Pas au courant mais il me faut des sous titres français donc j'attend le Carlottatakezo a écrit :Déjà dispo chez Criterion. Mais tu dois déjà être au courant.Jeremy Fox a écrit :Les forbans de la nuit surtout (son chef-d'oeuvre), est prévu pour cette année
Jules Dassin (1911-2008)
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Vi, moi aussi.Jeremy Fox a écrit : Pas au courant mais il me faut des sous titres français donc j'attend le Carlotta
The gospel was told, some souls it swallowed whole
Mentally they fold, and they eventually sold
Their life and times, deadly like the virus design
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Wu.
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Apparemment, les critiques sur le web n'ont pas l'air très enthousiastes : La mise en scène est faible, prétentieuse, décevante. On attendait mieux de Jules Dassin («Les Forbans de la nuit», «Topkapi») et de son adaptation du beau roman de Kazantzakis.bogart a écrit :je profite de la diffusion de ce soir du film "Celui qui doit mourir" pour quémander un ou des avis ...
En ce qui me concerne, je ne peux pas juger car, comme toi, ce sera une découverte...
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Re: Jules Dassin
bogart a écrit :Un peu oublié de nos jours, Jules Dassin a marqué de son talent le film noir policier par sa trilogie <américaine> de 1947 à 1949 :
1947 Les Démons de la Liberté (Brute Force).
1948 La Cité sans voiles (The Naked City).
1949 Les bas-fonds de Frisco (Thieves'Highway).
Info connue de tous mais pour rappel : Ces deux films (soulignés) font parti du coffret "Jules Dassin", édité par Wild Side Vidéo en date du 6 décembre 2005.
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Du rififi chez les hommes - Jules Dassin - 1955 - 7,5/10
Polar noir par excellence. Ecrin de joyeusetés écrites par Auguste Le Breton lui même (co-adaptation d'un de ses romans). Une bande de voyous font un casse de bijoux mais se font doubler par une autre bande rivale. Ca défouraille à tout va. Sur une belle musique de Georges Auric (à noter le n° chanté par Magali Noël l'ersatz français de Sophia Loren... avis perso). Quelques plans magnifiques de Paris. Froideur de l'atmosphère rehaussée par les chaussées pleines de pluie (ça pleut ça mouille mais ce n'est pas la fête à la cagouille). Par le faciès en acier trempé d'un Jean Servais tranchant. Maousse costaud.
Un film qui pourrait heurter la sensibilité féminine tant les femmes subissent le joug d'une virilité peu avare en coup de ceintures.
Polar noir par excellence. Ecrin de joyeusetés écrites par Auguste Le Breton lui même (co-adaptation d'un de ses romans). Une bande de voyous font un casse de bijoux mais se font doubler par une autre bande rivale. Ca défouraille à tout va. Sur une belle musique de Georges Auric (à noter le n° chanté par Magali Noël l'ersatz français de Sophia Loren... avis perso). Quelques plans magnifiques de Paris. Froideur de l'atmosphère rehaussée par les chaussées pleines de pluie (ça pleut ça mouille mais ce n'est pas la fête à la cagouille). Par le faciès en acier trempé d'un Jean Servais tranchant. Maousse costaud.
Un film qui pourrait heurter la sensibilité féminine tant les femmes subissent le joug d'une virilité peu avare en coup de ceintures.
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Les Bas Fonds de Frisco de Jules Dassin (1949)
Superbe film noir se déroulant dans le milieu des Halles de San Francisco où l'on suit la vengeance de Richard Conte, ancien soldat cherchant à venger son père rendu infirme suite à une transaction malheureuse avec un odieux maraicher incarné par Lee J.Cobb. Le cadre est décrit avec un réalisme saisissant et on a aucune peine à croire à cette histoire de racket au fruit et légumes. Truffé de trognes patibulaire et avides le film evite le manicheisme, les personnages en apparences les plus pourri (comme un attachant camionneur arnaqueur) etant capable de loyauté et les plus sains (la fiancé de Richard Conte) s'averant etre égoïste et interessé. Les personnages principaux sont très bien ecrits notamment l'arnaqueuse ffaussement froide jouées par Valentina Cortesa et Richard Conte livre une superbe prestation en boule de nerf dure à cuire. 5/6
Superbe film noir se déroulant dans le milieu des Halles de San Francisco où l'on suit la vengeance de Richard Conte, ancien soldat cherchant à venger son père rendu infirme suite à une transaction malheureuse avec un odieux maraicher incarné par Lee J.Cobb. Le cadre est décrit avec un réalisme saisissant et on a aucune peine à croire à cette histoire de racket au fruit et légumes. Truffé de trognes patibulaire et avides le film evite le manicheisme, les personnages en apparences les plus pourri (comme un attachant camionneur arnaqueur) etant capable de loyauté et les plus sains (la fiancé de Richard Conte) s'averant etre égoïste et interessé. Les personnages principaux sont très bien ecrits notamment l'arnaqueuse ffaussement froide jouées par Valentina Cortesa et Richard Conte livre une superbe prestation en boule de nerf dure à cuire. 5/6
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LES BAS FONDS DE FRISCO
LEGERS SPOILERS
Pareil que Profondo. Film très réussi qui touche à la fois à la peinture sociale, au drame, et un peu au film noir. Un héros moralement juste croise sur sa route différents personnages à la loyauté fragile. Tous ces hommes vivent pour leur seul compte et n'hésitent pas à trahir ou faire des coups bas pour emporter le morceau. C'est l'argent qui est l'un des centres du récit: il pourrit les relations entre tous ces personnages, c'est l'élément qui les pousse à agir de façon immorale. Les cas extrêmes étant les accidents provoqués pour éviter de rembourser, ou quand ils vont récupérer les pommes tombées après la chute du camion.
