiment a dominé pendant la vision de ce film. Je n'ai vraiment pas aimé le ton supérieur, suffisant, limite méprisant avec lequel Haneke regarde ses personnages. Les symboles sont si lourds, si simplistes... Les comédiens, qui sont vraiment très très loins d'être de mauvais acteurs, rament totalement, jouant sans conviction des personnages caricaturaux ; et ce ne sont pas les mauvais dialogues, trop écrits et qui sonnent faux, qui les aident. La scène d'hystérie de Binoche est pitoyable.
Ah et aussi, il faudra m'expliquer en quoi c'est un film comique. La moitié de la salle n'a pas arrêté de se bidonner, et pourtant, il n'y a vraiment pas de quoi
Mon tout premier Haneke. Peut-être bien mon dernier aussi. Ennui ou agacement, je ne sais pas quel sentiment a dominé pendant la vision de ce film. Je n'ai vraiment pas aimé le ton supérieur, suffisant, limite méprisant avec lequel Haneke regarde ses personnages. Les symboles sont si lourds, si simplistes... Les comédiens, qui sont vraiment très très loins d'être de mauvais acteurs, rament totalement, jouant sans conviction des personnages caricaturaux ; et ce ne sont pas les mauvais dialogues, trop écrits et qui sonnent faux, qui les aident. La scène d'hystérie de Binoche est pitoyable.
Ah et aussi, il faudra m'expliquer en quoi c'est un film comique. La moitié de la salle n'a pas arrêté de se bidonner, et pourtant, il n'y a vraiment pas de quoi
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
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Funny Games :
SPOILER
Regarder dans le noir, le volume poussé au maximum et les volets refermés. L'expérience ou plutôt le cauchemar n'en est que plus éprouvant. Une heure sans le moindre répit, une mise en scène au scalpel, des acteurs au delà des mots, et une tension crescendo.
Michael Haneke sait où il va, et le plus dérangeant outre la violence morale à la limite de l'insupportable, est la manipulation du réal pour nous emmener où il veut. Les trois gros clins d'oeil à la caméra par l'un des bourreaux pourra paraître scandaleux et être un véritable foutage de gueule, mais ça suffit partie intégrante du procédé et de l'exercice de style. On est ici impliqué comme rarement cela s'est produit.
Avec sa violence sèche, accompagnée par une sophistication extrême des agisseurs, surtout le plus grand et mince avec son regard pinçant, Haneke déroule une mécanique parfaitement huilée. La structure même du récit : on entre, on fout la merde avec politesse puis on torture ne légitimise rien. Les faits sont là, point. Ensuite, des plans-séquences, dont un de dix minutes qui montre le couple tenter de s'enfuir, des humiliations en cascade, des jeux sordides, des larmes, des armes et deux types qui n'ont aucun but sinon que visiter les maisons et de s'y introduire comme il le dise.
Le coup du type abattu par la femme nous soulage quelques instants, on se dit qu'il le mérite, puis celui de la télécommmande montre le contraire et renverse la vapeur trente seconde plus tard. Non on ne s'en sort pas comme ça, ce serait trop facile. Pas plus que le fils ou le chien, Haneke connaît les clichés, et les détourne.
Pas la moindre trace d'humour et pourtant on peut en rire jaune. Des scènes gores (l'explosion au fusil de chasse, un genou éclaté) qui n'en font jamais trop. Une photo aux tons carverneux ou d'un blanc glacial, un refus du happy end glaçant. Mais surtout un film qui traite de la violence avec un réalisme si étouffant, que l'on croirait assister à une véritable agression en temps réel.
Michael Haneke ne rigole pas. Son film dénonce avec ses armes, avec ses mots, en appuyant bien fort où ça fait mal. Magistral, limite insoutenable, à ranger à côté de Salò.
8.5/10
SPOILER
Regarder dans le noir, le volume poussé au maximum et les volets refermés. L'expérience ou plutôt le cauchemar n'en est que plus éprouvant. Une heure sans le moindre répit, une mise en scène au scalpel, des acteurs au delà des mots, et une tension crescendo.
Michael Haneke sait où il va, et le plus dérangeant outre la violence morale à la limite de l'insupportable, est la manipulation du réal pour nous emmener où il veut. Les trois gros clins d'oeil à la caméra par l'un des bourreaux pourra paraître scandaleux et être un véritable foutage de gueule, mais ça suffit partie intégrante du procédé et de l'exercice de style. On est ici impliqué comme rarement cela s'est produit.
