Georgia (Arthur Penn - 1981)
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FOUR FRIENDS (georgia) de ARTHUR PENN
j'aimerais avoir vos avis sur ce film
ainsi que le format 1.85, 4/3,......?
merci.
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Tu peux ajouter Miracle en Alabamamannhunter a écrit :effectivement un très beau film de ce cinéaste un peu trop mésestimé qu'est arthur Penn ("Bonnie and Clyde","la poursuite impitoyable","little big man"...quand même!)
Four Friends, toujours pas vu. C'est pas l'envie qui me manque pourtant.
J'attends désépérément une hypothétique diffusion TV de ce film dont on dit le plus grand bien.
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Je viens de regarder le dvd zone1 de tres bonne facture technique au format 1.85 16/9 avec sous titres français.Je crois qu'il vaut dans les 8 euros sur Dvdpacific.
Le temps ne l'a pas endommagé et il reste le tres grand film que vous décrivez avec sa construction complexe (on pense effectivement beaucoup à Little Big man).On peut malheureusement penser aujourd'hui qu'il s'agit de l'oeuvre testamentaire d'Arthur Penn.Comme si il y avait mis toutes ces idées et qu'il s'était retrouvé sans plus rien avoir à dire dans ses pauvres films suivant.
Le temps ne l'a pas endommagé et il reste le tres grand film que vous décrivez avec sa construction complexe (on pense effectivement beaucoup à Little Big man).On peut malheureusement penser aujourd'hui qu'il s'agit de l'oeuvre testamentaire d'Arthur Penn.Comme si il y avait mis toutes ces idées et qu'il s'était retrouvé sans plus rien avoir à dire dans ses pauvres films suivant.
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Re: Georgia (Four friends) 1982 - Arthur Penn
Un film étrange, souvent ardu à aimer.
Arthur Penn saisit dans le parcours de l'émigré Danilo une dynamique passionnée, une illusion et un rêve...mais cet élan est soutenu par une interprétation outrancière qui, dans son exubérance, offre à chaque scène un contrepoint tragicomique. L'engagement de type "Actor's Studio" est poussé jusqu'à l'extrême, avant que la mise en scène ne place une distance fébrile révélant l'essouflement des protagonistes.
A l'image de cette prise de risques, Georgia semble parfois chercher à se saborder tant le récit avance sans points de repères : ainsi l'hystérie et l'euphorie répondent à l'amertume et le désenchantement. Penn ne veut pas trouver un équilibre mais cerne une vérité cachée dans le regard des protagonistes...ce sont des instants de silence, de fascination qui laissent planer l'interrogation et le doute.
Sa Georgia est une icône, le portrait d'une génération, qui malgré les défaites et les excès, veut aller jusqu'au bout d'une aventure. Et la seule possibilité de survivre est de garder une surenchère affective qui marque le triomphe d'un souvenir.
Le film apparaît alors décousu, frustrant par ses ruptures de ton...mais la sincérité et l'ampleur de la démarche justifient un aspect chaotique et désordonné.
Car Arthur Penn poursuit une vision...il subsiste une flamme, quelque chose d'infime qui soutient ses protagonistes. Même s'ils ont été le témoin d'un effondrement.
Arthur Penn saisit dans le parcours de l'émigré Danilo une dynamique passionnée, une illusion et un rêve...mais cet élan est soutenu par une interprétation outrancière qui, dans son exubérance, offre à chaque scène un contrepoint tragicomique. L'engagement de type "Actor's Studio" est poussé jusqu'à l'extrême, avant que la mise en scène ne place une distance fébrile révélant l'essouflement des protagonistes.
A l'image de cette prise de risques, Georgia semble parfois chercher à se saborder tant le récit avance sans points de repères : ainsi l'hystérie et l'euphorie répondent à l'amertume et le désenchantement. Penn ne veut pas trouver un équilibre mais cerne une vérité cachée dans le regard des protagonistes...ce sont des instants de silence, de fascination qui laissent planer l'interrogation et le doute.
Sa Georgia est une icône, le portrait d'une génération, qui malgré les défaites et les excès, veut aller jusqu'au bout d'une aventure. Et la seule possibilité de survivre est de garder une surenchère affective qui marque le triomphe d'un souvenir.
Le film apparaît alors décousu, frustrant par ses ruptures de ton...mais la sincérité et l'ampleur de la démarche justifient un aspect chaotique et désordonné.