Au milieu de tout ça on a une sorte d'ange protecteur incarné par ce personnage de prostituée qui prévient le héros des dangers qu'il court, ou qui l'aide à se sortir de certaines situations (c'est elle qui facilite la fin de l'histoire en appelant la police par exemple). Je ne suis pas branché religion mais cet aspect protecteur ainsi que d'autres éléments de l'histoire me font penser qu'il y a peut-être une forte référence biblique derrière tout ça (peut-être y a-t-il un parcours initiatique du héros, ou quelques chose comme ça).
Master Fox correct mais je tique (comme souvent) sur le manque de définition bien dommageable et récurrent chez cet éditeur. On n'est pas au niveau des FORBANS DE LA NUIT paru chez Carlotta. Avec la Fox, de toutes façon c'est la tombola . L'image reste quand même grandement acceptable, sauf sur ce point.
LEGERS SPOILERS
Pareil que Profondo. Film très réussi qui touche à la fois à la peinture sociale, au drame, et un peu au film noir. Un héros moralement juste croise sur sa route différents personnages à la loyauté fragile. Tous ces hommes vivent pour leur seul compte et n'hésitent pas à trahir ou faire des coups bas pour emporter le morceau. C'est l'argent qui est l'un des centres du récit: il pourrit les relations entre tous ces personnages, c'est l'élément qui les pousse à agir de façon immorale. Les cas extrêmes étant les accidents provoqués pour éviter de rembourser, ou quand ils vont récupérer les pommes tombées après la chute du camion.
Au milieu de tout ça on a une sorte d'ange protecteur incarné par ce personnage de prostituée qui prévient le héros des dangers qu'il court, ou qui l'aide à se sortir de certaines situations (c'est elle qui facilite la fin de l'histoire en appelant la police par exemple). Je ne suis pas branché religion mais cet aspect protecteur ainsi que d'autres éléments de l'histoire me font penser qu'il y a peut-être une forte référence biblique derrière tout ça (peut-être y a-t-il un parcours initiatique du héros, ou quelques chose comme ça).
Master Fox correct mais je tique (comme souvent) sur le manque de définition bien dommageable et récurrent chez cet éditeur. On n'est pas au niveau des FORBANS DE LA NUIT paru chez Carlotta. Avec la Fox, de toutes façon c'est la tombola . L'image reste quand même grandement acceptable, sauf sur ce point.
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Jamais le dimanche de Jules Dassin (1960)
Bien décevant pour du Dassin qui m'avait habitué à mieux. Un festival de cliché sur les grecs qui se veulent pittoresque mais sont surtout caricatural, ces derniers passant leurs temps à boire, danser et aller à la plage. A tout cela se mêle un récit façon pygmalion mollement mené et on ressent un peu le même soucis que devant un "Irma La douce" même dans le contexte avec cette prostitué toute heureuse et fière d'aller au turbin. Acteurs dans l'ensemble assez insupportable surtout que j'ai été obligé de le voir en vf avec des doubleurs qui mêlent accent du sud et corses pour figuerer l'accent grec... Reste Melina Mercouri débordante de joie de vivre mais ça ne suffit pas à faire un bon film. 2/6
Bien décevant pour du Dassin qui m'avait habitué à mieux. Un festival de cliché sur les grecs qui se veulent pittoresque mais sont surtout caricatural, ces derniers passant leurs temps à boire, danser et aller à la plage. A tout cela se mêle un récit façon pygmalion mollement mené et on ressent un peu le même soucis que devant un "Irma La douce" même dans le contexte avec cette prostitué toute heureuse et fière d'aller au turbin. Acteurs dans l'ensemble assez insupportable surtout que j'ai été obligé de le voir en vf avec des doubleurs qui mêlent accent du sud et corses pour figuerer l'accent grec... Reste Melina Mercouri débordante de joie de vivre mais ça ne suffit pas à faire un bon film. 2/6
- murphy
- Ray Charles
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Commissaire Juve a écrit : Dans mon entrée, j'ai carrément une affiche (belge) originale de ce film (pas donnée à l'époque de l'achat !) Le dessin n'est pas génial, génial... mais c'est tout ce qu'il y a derrière qui compte !
Sinon, je viens de voir "les démons de la liberté" et ma foi, j'ai trouvé ça plutôt pas mal malgré les critiques mitigées que j'ai pu lire içi ou là. Malgré effectivement quelques flash backs inutiles (mais qui ne s'éternisent pas, on est pas non plus dans Lost), la fin Not Happy End m'a assez enthousiasmé.
Les Forbans de la Nuit, je vous conseille également le livre de Gerald Kersh, il est plutot pas mal pour une série noire (ce qui est loin d'être toujours le cas)