Avec sa violence sèche, accompagnée par une sophistication extrême des agisseurs, surtout le plus grand et mince avec son regard pinçant, Haneke déroule une mécanique parfaitement huilée. La structure même du récit : on entre, on fout la merde avec politesse puis on torture ne légitimise rien. Les faits sont là, point. Ensuite, des plans-séquences, dont un de dix minutes qui montre le couple tenter de s'enfuir, des humiliations en cascade, des jeux sordides, des larmes, des armes et deux types qui n'ont aucun but sinon que visiter les maisons et de s'y introduire comme il le dise.
Le coup du type abattu par la femme nous soulage quelques instants, on se dit qu'il le mérite, puis celui de la télécommmande montre le contraire et renverse la vapeur trente seconde plus tard. Non on ne s'en sort pas comme ça, ce serait trop facile. Pas plus que le fils ou le chien, Haneke connaît les clichés, et les détourne.
Pas la moindre trace d'humour et pourtant on peut en rire jaune. Des scènes gores (l'explosion au fusil de chasse, un genou éclaté) qui n'en font jamais trop. Une photo aux tons carverneux ou d'un blanc glacial, un refus du happy end glaçant. Mais surtout un film qui traite de la violence avec un réalisme si étouffant, que l'on croirait assister à une véritable agression en temps réel.
Michael Haneke ne rigole pas. Son film dénonce avec ses armes, avec ses mots, en appuyant bien fort où ça fait mal. Magistral, limite insoutenable, à ranger à côté de Salò.
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J'ai trouvé ce film génial et très fort dans les émotions. Je me suis quand même marré (le coup de la télécommande et les "clins d'œil à la caméra"), tant le procédé de distenciation est vraiment osé: on était dans un film très réaliste, et interviennent soudain ces moments pour le moins curieux. Mais cela reste dans le ton de la comédie noire, effrayante. Le film joue un peu parfois d'un humour vraiment noir avec le personnage du grand mince, même si évidemment, pendant le film, on est très tendu...
+ 666 comme dirait l'autre.Jordan White a écrit :Funny Games :
[...]
8.5/10
J'ai trouvé ce film génial et très fort dans les émotions. Je me suis quand même marré (le coup de la télécommande et les "clins d'œil à la caméra"), tant le procédé de distenciation est vraiment osé: on était dans un film très réaliste, et interviennent soudain ces moments pour le moins curieux. Mais cela reste dans le ton de la comédie noire, effrayante. Le film joue un peu parfois d'un humour vraiment noir avec le personnage du grand mince, même si évidemment, pendant le film, on est très tendu...
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Le temps du loup : Haneke rentre dans le vif du sujet dès le premier plan, un plan-séquence qui prend le spectateur à la gorge. Deuxième plan et les choses dérapent. Mise en situation radicale, cadrage millimétré, le style Haneke, direct, voire intrusif fait une nouvelle fois mouche dans son genre.
Les détracteurs crieront à la manipulation, voire à la prise d'otages. Il est vrai qu'il n'y va pas avec les pincettes quand il veut parler de quelque chose, en général la banalisation de la violence, la morale bourgeoise ( il a parlé de la bourgeoisie viennoise dans nombre de ses films).
Son réalisme qui vire ici au quasi documentaire, du moins par son aspect "mines déconfites et visages blafards" a de quoi impressionner comme rebuter sans réserve. Son style austère est ici poussé à son paroxysme, le film est volontairement froid, quasi glacial même. Les amateurs applaudiront, les autres risquent d'être consternés par le maniérisme de la mise en scène, le manque de tact devant certains sujets un traitement de la violence civile pas très fin( avec un portrait caricatural des roms). Cependant les acteurs sont tous bons, enfants comme adultes, même si la direction tend à la théatralité pure, comme dans le jeu de Béatrice Valle, par ailleurs très débrouillarde ici dans un registre très fermé, où l'improvisation n'a pas sa place.
La première heure est tout de même assez magistrale, en revanche la suite est du Haneke qui cache mal ses faiblesses photographiques, sa propension à charger la mule niveau morale, en décrivant un monde chaotique où la conclusion est : l'homme est un loup pour l'homme. Pas très neuf, antipathique par moments, mais c'est sûr, très personnel.
6/10
Les détracteurs crieront à la manipulation, voire à la prise d'otages. Il est vrai qu'il n'y va pas avec les pincettes quand il veut parler de quelque chose, en général la banalisation de la violence, la morale bourgeoise ( il a parlé de la bourgeoisie viennoise dans nombre de ses films).
