
28 days later de Danny Boyle
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Tout pareilTuck pendleton a écrit :Je n'ai pas vrament compris ni apprécié l'utilisation de la DV. A l'image de l'hideuse et inutile introduction la mise en scène reproduit toujours le même schéma lorsqu'il s'agit de montrer l'attaque des contaminés, c'est à dire des gros plans qu'on agite dans tous les sens souligné par une soudaine augmentation du volume sonore.
D'ailleurs le décalage entre un son de qualité optimale et une image tout droit sorti d'un ciné underground ne m'ont pas vraiment convaincu sur la pertinence des choix esthétiques de Boyle.
L'histoire est assez banale, ne m'a pas touché et manque vraisemblablement de personnage crédible pour fonctionner correctement. Ce n'est pas du romero, ça n'a surement pas la prétention d'en faire mais ça n'atteint pas non plus l'émotion qu'on pouvait trouver dans Zombie alors que c'etait aparrement le but de Boyle si on lit ses interviews.
2/6

Je rappelle quelqu'un à Kyle Reese et Rockatanski : serait-ce de toi qu'il s'agit

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ou Tatikyle reese a écrit :*Rockatansky a écrit :non non qqun d'un ailleurs plus orangé
Oui et qui aime beaucoup les quotes et pas vraiment Titanic !!!![]()
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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( Un peu cochon sur les bords, peut être ), c'est ça ?????
Bon en ce qui me concerne, film assez réussi, divertissant, angoissant plus d'une fois ( en particulier ces visions surréalistes d'un Londres totalement vide ), avec des acteurs bien convaincants. Pas de surcenchère aux effets gores, et deux trois scènes qui prennent vraiment aux tripes, surtout celle du tunnel, de l'église et de l'escalier. En revanche, il y a certes quelques scènes ou effets assez convenus, l'attaque dans la maison des parents, l'histoire d'amour entre les deux héros ...
L'intensité baisse d'un cran dans le camp retranché militaire, mais pas forcément l'intérêt. D'autres enjeux, d'autres risques, la même vieille rengaine ô combien vraie "l'homme est un loup pour l'homme". Avec en point d'orgue la libération de ce contaminé que les militaires croyaient benoîtement pouvoir dompter ou étudier tranquillement, nonobstant le danger terrible qu'il représente chaque seconde.
Déception pour cette fin mal amenée et pas dans le ton général. Mais je suis assez satisfait dans l'ensemble. Non, ça ne révolutionnera pas le monde ni le genre, mais il y a néanmoins quelques thématiques intéressantes, quelques scènes franchement réussies, une ambiance assez malsaine plutôt bien rendue. Je m'en contente volontiers.
Bon en ce qui me concerne, film assez réussi, divertissant, angoissant plus d'une fois ( en particulier ces visions surréalistes d'un Londres totalement vide ), avec des acteurs bien convaincants. Pas de surcenchère aux effets gores, et deux trois scènes qui prennent vraiment aux tripes, surtout celle du tunnel, de l'église et de l'escalier. En revanche, il y a certes quelques scènes ou effets assez convenus, l'attaque dans la maison des parents, l'histoire d'amour entre les deux héros ...
L'intensité baisse d'un cran dans le camp retranché militaire, mais pas forcément l'intérêt. D'autres enjeux, d'autres risques, la même vieille rengaine ô combien vraie "l'homme est un loup pour l'homme". Avec en point d'orgue la libération de ce contaminé que les militaires croyaient benoîtement pouvoir dompter ou étudier tranquillement, nonobstant le danger terrible qu'il représente chaque seconde.
Déception pour cette fin mal amenée et pas dans le ton général. Mais je suis assez satisfait dans l'ensemble. Non, ça ne révolutionnera pas le monde ni le genre, mais il y a néanmoins quelques thématiques intéressantes, quelques scènes franchement réussies, une ambiance assez malsaine plutôt bien rendue. Je m'en contente volontiers.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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Vu ce week-end. Avec 28 days later Danny Boyle nous ressert la thématique de 'l'homme est un loup pour l'homme' déjà traitée dans l'injustement décrié 'La Plage'. Ici l'île est remplacée par un îlot de résistance huamine au virus de la rage. Comme dans l'Utopia critiquée dans la Plage, ici non plus les individus regroupés ne s'entraident pas, au contraire.
Le film, s'il n'apporte rien de neuf visuellement et thématiquement, à savoir que la dernière partie opposant militaires et zombies et humains gentils avait déjà été abordé - entre autres - dans 'Le jour des morts-vivants- de George Romero. Là où le film tire sa force c'est dans l'actualité de son propos : la menace d'un contagion bactériologique et également dans son côté gore et violent. Le film est un condensé de pessimisme du début à la fin mais mené tambour battant par une équipe impeccable. Bref on se s'ennuie pas un moment.
Boyle réussit ici à sortir des clichés (à 99 %) qu'ils utilisaient comme gimmicks dans ses précédents films. Ici rien de tel, c'est sobre.
7,5/10
Le film, s'il n'apporte rien de neuf visuellement et thématiquement, à savoir que la dernière partie opposant militaires et zombies et humains gentils avait déjà été abordé - entre autres - dans 'Le jour des morts-vivants- de George Romero. Là où le film tire sa force c'est dans l'actualité de son propos : la menace d'un contagion bactériologique et également dans son côté gore et violent. Le film est un condensé de pessimisme du début à la fin mais mené tambour battant par une équipe impeccable. Bref on se s'ennuie pas un moment.
Boyle réussit ici à sortir des clichés (à 99 %) qu'ils utilisaient comme gimmicks dans ses précédents films. Ici rien de tel, c'est sobre.
7,5/10

