Et je devine que One, two, three (que j'adore) te sort par les trous de nez.Jeremy Fox a écrit :Je ne me rappellais plus mais j'imaginais assez ta réponse : ton cas n'est donc pas désespéré Tu prèfères l'humour à la comédie en gros.Kurwenal a écrit :
Comme tu le sais déjà, La Garçonnière est un film que j'aime beaucoup et qu'à bien des égards je considère comme un chef d'oeuvre du genre, et bien que je ne l'aie pas revu depuis quelques temps, je crois me souvenir qu'au delà de la comédie il y a ce qu'il faut d'amertume et de désespérance ANCREES DANS LA REALITE ( ) pour tout de suite conférer une dimension dans laquelle je peux me chercher, me reconnaître ou me perdre. Tout comme Deux sur la Balançoire de Wise, et pas seulement à cause de Shirley Mac Laine, possède cette "noirceur gris clair" qui me sied.
Ce qui doit me gêner dans la pure comédie c'est l'apparence trop visuelle et constante de la mécanique au détriment d'autre chose. C'est bien affaire de goût personnel, je crois.
Billy Wilder (1906-2002)
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C'est effectivement bien l'intérêt que je lui reconnais et qui ne m'a pas échappé, mais cela n'en fait une qualité suffisante pour mon goût.GASTON a écrit :....passer la censure et la morale puritaine de l'époque
Quant à être le meilleur film de Wilder... je pense très sincèrement que Double Indemnity, Sunset, Sabrina ou The Apartment sont supérieurs.
Et puis je ne l'ai pas trouvé si misogyne que cela, ce film...
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Si vous voulez un film encore plus noir et plus désespérant que le sarcastique film de Billy Wilder qui reste une comédie purement typiquement américaine, je vous signale de voir (ou revoir) toutes affaires cessantes Le Procès d'Orson Welles.Kurwenal a écrit :Je ne serais sans doute pas tout à fait aussi catégorique mais tu as raison l'idée générale est là.Abronsius a écrit :The Apartment est assez plombant, voire déprimant sous bien des aspects.
A la différence de la satire douce-amère de Wilder sur le monde déjà bureaucratique des compagnies d'assurances où survit tant bien que mal le personnage joué par Jack Lemmon, Welles, lui, dans son oeuvre kafkaïenne refusera coûte que coûte les "facilités" de la comédie de Wilder. Le génie de Welles aura poussé jusqu'au bout la logique "noire" du film de Wilder, jusqu'à interdire à K (interprété magnifiquement par Perkins) de sortir seulement du monde concentrationnaire bureaucratique, même pour s'offrir dans une garçonnière quelques instants de "ce plaisir qu'on dit charnel" (ou seulement fantasmés comme le fera Jack Lemmon dans La Garçonnière).
Il est vrai que K-Perkins à la différence de Jack Lemmon porte encore les stigmates de Norman Bates et n'a donc pas besoin de ces joyeusetés que le film d'Orson réussit pourtant à filmer comme tout le reste, sans état d'âme (mais non sans GENIE). S'il n'est pas interdit de rire dans ce film de Welles, ce drôle de rire ne ressemble pas tout à fait à celui que suscite évidemment le merveilleux film de Billy Wilder. A voir donc en parallèle à celui de Billy Wilder.
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James, je pense vraiment que dénoncer une société où l'humain est réduit à l'anonymat la plus compléte n'est pas le but premier de Wilder avec La garçonnière. Effectivement Welles et son adaptation kafkaienne le fait magnifiquement en dotant également le film d'une critique du totalitarisme mais dans la mesure où le sujet du Wilder ne se prète pas à une exploitation totale de ce thème, ils me semblent difficilement comparables. Mais je suis d'accord pour dire qu'il faut voir les deux.
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Beaucoup de charme, en effet, mais j'ai eu un peu de mal à croire en l'idylle entre Cooper, que je ne trouve pas très à son aise, et Audrey Hepburn (qui, elle, est d'une fraîcheur très touchante). Ceci dit, un joli film que je reverrais plus volontiers si le DVD Warner n'était pas si calamiteux (le son est particulièrement sourd et pénible).Jeremy Fox a écrit :Love in the afternoon de Billy Wilder
Comédie romantique délicieuse au rythme assez lent. Gary Cooper, Maurice Chevalier et Audrey Hepburn sont comme on les attendait et le final est du grand art.
Le DVD Warner est honteux en revanche.
