Robert Rossen (1908-1966)
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Robert Rossen (1908-1966)
EDIT DE LA MODERATION:
Vous pouvez aussi consulter le topic dédié à Ceux de Cordura (1959)
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Alexandre le grand: réalisation pachydermique de Rossen, avec des scénes de combat ultra-mal filmées et incroyablement plan-plan, preuve que Rossen n'est absolument pas l'homme de la situation pour ce genre de film.
Seule la premiére partie composée des rapports entre Alexandre et son pére vaut le coup d'oeil, le reste est d'une lourdeur sans nom, et à part Burton l'interprétation générale est vraiment faiblarde.
La phrase finale enfonce le tout "parmis toutes les créations de l'univers, l'homme en est la plus grande des merveilles"
Ben voyons il en a d'autres des comme ca le pére Rossen après avoir vu la folie d'un homme prés à tout pour conquérir le monde et assouvir son égo démesuré, faut pas trembler du menton pour nous sortir ca.
La version de Stone divise beaucoup, mais elle ne pourra pas etre plus bousouflée que celle de Rossen...
Vous pouvez aussi consulter le topic dédié à Ceux de Cordura (1959)
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Alexandre le grand: réalisation pachydermique de Rossen, avec des scénes de combat ultra-mal filmées et incroyablement plan-plan, preuve que Rossen n'est absolument pas l'homme de la situation pour ce genre de film.
Seule la premiére partie composée des rapports entre Alexandre et son pére vaut le coup d'oeil, le reste est d'une lourdeur sans nom, et à part Burton l'interprétation générale est vraiment faiblarde.
La phrase finale enfonce le tout "parmis toutes les créations de l'univers, l'homme en est la plus grande des merveilles"
Ben voyons il en a d'autres des comme ca le pére Rossen après avoir vu la folie d'un homme prés à tout pour conquérir le monde et assouvir son égo démesuré, faut pas trembler du menton pour nous sortir ca.
La version de Stone divise beaucoup, mais elle ne pourra pas etre plus bousouflée que celle de Rossen...
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belle soirée naphta avec
BODY & SOUL (SANG ET OR) de Robert Rossen
Film de boxe, qu'on pourrait assimiler au film noir, avec un héros qui perd ses repères pour l'appat du gain, un sous-texte presque biblique, avec ses péchés et ses rédemptions. Belle prestation de John Garfield (que j'apprécie décidément beaucoup), très jolie Hazel Brooks au passage. Belle photo de James Wong Howe, magnifiée par la très belle copie proposée sur le dvd Wild Side (je ne dis pas ça souvent avec Wild Side pour ses films américains, pourtant...). Beaux contrastes, beau piqué, images stables. Bravo.
Un bonus moyen avec Pierre Rissient fait suite à un extrait très intéressant de l'émission CINEMA CINEMAS, l'interview du scénariste/réalisateur Abraham Polonski.
BODY & SOUL (SANG ET OR) de Robert Rossen
Film de boxe, qu'on pourrait assimiler au film noir, avec un héros qui perd ses repères pour l'appat du gain, un sous-texte presque biblique, avec ses péchés et ses rédemptions. Belle prestation de John Garfield (que j'apprécie décidément beaucoup), très jolie Hazel Brooks au passage. Belle photo de James Wong Howe, magnifiée par la très belle copie proposée sur le dvd Wild Side (je ne dis pas ça souvent avec Wild Side pour ses films américains, pourtant...). Beaux contrastes, beau piqué, images stables. Bravo.
Un bonus moyen avec Pierre Rissient fait suite à un extrait très intéressant de l'émission CINEMA CINEMAS, l'interview du scénariste/réalisateur Abraham Polonski.
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+1. Ci-joint http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... n+garfieldNestor Almendros a écrit : BODY & SOUL (SANG ET OR) de Robert Rossen
Film de boxe, qu'on pourrait assimiler au film noir, avec un héros qui perd ses repères pour l'appat du gain, un sous-texte presque biblique, avec ses péchés et ses rédemptions. Belle prestation de John Garfield (que j'apprécie décidément beaucoup
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Robert Rossen
Suite à ma redécouverte du film "Les Fous du roi" passé naguère un soir sur une chaîne nationale (ne me demandez pas laquelle ) Je constate que sur ce forum le nom de ce metteur en scène n'est pas souvent évoqué.
Donc acte !