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Visuellement le traitement des zombies est quand même une réussiteDave Garver a écrit :Le film, s'il n'apporte rien de neuf visuellement et thématiquement, 7,5/10

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Ben disons qu'il applique à bon escient la bonne vieille formule ô combien efficace du "moins on en montre, plus ça fait peur". La sauvagerie est bien restranscrite dans ces tremblements de caméra, ce montage archi cut qui ne nous permet pas vraiment de les voir pour de bon. Ce qui fait que quand ils attaquent, on ne sait pas vraiment ce qu'ils sont, et on a d'une part l'impression de fureur, et de l'autre une peur venant du fait qu'on ne les voit pas vraiment.
Même celui qui est enchaîné est moyennement visible. Et c'est tant mieux là aussi.
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C'est sur ce point précis (entre autresharry callahan a écrit :Ben disons qu'il applique à bon escient la bonne vieille formule ô combien efficace du "moins on en montre, plus ça fait peur". La sauvagerie est bien restranscrite dans ces tremblements de caméra, ce montage archi cut qui ne nous permet pas vraiment de les voir pour de bon. Ce qui fait que quand ils attaquent, on ne sait pas vraiment ce qu'ils sont, et on a d'une part l'impression de fureur, et de l'autre une peur venant du fait qu'on ne les voit pas vraiment.
Même celui qui est enchaîné est moyennement visible. Et c'est tant mieux là aussi.

