Razorback (Russell Mulcahy - 1984)
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http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 712#768712Mµ a écrit :Aujourd'hui, j'ai vu le numéro de Mad Movies que le film est censé accompagner, mais pas de DVD avec. Est-ce normal ?
Ainsi, toujours et pourtant...
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Voilà. Je m'apprêtais à virer mon post, mais tu as été plus rapide que moi.gehenne666 a écrit :http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 712#768712Mµ a écrit :Aujourd'hui, j'ai vu le numéro de Mad Movies que le film est censé accompagner, mais pas de DVD avec. Est-ce normal ?
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Et grâce à moi, plutot que de perdre un post, tu en gagne un !Mµ a écrit :Voilà. Je m'apprêtais à virer mon post, mais tu as été plus rapide que moi.
Cela dit, je suis bien désolé de cette bourde technique... si vraiment cela devient trop dérangeant je me verrais obliger de le voir en stéréo... ou branché le lecteur en stéréo sur l'ampli et mettre le dpl 2...
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Et sur une télé dolby-stéréo normale comme la mienne, ce problème va-t-il se ressentir ?gehenne666 a écrit :Et grâce à moi, plutot que de perdre un post, tu en gagne un !Mµ a écrit :Voilà. Je m'apprêtais à virer mon post, mais tu as été plus rapide que moi.
Cela dit, je suis bien désolé de cette bourde technique... si vraiment cela devient trop dérangeant je me verrais obliger de le voir en stéréo... ou branché le lecteur en stéréo sur l'ampli et mettre le dpl 2...
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Revu aujourd'hui pour la première fois depuis une bonne quinzaine d'années.
L'avantage des films qui ont pour cadre la pampa australienne, c'est qu'ils sont intemporels, et qu'il s'en dégage une ambiance toute particulière... Je pense à Mad Max, bien entendu, dont on n'en est pas si loin par moment. Les personnages des frères Baker, chasseurs de kangourous, semblent tout droit sortis du même univers avec leurs tronches pas possibles et leur pick-up infernal qui écume ces routes poussiéreuses interminables jonchées de carcasses tant métalliques qu'organiques.
Très franchement, si ça peut rassurer tous ceux qui ont peur de le revoir, le film n'a pas tellement vieilli, si ce n'est par sa bande son, un savant mélange de 70's et de 80's, une sorte d'hybride (électronique) de Halloween et (symphonique avec une forte prépondérance des cors) de Mad Max, mais finalement, tout-à-fait charmante.
Les nostalgiques de l'animatronic (dont je suis) seront comblés. Comme l'avait fait, entre autres, Landis pour son American Werewolf in London, très probablement au départ pour des raisons techniques, mais dont il a réussi à tirer partie, au profit d'une suggestion bien plus effrayante qu'une exhibition éhontée de la bête, Mulcahy distille les apparitions du razorback très adroitement, razorback que l'on ne verra jamais en pieds (de cochon), ou alors de très loin.
Quand à l'intrigue, ma foi, elle n'est pas si mal foutue, étant donné un postulat très mince, donc casse-gueule. Et ça fait tout de même plaisir de voir la première héroine disparaitre dans d'atroces conditions au premier tiers du film (ça me rappelle quelque chose), conférant au film un chapitrage intéressant qui lui évite de s'étirer et lui permet de donner à l'action un souffle nouveau, d'autant que la seconde héroine après une brêve apparition en première partie, n'intervient que très tard. Il y a dans ce film un vrai effort de construction.
Je regrette juste les quelques séquences oniriques un peu gratuites, assez inutiles et artificielles à mon sens (oui, merci, on a compris, le héros est paumé au milieu de nulle part, il est est crevé, il a faim, il a soif, il délire, quoi...), bien qu'esthétiquement très belles. D'ailleurs, Razorback est un film esthétiquement très beau.
Cette esthétique mériterait à ce propos un vrai traitement de fond, en ce qui concerne l'édition video. Je ne sais pas ce que vaut le Z1, mais le DVD proposé par Mad ne brille pas par la qualité de l'image, absolument déplorable (dans l'obscurité totale, on distingue comme un filtre de rayures verticales du début à la fin), et je ne parle pas des noirs, à peu près aussi denses qu'un tee-shirt noir acheté à 1 euro après 20 lavages. Quant aux problèmes de son soulevés un peu plus haut, je ne les ai pas ressentis sur ma télé "classique". Certains effets de dolby stéréo passent même plutôt bien (quand les camélidés, vrais guest stars du film, font leur apparition !).
