John Carpenter
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- Mogul
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Sérieusement, Tarantino et Bay n'ont fait chacun qu'un seul bon film.
Tous deux ne croient pas à une seule seconde à leurs histoires ou leurs personnages hauts en couleur bien artificiels. Chacun dans leur registre, mais le résultat est le même : Ils se fichent bien de la crédibilité et de la cohérence de leurs persos, d'ou une certaine condescendance de leur part. Ce qui compte c'est d'en envoyer un max.
Tous deux cultivent le "Regardez comme c'est bien fait!", bay se pignole certes beaucoup plus au SFX quand Tarantino aligne les situations ridicules et forcées.
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Dans cet espace au dessus, vous pouvez balancez vos tomates pourries .
Tous deux ne croient pas à une seule seconde à leurs histoires ou leurs personnages hauts en couleur bien artificiels. Chacun dans leur registre, mais le résultat est le même : Ils se fichent bien de la crédibilité et de la cohérence de leurs persos, d'ou une certaine condescendance de leur part. Ce qui compte c'est d'en envoyer un max.
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Si dans Pulp il y a en effet un désir d'en mettre plein la vue, tant que c bien fait(ce ki est subjectif je te l'accorde), ça ne me gêne pas, car au contraire j'ai trouvé que sa réalisation, aussi clinquante qu'elle soit, était toujours au service de l'histoire et des personnages, auxquels il laisse du temps pour respirer, pour exister(ah qu'est-ce qu'elle est bien filmée Uma, et l'image d'elle attablée au Jackrabbit Slim est restée dans les mémoires, d'ailleurs elle était même dans mon bouquin de français de cette année. Et quand elle danse avant son overdose, j'ai vraiment été ébloui!). Les situations sont peut-être peu crédibles, mais comme elles étaient bien racontées, je ne me suis pas posé la question si c'était crédible ou pas. Je les suivais avec jubilation c tout.T R O M A a écrit :Sérieusement, Tarantino et Bay n'ont fait chacun qu'un seul bon film.
Tous deux ne croient pas à une seule seconde à leurs histoires ou leurs personnages hauts en couleur bien artificiels. Chacun dans leur registre, mais le résultat est le même : Ils se fichent bien de la crédibilité et de la cohérence de leurs persos, d'ou une certaine condescendance de leur part. Ce qui compte c'est d'en envoyer un max.
Tous deux cultivent le "Regardez comme c'est bien fait!", bay se pignole certes beaucoup plus au SFX quand Tarantino aligne les situations ridicules et forcées.
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Je n'ai pas vu encore de virtuosité en l'air chez Tarantino. Par ex, dans Jackie Brown, le fait qu'il repasse 3 fois la scène de l'échange de 3 points de vue différents, ça n'a rien de gratuit. C'était le meilleur moyen de raconter l'histoire, afin que l'on puisse suivre tous les personnages et se rendre compte de l'enjeu.
Non t'auras pas le droit à mes tomates!!
- harry callahan
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Tu pourrais me dire quel est le bon film qu'aurait fait Bay, par exemple. Je sens que vais bien me bidonner ........T R O M A a écrit :qu'est ce que je vais bien pouvoir inventer maintenant ? oh, voilà que je pense tout haut...
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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je pense à Rock de mon côté qui pour moi est de loin, mais alors très loin, son meilleur film. Un film d'action bien mené qui profite bien de ses acteurs et qui va à 100 à l'heure. J'aime beaucoup ce film contrairement au reste de la filmo de Bay.harry callahan a écrit :Tu pourrais me dire quel est le bon film qu'aurait fait Bay, par exemple. Je sens que vais bien me bidonner ........T R O M A a écrit :qu'est ce que je vais bien pouvoir inventer maintenant ? oh, voilà que je pense tout haut...
Taper si ça vous chantent
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Tout à fait d'accord avec toi.johndoe_df a écrit :je pense à Rock de mon côté qui pour moi est de loin, mais alors très loin, son meilleur film. Un film d'action bien mené qui profite bien de ses acteurs et qui va à 100 à l'heure. J'aime beaucoup ce film contrairement au reste de la filmo de Bay.harry callahan a écrit : Tu pourrais me dire quel est le bon film qu'aurait fait Bay, par exemple. Je sens que vais bien me bidonner ........
Taper si ça vous chantent
Par contre, je ne supporte pas Armagedon, bien trop histérique pour moi.
- harry callahan
- Mogul
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Rock est pour moi en tous points aussi mauvais que le reste de Bay / Bruckheimer. Je ne vois strictement rien qui puisse le distinguer de la masse informe et prémâchée pour ados décérébrés qu'il pond au kilomètre.
PS : "esssaie encore une fois".
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- harry callahan
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Invasion Los Angeles : dur d'imaginer film plus jusqu'au boutiste et critique sur la politique américaine, la propagande insidieuse, la dénonciation des classes dirigeantes. Incroyable qu'un film aussi clairement rentre dans le lard ait pu être distribué. On retrouve les bons ingrédients du Carpenter rageur, un héros uniquement intéressé par une chose, sa propre survie et son combat.