De même qu'entre un style 35mm et un style DV/documentaire crado, Boyle ne sait pas choisir entre la suggestion et l'explicite.
Résultat : la scène de l'église est zéro (malheureusement, ce n'est pas notre trouillomètre, mais bien plutôt notre intérêt pour l'"action", qui est à zéro).
Il n'y absolument rien d'effrayant chez ces guignols qui s'agitent frénétiquement et qui sont filmés de telle sorte qu'on ne comprend jamais ce qui se passe à l'écran.
Les séquences de l'escalier et du tunnel sont mieux réussies car elles mettent à profit l'ESPACE et le HORS-CHAMPS (le son comme hors-champs absolu d'un film a priori totalement silencieux aurait été une piste intéressante à utiliser, et fonctionne assez bien dans la dite scène de l'escalier...), ces deux éléments devant absolument être maîtrisés pour qui veut faire un film d'action digne de ce nom.
Quant à l'art de la suggestion, il nécessite une discipline simple qui est de ne jamais montrer le danger directement, et de faire preuve par conséquent d'un minimum d'ingéniosité dans la mise en scène, Cat People de Tourneur étant la référence en la matière.
Danny Boyle est bien loin d'une telle maîtrise, sans parler de la poésie, totalement et désespérément absente de ses films...
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Je me contrefous totalement de la poésie, qui plus est dans un film traitant d'un virus exterminant la race humaine et rendant une partie de celle ci assoiffée de sang et totalement barbare. Je vois mal où caser de la poésie là dedans.
La poésie est absolument absente de L'Inspecteur Harry, ( quoique, je m'imagine bien cueillir des fleurs et en faire des colliers que j'offrirais au lieu de tirer des balles ), il faut donc en conclure que pour cette seule raison, c'est un mauvais film ?
La poésie est absolument absente de L'Inspecteur Harry, ( quoique, je m'imagine bien cueillir des fleurs et en faire des colliers que j'offrirais au lieu de tirer des balles ), il faut donc en conclure que pour cette seule raison, c'est un mauvais film ?
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Harry,
Avec tout le respect que je te dois, et sachant que j'ai sacrément la trouille de me prendre une bastos de ton 44 Magnum
, je trouve assez facile que tu répondes de façon lapidaire à une simple remarque de ma part (l'absence de poésie dans l'univers de Boyle), alors que j'ai fait l'effort d'une argumentation sur tous les autres points que j'ai avancé dans mes posts précédents.
Sinon, excuse-moi de considérer le cinéma comme un art et non une simple machine à créer des sensations. Pour ça, tu peux aller au Futuroscope où tes tripes seront mises à rude épreuve avec forces images tremblées et bon coups de vérins sous le siège...
Et puis, je trouve que c'est carrément réducteur de dire que la poésie se résume à cueillir des fleurs dans un champs
(d'ailleurs Boyle semble avoir une conception de la "poésie" qui se rapproche de la tienne, en témoigne cette scène-cliché avec le cheval chevauchant crinière au vent...).
La poésie, c'est plutôt un acte violent par lequel on fait exploser la structure du langage (qu'il soit verbal, pictural ou musical...) pour créer un monde de sens(ations) radicalement nouveau.
Pour moi, la poésie se retrouve dans le caractère original, voire étrange d'une oeuvre. Et le genre fantastique est par excellence le genre où l'on peut faire du cinéma de poésie.
Des exemples?
- Tourneur, déjà cité...
- Les films de la Hammer, les films de Bava, Argento, DePalma et Tim Burton dans la veine Gothique
- Carpenter, Tobe Hooper, Sam Raimi, Romero dans une veine plus "réaliste"
- etc.
Pour finir, je vais essayer de comparer la première séquence diurne du Halloween de Carpenter avec le réveil du héros dans 28 days later
:
Dans les deux films, la séquence d'introduction est nocturne et violente, et la suivante est censée introduire un effet de contagion de la menace dans le monde diurne.
Dans Halloween, on voit deux jeunes filles qui rentrent chez elles en plan rapproché, elles ont une discussion normale et ce n'est qu'une fois qu'elles sont parvenues chez elles qu'on s'aperçoit par quelques plans de rues désertes que le caractère de plus en plus étrange et pénétrant de la scène venait de ce qu'elles étaient absolument seules pendant tout ce temps.
Dans 28 days later, on est censé découvrir pas à pas avec le héros une ville de Londres totalement déserte. Le problème, c'est qu'elle nous est donnée comme déserte a priori (on dirait que Boyle veut nous épater en nous montrant le Londres touristique sans âme qui vive, mais on sent à chaque instant que les bobbys retiennent la foule des curieux au bout de la rue pour les besoins du film...). Le héros demande inlassablement s'il y a quelqu'un, mais non, il y a juste Boyle et son équipe derrière la caméra qui rigolent.
Du coup, pour créer l'étrangeté, Boyle a recours à la musique qui devient assourdissante, comme aurait dû l'être le silence.
Carpenter clôturait de son côté la séquence avec un thème musical obsédant mais encore assez discret, histoire de diffuser un malaise déjà bien installé.
Ainsi, Carpenter nous donne la sensation que le mal est partout niché dans ce monde apparemment douillet de la banlieue-type américaine. Il fait exploser une scène de type teen-movie en prolongeant avec subtilité le malaise créé par la toute première scène (un meurtrier qui s'échappe).
Boyle demeure littéral et enfile ses gros sabots...
Avec tout le respect que je te dois, et sachant que j'ai sacrément la trouille de me prendre une bastos de ton 44 Magnum