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Non seulement le son est totalement bouché mais le noir et blanc est devenu du gris et gris !Steve Austin a écrit :Beaucoup de charme, en effet, mais j'ai eu un peu de mal à croire en l'idylle entre Cooper, que je ne trouve pas très à son aise, et Audrey Hepburn (qui, elle, est d'une fraîcheur très touchante). Ceci dit, un joli film que je reverrais plus volontiers si le DVD Warner n'était pas si calamiteux (le son est particulièrement sourd et pénible).Jeremy Fox a écrit :Love in the afternoon de Billy Wilder
Comédie romantique délicieuse au rythme assez lent. Gary Cooper, Maurice Chevalier et Audrey Hepburn sont comme on les attendait et le final est du grand art.
Le DVD Warner est honteux en revanche.
Sinon c'est un peu vrai que Gary Cooper était quand même plus à son aise dans les comédies des années 30, celles de Borzage et Lubitsch par exemple. Là, il a un peu de mal à se mouvoir je trouve mais il possède toujours autant de classe.
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Plan plan ?Kurwenal a écrit :Kiss me, Stupid , Wilder 1964
Voici un film sympathique , gentillet, plan plan mais qui me confirme que je suis irrémédiablement incapable d'adhérer à ce style et à ces sujets de pure comédie. D'ailleurs je pense qu'il serait raisonnable que je cesse de me forcer car ce n'est vraiment pas pour moi.
Je n'aurai pas la malhonnêteté d'affirmer qu'un sourire ne m'a pas été arraché de temps à autre mais c'est bien longuet malgré des comédiens survoltés et très généreux.
En fait, en le visionnant, c'est m'imaginer comment les américains ont pu recevoir ce film à l'époque qui me mettait en joie (situations et dialogues à double sens, carcan moral battu en brèche, etc). C'est bien suffisant comme motivation, penseront peut-être certains.
Qu'on ne s'y trompe pas, je n'ai aucune condescendance à l'égard de ce cinéma...c'est juste que cela me tombe des yeux et que je ne me risquerai pas à en critiquer quoi que ce soit, tellement je ne me sens pas concerné.
On peut en dire des choses, mais dire de ce film qu'il est plan plan, c'est un peu fort. Le rythme est quand même bien soutenu, la satire est virulente, pour l'époque... Comment le Billy construit le placement de ses personnages pour que celui qui a force de vouloir trop protéger sa femme finit par le jeter dans le piède qu'il voulait éviter. Quelle construction... Il faut voir comment aussi le Dino se caricaturer, s'en est presque gênant parfois...
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Personnellement, j'ai trouvé que c'était un des films les plus follement amusant que j'aie vu. Excellent !franck a écrit :Plan plan ?Kurwenal a écrit :Kiss me, Stupid , Wilder 1964
Voici un film sympathique , gentillet, plan plan mais qui me confirme que je suis irrémédiablement incapable d'adhérer à ce style et à ces sujets de pure comédie. D'ailleurs je pense qu'il serait raisonnable que je cesse de me forcer car ce n'est vraiment pas pour moi.
Je n'aurai pas la malhonnêteté d'affirmer qu'un sourire ne m'a pas été arraché de temps à autre mais c'est bien longuet malgré des comédiens survoltés et très généreux.
En fait, en le visionnant, c'est m'imaginer comment les américains ont pu recevoir ce film à l'époque qui me mettait en joie (situations et dialogues à double sens, carcan moral battu en brèche, etc). C'est bien suffisant comme motivation, penseront peut-être certains.
Qu'on ne s'y trompe pas, je n'ai aucune condescendance à l'égard de ce cinéma...c'est juste que cela me tombe des yeux et que je ne me risquerai pas à en critiquer quoi que ce soit, tellement je ne me sens pas concerné.
On peut en dire des choses, mais dire de ce film qu'il est plan plan, c'est un peu fort. Le rythme est quand même bien soutenu, la satire est virulente, pour l'époque... Comment le Billy construit le placement de ses personnages pour que celui qui a force de vouloir trop protéger sa femme finit par le jeter dans le piède qu'il voulait éviter. Quelle construction... Il faut voir comment aussi le Dino se caricaturer, s'en est presque gênant parfois...
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Et puisque nous évoquons Billy Wilder, il faut voir One, two, three. Je le dis uine nouvelles fois, je n'ai jamais vu un film qui impulsait un rythme aussi éfrréné aussi longtemps!someone1600 a écrit :Personnellement, j'ai trouvé que c'était un des films les plus follement amusant que j'aie vu. Excellent !franck a écrit :
Plan plan ?
On peut en dire des choses, mais dire de ce film qu'il est plan plan, c'est un peu fort. Le rythme est quand même bien soutenu, la satire est virulente, pour l'époque... Comment le Billy construit le placement de ses personnages pour que celui qui a force de vouloir trop protéger sa femme finit par le jeter dans le piède qu'il voulait éviter. Quelle construction... Il faut voir comment aussi le Dino se caricaturer, s'en est presque gênant parfois...