Son réalisme qui vire ici au quasi documentaire, du moins par son aspect "mines déconfites et visages blafards" a de quoi impressionner comme rebuter sans réserve. Son style austère est ici poussé à son paroxysme, le film est volontairement froid, quasi glacial même. Les amateurs applaudiront, les autres risquent d'être consternés par le maniérisme de la mise en scène, le manque de tact devant certains sujets un traitement de la violence civile pas très fin( avec un portrait caricatural des roms). Cependant les acteurs sont tous bons, enfants comme adultes, même si la direction tend à la théatralité pure, comme dans le jeu de Béatrice Valle, par ailleurs très débrouillarde ici dans un registre très fermé, où l'improvisation n'a pas sa place.
La première heure est tout de même assez magistrale, en revanche la suite est du Haneke qui cache mal ses faiblesses photographiques, sa propension à charger la mule niveau morale, en décrivant un monde chaotique où la conclusion est : l'homme est un loup pour l'homme. Pas très neuf, antipathique par moments, mais c'est sûr, très personnel.
6/10
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Caché, de Michael Haneke
Une étude sans concessions de la perte d'une mémoire individuelle et de l'aveuglement de l'oubli. Haneke, en choisissant de suivre une famille à priori d'une grande banalité et d'insérer sa réflexion dans le cadre d'un quotidien plutôt morne et commun, donne d'autant plus de force à son discours.
La mise en scène est sans conteste le point fort du film (et son prix à Cannes apparait logique). Haneke sait amener le danger avec une grande retenue de moyens et utilise le hors-champ avec pertinence pour distiller un trouble constant. Il confronte deux générations et deux temps historiques et creuse une culpabilité rongée par le doute et l'ignorance de l'absence de souvenir.
En questionnant cette responsabilité, Caché montre la permanence des drames et des humiliations avec une sécheresse et une rigidité qui servent son sujet.
Je suis bien plus circonspect sur la direction d'acteurs (Bénichou mis à part). Daniel Auteuil et Juliette Binoche me semblent peu concernés, assez maladroits dans l'interprétation de leur malaise et leur colère inquiète, et ma réserve est la même pour la plupart des seconds rôles.
Le film devient vite désincarné et trop distancié, ce qui affaiblit la portée de l'ensemble (qui souffre aussi de quelques baisses de rythmes). La tension froide de Caché est remarquable mais la démonstration est calculée.
Très intéressant mais frustrant.
Une étude sans concessions de la perte d'une mémoire individuelle et de l'aveuglement de l'oubli. Haneke, en choisissant de suivre une famille à priori d'une grande banalité et d'insérer sa réflexion dans le cadre d'un quotidien plutôt morne et commun, donne d'autant plus de force à son discours.
La mise en scène est sans conteste le point fort du film (et son prix à Cannes apparait logique). Haneke sait amener le danger avec une grande retenue de moyens et utilise le hors-champ avec pertinence pour distiller un trouble constant. Il confronte deux générations et deux temps historiques et creuse une culpabilité rongée par le doute et l'ignorance de l'absence de souvenir.
En questionnant cette responsabilité, Caché montre la permanence des drames et des humiliations avec une sécheresse et une rigidité qui servent son sujet.
Je suis bien plus circonspect sur la direction d'acteurs (Bénichou mis à part). Daniel Auteuil et Juliette Binoche me semblent peu concernés, assez maladroits dans l'interprétation de leur malaise et leur colère inquiète, et ma réserve est la même pour la plupart des seconds rôles.
Le film devient vite désincarné et trop distancié, ce qui affaiblit la portée de l'ensemble (qui souffre aussi de quelques baisses de rythmes). La tension froide de Caché est remarquable mais la démonstration est calculée.
Très intéressant mais frustrant.
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- rat d'auteur
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+1Joe Wilson a écrit :Caché, de Michael Haneke
... La tension froide de Caché est remarquable mais la démonstration est calculée.
Très intéressant mais frustrant.
La démonstration est ici beaucoup trop appuyée, au détriment d'une certaine empathie pour les personnages (comme tu le dis, seul Bénichou m'a semblé dans le ton). Un Haneke raté, pour ma part.
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- subMarine
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Le septième continent (Michael Haneke, 1989)
Une claque magistrale. Un film essentiel.
A découvrir sans rien en connaître pour se le prendre encore plus en pleine poire.
Avis avec méchants spoilers ci-dessous :
Une claque magistrale. Un film essentiel.
A découvrir sans rien en connaître pour se le prendre encore plus en pleine poire.