Quelques scèes très réussies, la grosse baston dans la ruelle, la scène dans la banque ( "I have come here to chew bubble gum and kick ass ... and I'm out of bubble gum !" ), l'épilogue 100 % pur carpenter.
Du tout bon, et quelle claque dans le message. En plus, pas besoin de décodeur pour le coup.
8,75/10
Quelques scèes très réussies, la grosse baston dans la ruelle, la scène dans la banque ( "I have come here to chew bubble gum and kick ass ... and I'm out of bubble gum !" ), l'épilogue 100 % pur carpenter.
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Ce que je préfère dans le film c'est quand Nada porte pour la première fois les lunettes. La mise en scène ne repose alors que sur des simples champs / contrechamps. C'est très amusant à regarder en plus d'être le moment le plus immédiatement critique du film envers la société capitaliste.harry callahan a écrit :Invasion Los Angeles : dur d'imaginer film plus jusqu'au boutiste et critique sur la politique américaine, la propagande insidieuse, la dénonciation des classes dirigeantes. Incroyable qu'un film aussi clairement rentre dans le lard ait pu être distribué. On retrouve les bons ingrédients du Carpenter rageur, un héros uniquement intéressé par une chose, sa propre survie et son combat.
Quelques scèes très réussies, la grosse baston dans la ruelle, la scène
il est a noté qu'en interview, carpenter affirme aimer l'argent, d'être heureux de vivre en amérique et de se plaire dans le système capitaliste. Mais ceci n'empêchant pas d'en dénoncer les travers. Il refuse qu'on le prenne pour un cinéaste de gauche.
Il a d'ailleurs un discours qui se rapproche de Charlton Heston sur la violence aux états unis. Prochaine victime de Michael Moore?
Sinon dans la même veine il y a eu Matrix. Je suppute que les Wachowski font référence au film à travers les lunettes noires que porte les héros.
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Carpenter dit beaucoup moins de conneries que Heston, il aime son pays mais est lucide sur celui ci ce qui est quand meme tout à son honneurTuck pendleton a écrit : il est a noté qu'en interview, carpenter affirme aimer l'argent, d'être heureux de vivre en amérique et de se plaire dans le système capitaliste. Mais ceci n'empêchant pas d'en dénoncer les travers. Il refuse qu'on le prenne pour un cinéaste de gauche.
Il a d'ailleurs un discours qui se rapproche de Charlton Heston sur la violence aux états unis. Prochaine victime de Michael Moore?
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin : à première vue le cocktail Carpenter + gros studios + traditions et mythes chinois + comédie fantastique + héros Gaston Lagaffe présentait toutes les caractéristiques pour faire un grand foutoir abominable. Il n'en est rien. Kurt Russel et son personnage sont hilarants, toujours un train de retard, des considérations ultra terre à terre et des gaffes en pagaille.
Les effets spéciaux, costumes et décors sont diablement réussis, quand on compare avec SOS Fantômes sorti à la même époque c'est du kif kif. Les décors sont mêmes plus beaux et plus fournis ici. J'ai vraiment eu l'impression de voir les meilleurs aspects du film d'Ivan Reitman dans celui ci, combinés à une histoire hautement casse gueule : fantômes chinois et anti héros américan crétinoïde au milieu des années 80, fallait vraiment être un franc tireur à la Carpenter pour oser faire ça et réussir aussi brillament.
Un film qui par certains côtés a 15 ans d'avance sur la production américaine ( kung fu, câbles, combats dans les airs .... ).
En bref, un plaisir permanent pour un film qui aurait pu être une abomination tant les influences et les souhaits de Carpenter sont nombreux et disparates. Encore un grand merci à lui pour refuser obstinément de nous servir un happy end. Divertissement de grande classe, pari très risqué et remporté haut la main, malheureusement du "seul" point de vue artistique étant donné que le film a semblé déconcerter public et studios, qui ont définitivement rangé le père John dans la catégorie de tricards.
8,75/10
Les effets spéciaux, costumes et décors sont diablement réussis, quand on compare avec SOS Fantômes sorti à la même époque c'est du kif kif. Les décors sont mêmes plus beaux et plus fournis ici. J'ai vraiment eu l'impression de voir les meilleurs aspects du film d'Ivan Reitman dans celui ci, combinés à une histoire hautement casse gueule : fantômes chinois et anti héros américan crétinoïde au milieu des années 80, fallait vraiment être un franc tireur à la Carpenter pour oser faire ça et réussir aussi brillament.
Un film qui par certains côtés a 15 ans d'avance sur la production américaine ( kung fu, câbles, combats dans les airs .... ).
En bref, un plaisir permanent pour un film qui aurait pu être une abomination tant les influences et les souhaits de Carpenter sont nombreux et disparates. Encore un grand merci à lui pour refuser obstinément de nous servir un happy end. Divertissement de grande classe, pari très risqué et remporté haut la main, malheureusement du "seul" point de vue artistique étant donné que le film a semblé déconcerter public et studios, qui ont définitivement rangé le père John dans la catégorie de tricards.
8,75/10
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