Car Arthur Penn poursuit une vision...il subsiste une flamme, quelque chose d'infime qui soutient ses protagonistes. Même s'ils ont été le témoin d'un effondrement.
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Re: Georgia - Four friends (Arthur Penn - 1982)
J'ai toujours eu du mal avec ce film...Joe Wilson a écrit :Un film étrange, souvent ardu à aimer.
Et tu viens de mettre le doigt sur la raison qui fait que je ne suis pas particulièrement fan de film.Joe Wilson a écrit :mais cet élan est soutenu par une interprétation outrancière qui, dans son exubérance, offre à chaque scène un contrepoint tragicomique. L'engagement de type "Actor's Studio" est poussé jusqu'à l'extrême, avant que la mise en scène ne place une distance fébrile révélant l'essouflement des protagonistes.
Cependant j'avais trouvé l'ouverture du film superbe. Et si je me souviens bien, c'est dans ce film qu'on voit le drapeau des Etats Unis d'Amérique brûler : Je me suis toujours demandé si c'était le premier film à oser montrer un tel acte (interdit par un amendement constitutionnel). Si l'un de vous à une réponse...
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Re: Georgia - Four friends (Arthur Penn - 1982)
Pour ma part, une oeuvre majeure de Penn, qui prend curieusement le contexte des années où le cinéaste était au sommet de son art.
Une oeuvre reçue comme un bain de jouvence, enchaînant les séquences fortes. Bref, puissante.
Une oeuvre reçue comme un bain de jouvence, enchaînant les séquences fortes. Bref, puissante.
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Re: Georgia - Four friends (Arthur Penn - 1982)
+ 1Watkinssien a écrit :Pour ma part, une oeuvre majeure de Penn, qui prend curieusement le contexte des années où le cinéaste était au sommet de son art.
Une oeuvre reçue comme un bain de jouvence, enchaînant les séquences fortes. Bref, puissante.
Ma plus belle découverte de ces dernières semaines.
Une oeuvre forte et émouvante.
Décidément, Arthur Penn est un cinéaste qui me touche beaucoup. J'aime tout ce que j'ai vu de lui, voire adore certains films (Le gaucher, La poursuite impitoyable et Little Big man notamment), Bonnie & Clyde étant pour moi hors concours (dans mon Top 20) ainsi que Miracle en Alabama.
Ce Georgia, peu connu, voire mesestimé, est une oeuvre magnifique.
Dernière modification par Zelda Zonk le 29 avr. 09, 13:56, modifié 1 fois.
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Re: Georgia - Four friends (Arthur Penn - 1982)
Un "Nous nous sommes tant aimés" dans un étui Pennien.
Aussi lourd parfois qu'il est léger ailleurs. La patte Penn est évidente. Interessante par moments (les ellipses, la folie, la liberté, le gauchisme..), pesante ailleurs (le comique pas drôle, le surjeu de certains, des scènes "tire-émotions" lourdingue comme le sourire du père, ou trop attendue comme les pas sur la lune..)
Des trucs ont mal vieillis (notamment les maquillages et perruquages inhérents à ce type de fresques temporelles)
Bref, plaisant, mais dispensable. Pas un Penn majeur à mon avis.
Aussi lourd parfois qu'il est léger ailleurs. La patte Penn est évidente. Interessante par moments (les ellipses, la folie, la liberté, le gauchisme..), pesante ailleurs (le comique pas drôle, le surjeu de certains, des scènes "tire-émotions" lourdingue comme le sourire du père, ou trop attendue comme les pas sur la lune..)
Des trucs ont mal vieillis (notamment les maquillages et perruquages inhérents à ce type de fresques temporelles)
Bref, plaisant, mais dispensable. Pas un Penn majeur à mon avis.
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Re: Georgia - Four friends (Arthur Penn - 1982)
NotBillyTheKid a écrit :un étui Pennien.
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Re: Georgia - Four friends (Arthur Penn - 1982)
En ce qui me concerne, c'est même le dernier très grand film de son auteur.NotBillyTheKid a écrit :Bref, plaisant, mais dispensable. Pas un Penn majeur à mon avis.
La mise en scène déploie une élégance, une sérénité qu'on avait rarement vu chez Penn.
Et ce que je trouve remarquable, c'est que ces qualités se marient miraculeusement avec toutes les composantes d'une histoire ample, déchirante, cruelle.
L'extrême maturité se combine également avec une sorte de renaissance filmique, que ses films, après ce chef-d'oeuvre qu'est Little Big Man, n'avaient pas retrouvés complètement.
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