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Celui-là, je me le garde de coté pour un jour où je me sentirai en "pleine capacité de réception" (i.e. pas un soir crevé en rentrant du boulot, sans les enfants qui courent en tous sens, ni ma bien-aimé charmante, certes, mais qui s'interroge sur le temps qu'il fera dehors ou va à la fenêtre lorsque des gens crient dans la rue. Il y a des oeuvres qu'on veut apprécier en totalité...).Blue a écrit :Le septième continent (Michael Haneke, 1989)
Une claque magistrale. Un film essentiel.
9/10
Je suis absolument fasciné par la mise en scène de Haneke. Un peu moins par sa thématique récurrente sur l'interaction violence-images violentes, non qu'il ne soit pas pertinent, mais ce n'est pas là que réside son immense talent.
Pour cette raison, j'aime énormément Code Inconnu, moins pour son scénario, finalement très prétexte, que pour ses dispositifs de mise en scène, souvent ingénieux (le fameux plan-séquence d'ouverture), toujours en recherche (la scène très réussie, et vraiment rare, où l'on parle en plusieurs langues simultanément).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Pas vus, de même que "Code inconnu" dont parle cinephage. Ce qui est certain, c'est que je ne vais pas traîner pour découvrir d'autres HanekeHelward a écrit :Sûrement mon préféré d'Haneke, avec pas loin derrière Benny's video et la Pianiste.
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Ah ben, je te conseillerais de poursuivre avec Benny's video alors (que tu dois avoir si tu as acheté le coffret dvd), et si comme moi tu aime découvrir les films selon leur ordre chronologique (c'est une logique qui m'apparait de plus en plus évidente dans la découverte d'un réalisateur). Pas vu non plus Code Inconnu, ni même 71 Fragments. çà ne saurait tarder...Blue a écrit :Pas vus, de même que "Code inconnu" dont parle cinephage. Ce qui est certain, c'est que je ne vais pas traîner pour découvrir d'autres Haneke
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J'ai découvert Haneke avec "Funny Games" (que j'apprécie) et j'avais attaqué le coffret avec "71 fragments" (auquel je n'ai pas accroché et qui m'a d'ailleurs tellement refroidi que j'ai attendu quelques mois pour découvrir un autre film du cinéaste). Je voulais me faire "Benny's Video" juste après avoir vu "Le septième continent", hier soir, mais je me suis dit qu'une autre grande claque pourrait m'être psychologiquement fatale, donc je suis allé sagement me pieuter.Helward a écrit :Ah ben, je te conseillerais de poursuivre avec Benny's video alors (que tu dois avoir si tu as acheté le coffret dvd), et si comme moi tu aime découvrir les films selon leur ordre chronologique (c'est une logique qui m'apparait de plus en plus évidente dans la découverte d'un réalisateur). Pas vu non plus Code Inconnu, ni même 71 Fragments. çà ne saurait tarder...
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Le septième continent, 71 fragments et code inconnu fonctionnent sur le même principe...Benny's vidéo (assez mauvais selon moi) se rapproche plus des reflexions sur l'image de Funny games. C'est pas ce que Haneke fait de mieux.Blue a écrit :J'ai découvert Haneke avec "Funny Games" (que j'apprécie) et j'avais attaqué le coffret avec "71 fragments" (auquel je n'ai pas accroché et qui m'a d'ailleurs tellement refroidi que j'ai attendu quelques mois pour découvrir un autre film du cinéaste). Je voulais me faire "Benny's Video" juste après avoir vu "Le septième continent", hier soir, mais je me suis dit qu'une autre grande claque pourrait m'être psychologiquement fatale, donc je suis allé sagement me pieuter.Helward a écrit :Ah ben, je te conseillerais de poursuivre avec Benny's video alors (que tu dois avoir si tu as acheté le coffret dvd), et si comme moi tu aime découvrir les films selon leur ordre chronologique (c'est une logique qui m'apparait de plus en plus évidente dans la découverte d'un réalisateur). Pas vu non plus Code Inconnu, ni même 71 Fragments. çà ne saurait tarder...
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- Paulie Pennino
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Ah ça fait plaisir, je vénère ce film. Le genre de film qui se grave violemment dans le cerveau pour y rester le restant de tes jours et revenir te hanter régulièrement. Un putain de chef-d'oeuvre et de loin le meilleur Haneke selon moi (même si j'adore Code Inconnu, L'Heure du Loup ou Funny Games).Blue a écrit :Le septième continent (Michael Haneke, 1989)
Une claque magistrale. Un film essentiel.
A découvrir sans rien en connaître pour se le prendre encore plus en pleine poire.