Bref, un film très agréable, bien foutu, pas démodé pour un sou, à voir un samedi après-midi avec son chat sur les genoux (à défaut d'une petite amie) et une bière à la main.
A déguster en VO, cela va sans dire, ne serait-ce que pour l'accent délicieusement imbitable des autochtones !
L'avantage des films qui ont pour cadre la pampa australienne, c'est qu'ils sont intemporels, et qu'il s'en dégage une ambiance toute particulière... Je pense à Mad Max, bien entendu, dont on n'en est pas si loin par moment. Les personnages des frères Baker, chasseurs de kangourous, semblent tout droit sortis du même univers avec leurs tronches pas possibles et leur pick-up infernal qui écume ces routes poussiéreuses interminables jonchées de carcasses tant métalliques qu'organiques.
Très franchement, si ça peut rassurer tous ceux qui ont peur de le revoir, le film n'a pas tellement vieilli, si ce n'est par sa bande son, un savant mélange de 70's et de 80's, une sorte d'hybride (électronique) de Halloween et (symphonique avec une forte prépondérance des cors) de Mad Max, mais finalement, tout-à-fait charmante.
Les nostalgiques de l'animatronic (dont je suis) seront comblés. Comme l'avait fait, entre autres, Landis pour son American Werewolf in London, très probablement au départ pour des raisons techniques, mais dont il a réussi à tirer partie, au profit d'une suggestion bien plus effrayante qu'une exhibition éhontée de la bête, Mulcahy distille les apparitions du razorback très adroitement, razorback que l'on ne verra jamais en pieds (de cochon), ou alors de très loin.
Quand à l'intrigue, ma foi, elle n'est pas si mal foutue, étant donné un postulat très mince, donc casse-gueule. Et ça fait tout de même plaisir de voir la première héroine disparaitre dans d'atroces conditions au premier tiers du film (ça me rappelle quelque chose), conférant au film un chapitrage intéressant qui lui évite de s'étirer et lui permet de donner à l'action un souffle nouveau, d'autant que la seconde héroine après une brêve apparition en première partie, n'intervient que très tard. Il y a dans ce film un vrai effort de construction.
Je regrette juste les quelques séquences oniriques un peu gratuites, assez inutiles et artificielles à mon sens (oui, merci, on a compris, le héros est paumé au milieu de nulle part, il est est crevé, il a faim, il a soif, il délire, quoi...), bien qu'esthétiquement très belles. D'ailleurs, Razorback est un film esthétiquement très beau.
Cette esthétique mériterait à ce propos un vrai traitement de fond, en ce qui concerne l'édition video. Je ne sais pas ce que vaut le Z1, mais le DVD proposé par Mad ne brille pas par la qualité de l'image, absolument déplorable (dans l'obscurité totale, on distingue comme un filtre de rayures verticales du début à la fin), et je ne parle pas des noirs, à peu près aussi denses qu'un tee-shirt noir acheté à 1 euro après 20 lavages. Quant aux problèmes de son soulevés un peu plus haut, je ne les ai pas ressentis sur ma télé "classique". Certains effets de dolby stéréo passent même plutôt bien (quand les camélidés, vrais guest stars du film, font leur apparition !).
Bref, un film très agréable, bien foutu, pas démodé pour un sou, à voir un samedi après-midi avec son chat sur les genoux (à défaut d'une petite amie) et une bière à la main.
A déguster en VO, cela va sans dire, ne serait-ce que pour l'accent délicieusement imbitable des autochtones !
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une scène assez terrifiante!Et ça fait tout de même plaisir de voir la première héroine disparaitre dans d'atroces conditions au premier tiers du film
ma scène préférée du film!Je regrette juste les quelques séquences oniriques un peu gratuites, assez inutiles et artificielles à mon sens (oui, merci, on a compris, le héros est paumé au milieu de nulle part, il est est crevé, il a faim, il a soif, il délire, quoi...)
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elle est un peu gratuite certes mais c'est peut être ce qui fait la beauté de la scène en question (échapper à la narration classique)...pour moi,"Razorback" n'est pas un film de monstre mais plutôt un film sur l'Australie,le (gros!) sanglier n'y est un prétexte pour capter l'atmosphère et l'immensité du pays.Mµ a écrit :Oui, j'ai lu ça, mais un peu gratuite, très "clipesque", convenons-en, même si très belle.mannhunter a écrit :ma scène préférée du film!
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