Réalisateur américain (1908-1966). Après des études supérieures à l'Université de New-York, il commença à s'intéresser au théâtre et participa à des représentations données dans le cadre de l'Université. En 1929, il s'installa à Broadway et devint auteur et metteur en scène professionnel. Le succès obtenu par sa pièce <The body beautifuld> lui vaut un contrat avec la Warner, qui l'engagea comme scénariste. Il travailla dans ce domaine pour Raoul Walsh (The roaring twenties), John Huston (Le Trésor de la Sierra Madre) et divers autres réalisateurs. Il aborda la réalisation en 1947 avec "L'heure du crime"
Son film suivant sur le monde de la boxe Sang et or (Body and soul) impose son style de mise en scène de qualité, où souvent pointe l'amertume.
En 49, il met en scène "Les Fous du roi" oeuvre maîtresse de sa filmographie que l'on peut classer aux côtés de L'Arnaqueur (1961) avec Paul Newman. Les Fous du roi est un film puissant, corrosif envers le système politique américain, qui décortique le bien du mal d'un homme (Broderick Crawford )
Ses autres films : La Corrida de la peur, 1951; Mambo, 1954; Une île au soleil, 1957; Ceux de Cordura, 1959; et Lilith, 1963.
Donc acte !
Réalisateur américain (1908-1966). Après des études supérieures à l'Université de New-York, il commença à s'intéresser au théâtre et participa à des représentations données dans le cadre de l'Université. En 1929, il s'installa à Broadway et devint auteur et metteur en scène professionnel. Le succès obtenu par sa pièce <The body beautifuld> lui vaut un contrat avec la Warner, qui l'engagea comme scénariste. Il travailla dans ce domaine pour Raoul Walsh (The roaring twenties), John Huston (Le Trésor de la Sierra Madre) et divers autres réalisateurs. Il aborda la réalisation en 1947 avec "L'heure du crime"
Son film suivant sur le monde de la boxe Sang et or (Body and soul) impose son style de mise en scène de qualité, où souvent pointe l'amertume.
En 49, il met en scène "Les Fous du roi" oeuvre maîtresse de sa filmographie que l'on peut classer aux côtés de L'Arnaqueur (1961) avec Paul Newman. Les Fous du roi est un film puissant, corrosif envers le système politique américain, qui décortique le bien du mal d'un homme (Broderick Crawford )
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Ses autres films : La Corrida de la peur, 1951; Mambo, 1954; Une île au soleil, 1957; Ceux de Cordura, 1959; et Lilith, 1963.
- Ann Harding
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Je dois avouer avoir souvent été très déçue par ce metteur en scène. Il s'attaque souvent à des sujets ardus qui sont très alléchants sur le papier, mais, son style m'a toujours semblé terriblement lourd.
Alexander The Great, malgré une distribution en tout point excellente, est un cas d'espèce! They Came to Cordura qui traite de la lâcheté avec Cooper dans un rôle inhabituel est plus réussi, mais, pêche par les mêmes faiblesses. Je n'ai pas vu Body and Soul qui est probablement meilleur.
Alexander The Great, malgré une distribution en tout point excellente, est un cas d'espèce! They Came to Cordura qui traite de la lâcheté avec Cooper dans un rôle inhabituel est plus réussi, mais, pêche par les mêmes faiblesses. Je n'ai pas vu Body and Soul qui est probablement meilleur.
- AtCloseRange
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AtCloseRange a écrit :J'ai surtout envie de voir Body and Soul et Lilith.
Pourtant, ni L'Arnaqueur, ni Les Fous du Roi ne m'ont emballé plus que ça.
Je m'ennuie pas mal à chaque vision de L'Arnaqueur qui est pourtant souvent considéré comme un chef d'oeuvre.
Revu cet après-midi Les Fous du roi dont le sujet m'a passionné de bout en bout sans que j'éprouve une forme d'ennui. Quant à L'Arnaqueur et, malgré le fait que je ne l'aie pas revu depuis fort longtemps, j'en conserve un souvenir très fort dans mon subconscient!
- Watkinssien
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Oui c'est vrai et en y regardant de plus près, j'aimerais revoir certains de ses films.Randolph Carter a écrit :+10,mais Lilith fut un film trés apprécié des cinéphiles français dans les années 70...Watkinssien a écrit :Un cinéaste sutout cérébral, puissant directeur d'acteur.
Le seul film que j'aime c'est The Hustler, puissante chronique.
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- AlexRow
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Je n'ai vu jusqu'ici, qu'un film du réalisateur, mais il m'a impressionné au point qu'aujourd'hui, il me tarde de choper les dvd de Body and Soul, Ceux de Cordura ou Les Fous du roi (très dur à trouver celui là). Ce film, c'est The Hustler, d'une beauté visuelle réellement bluffante (certains justement reprocherons une esthétique trop appuyée) et d'une fougue qui à la fois en font un des meilleurs films de 60's et de Rossen un grand (même si je n'ai vu que ce film ci, il faudrait être aveugle en le regardant pour ne pas y voir un talent indéniable de mise en scène).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)