Sinon, excuse-moi de considérer le cinéma comme un art et non une simple machine à créer des sensations. Pour ça, tu peux aller au Futuroscope où tes tripes seront mises à rude épreuve avec forces images tremblées et bon coups de vérins sous le siège...
Et puis, je trouve que c'est carrément réducteur de dire que la poésie se résume à cueillir des fleurs dans un champs

La poésie, c'est plutôt un acte violent par lequel on fait exploser la structure du langage (qu'il soit verbal, pictural ou musical...) pour créer un monde de sens(ations) radicalement nouveau.
Pour moi, la poésie se retrouve dans le caractère original, voire étrange d'une oeuvre. Et le genre fantastique est par excellence le genre où l'on peut faire du cinéma de poésie.
Des exemples?
- Tourneur, déjà cité...
- Les films de la Hammer, les films de Bava, Argento, DePalma et Tim Burton dans la veine Gothique
- Carpenter, Tobe Hooper, Sam Raimi, Romero dans une veine plus "réaliste"
- etc.
Pour finir, je vais essayer de comparer la première séquence diurne du Halloween de Carpenter avec le réveil du héros dans 28 days later

Dans les deux films, la séquence d'introduction est nocturne et violente, et la suivante est censée introduire un effet de contagion de la menace dans le monde diurne.
Dans Halloween, on voit deux jeunes filles qui rentrent chez elles en plan rapproché, elles ont une discussion normale et ce n'est qu'une fois qu'elles sont parvenues chez elles qu'on s'aperçoit par quelques plans de rues désertes que le caractère de plus en plus étrange et pénétrant de la scène venait de ce qu'elles étaient absolument seules pendant tout ce temps.
Dans 28 days later, on est censé découvrir pas à pas avec le héros une ville de Londres totalement déserte. Le problème, c'est qu'elle nous est donnée comme déserte a priori (on dirait que Boyle veut nous épater en nous montrant le Londres touristique sans âme qui vive, mais on sent à chaque instant que les bobbys retiennent la foule des curieux au bout de la rue pour les besoins du film...). Le héros demande inlassablement s'il y a quelqu'un, mais non, il y a juste Boyle et son équipe derrière la caméra qui rigolent.
Du coup, pour créer l'étrangeté, Boyle a recours à la musique qui devient assourdissante, comme aurait dû l'être le silence.
Carpenter clôturait de son côté la séquence avec un thème musical obsédant mais encore assez discret, histoire de diffuser un malaise déjà bien installé.
Ainsi, Carpenter nous donne la sensation que le mal est partout niché dans ce monde apparemment douillet de la banlieue-type américaine. Il fait exploser une scène de type teen-movie en prolongeant avec subtilité le malaise créé par la toute première scène (un meurtrier qui s'échappe).
Boyle demeure littéral et enfile ses gros sabots...

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1. Primo, t'affole pas, j'avais aussi volontairement grossi le trait, mais ce terme de "poésie" m'a beaucoup interpellé.
2. Sur le coup des bobbies qui retiennent les foules, tu as tout faux, Boyle a filmé Londres à 4 ou 5 h du mat', au moment où elle est vraiment déserte. C'est pas du chiqué, il n'y avait vraiment personne dans les rues au moment des prises. D'autant qu'il a volontairement bossé avec un bidget rikiki. Tes remarques sur Boyle et son équipe qui se gondolent me semblent pure affabulation, venant d'un dénigrement profond pour lui.
3. Pour habiles que tes comparaisons Halloween / 28 jours plus tard soient, je ne suis pas convaincu. Dans la salle où je me trouvais, la scène où le héros s'approche d'une voiture "garée" en plein milieu d'un gros rond point et que l'alarme se déclenche, je peux te garantir que toute l'assistance, moi le premier, a fait un bond de deux mètres. Il y avait bien un silence pesant pendant de longues minutes avant.
4. Enfin, les comparaisons sont certes pertinentes, mais je ne partage pas du tout tes conclusions. Tu sembles présenter tes arguments comme étant iréfutables et donc porteurs d'une objectivité. Or l'objectivité n'a pas sa place dans le cinéma, je pense que tu ne me contrediras pas.
Pour ce qui est de la poésie dans le cinéma en général, si je suis ta définition à la lettre, un fim réaliste, pas étrange pour un sou, ne contient pas de poésie. Est il donc bon à jeter aux orties pour cela ?
Tu dis que le cinéma est art. Pas d'accord : le cinéma PEUT être art. Des fois c'est raté, d'autres fois c'est réussi. Mais il n'en reste pas moins que le cinéma est aussi un divertissement, ce qui n'a chez moi rien de péjoratif. Une comédie réussie, qui n'a d'autre but avoué ( et c'est déjà énorme comme but, gueulait fort justement Desproges ) que de divertir et faire rire, sans chercher à faire passer de messages n'a rien de honteux pour moi. Pas plus qu'un film d'arts martiaux réussi, où l'intrigue est parfois mince et la réalisation sans grand génie.
A regarder un divertissement réussi, je prends parfois un grand panard. Cela me suffit largement. Je me vois mal regarder en boucle la trilogie Le Parrain, Dead man, ou les Leone, tous des films que j'adore et / ou respecte infiniment, en faisant fi de tous ces fims moins ambitieux, qui ne cherchent pas à bouleverser le cinéma, mais simplement à donner sincèrement ( c-a-d que l'aspect mercantile n'est pas la motivation primordiale ) un peu de plaisir, de détente au public.
2. Sur le coup des bobbies qui retiennent les foules, tu as tout faux, Boyle a filmé Londres à 4 ou 5 h du mat', au moment où elle est vraiment déserte. C'est pas du chiqué, il n'y avait vraiment personne dans les rues au moment des prises. D'autant qu'il a volontairement bossé avec un bidget rikiki. Tes remarques sur Boyle et son équipe qui se gondolent me semblent pure affabulation, venant d'un dénigrement profond pour lui.
3. Pour habiles que tes comparaisons Halloween / 28 jours plus tard soient, je ne suis pas convaincu. Dans la salle où je me trouvais, la scène où le héros s'approche d'une voiture "garée" en plein milieu d'un gros rond point et que l'alarme se déclenche, je peux te garantir que toute l'assistance, moi le premier, a fait un bond de deux mètres. Il y avait bien un silence pesant pendant de longues minutes avant.
4. Enfin, les comparaisons sont certes pertinentes, mais je ne partage pas du tout tes conclusions. Tu sembles présenter tes arguments comme étant iréfutables et donc porteurs d'une objectivité. Or l'objectivité n'a pas sa place dans le cinéma, je pense que tu ne me contrediras pas.
Pour ce qui est de la poésie dans le cinéma en général, si je suis ta définition à la lettre, un fim réaliste, pas étrange pour un sou, ne contient pas de poésie. Est il donc bon à jeter aux orties pour cela ?
Tu dis que le cinéma est art. Pas d'accord : le cinéma PEUT être art. Des fois c'est raté, d'autres fois c'est réussi. Mais il n'en reste pas moins que le cinéma est aussi un divertissement, ce qui n'a chez moi rien de péjoratif. Une comédie réussie, qui n'a d'autre but avoué ( et c'est déjà énorme comme but, gueulait fort justement Desproges ) que de divertir et faire rire, sans chercher à faire passer de messages n'a rien de honteux pour moi. Pas plus qu'un film d'arts martiaux réussi, où l'intrigue est parfois mince et la réalisation sans grand génie.
A regarder un divertissement réussi, je prends parfois un grand panard. Cela me suffit largement. Je me vois mal regarder en boucle la trilogie Le Parrain, Dead man, ou les Leone, tous des films que j'adore et / ou respecte infiniment, en faisant fi de tous ces fims moins ambitieux, qui ne cherchent pas à bouleverser le cinéma, mais simplement à donner sincèrement ( c-a-d que l'aspect mercantile n'est pas la motivation primordiale ) un peu de plaisir, de détente au public.
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