John Carpenter
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- David O. Selznick
- Messages : 12066
- Inscription : 14 avr. 03, 11:32
- Localisation : Une poche pour la chocolatine ?
John Carpenter
EDIT DE LA MODERATION:
Vous pouvez consulter les différents topics consacrés au réalisateur
Assaut (1976)
New York, 1997 (1981)
The thing (1982)
Christine (1983)
Starman (1984)
Prince des ténèbres (1987)
Les aventures d'un homme invisible (1992)
L'antre de la folie (1994)
Ghosts of Mars (2001)
un débat New York 1997 ou Los Angeles 2013?
Votre héros Carpenterien préféré
John Carpenter et Franka Potente sur Arte (2004)
des TOP ici, ici, et là, ainsi qu'un TOP 5 ici.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Village of the Damned (John Carpenter) : en tant que fan de Carpy je me suis fait un plaisir immense en découvrant ce remake (qui plus est, sur un dvd de trés bonne qualité). L'ambiance y est encore une fois oppressante, on a droit à des plans sublimes (la ville endormie), et une musique encore une fois simpliste mais efficace. On peut juste lui reprocher un casting un peu léger : mis à part Kirstie Alley les autres comédiens ont peu de charisme.
7/10
Vous pouvez consulter les différents topics consacrés au réalisateur
Assaut (1976)
New York, 1997 (1981)
The thing (1982)
Christine (1983)
Starman (1984)
Prince des ténèbres (1987)
Les aventures d'un homme invisible (1992)
L'antre de la folie (1994)
Ghosts of Mars (2001)
un débat New York 1997 ou Los Angeles 2013?
Votre héros Carpenterien préféré
John Carpenter et Franka Potente sur Arte (2004)
des TOP ici, ici, et là, ainsi qu'un TOP 5 ici.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Village of the Damned (John Carpenter) : en tant que fan de Carpy je me suis fait un plaisir immense en découvrant ce remake (qui plus est, sur un dvd de trés bonne qualité). L'ambiance y est encore une fois oppressante, on a droit à des plans sublimes (la ville endormie), et une musique encore une fois simpliste mais efficace. On peut juste lui reprocher un casting un peu léger : mis à part Kirstie Alley les autres comédiens ont peu de charisme.
7/10
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
tout pareil, un Carpenter vraiment sympathiqueGeorge Kaplan a écrit :Village of the Damned (John Carpenter) : en tant que fan de Carpy je me suis fait un plaisir immense en découvrant ce remake (qui plus est, sur un dvd de trés bonne qualité). L'ambiance y est encore une fois oppressante, on a droit à des plans sublimes (la ville endormie), et une musique encore une fois simpliste mais efficace. On peut juste lui reprocher un casting un peu léger : mis à part Kirstie Alley les autres comédiens ont peu de charisme.
7/10
-
- Mister Ironbutt 2005
- Messages : 7489
- Inscription : 13 avr. 03, 09:15
Je trouve pourtant Christopher Reeves très bon dedans... Et Mark Hamill en religieu, c'est pas mal non plus!George Kaplan a écrit :Village of the Damned (John Carpenter) : en tant que fan de Carpy je me suis fait un plaisir immense en découvrant ce remake (qui plus est, sur un dvd de trés bonne qualité). L'ambiance y est encore une fois oppressante, on a droit à des plans sublimes (la ville endormie), et une musique encore une fois simpliste mais efficace. On peut juste lui reprocher un casting un peu léger : mis à part Kirstie Alley les autres comédiens ont peu de charisme.
7/10
John Carpenter
Trop bon, la petite phrase qui conclut la présentation de son NY97 par John Carpenter sur le tout frais DVD de Studio Canal / Cahiers du Cinéma: "Kurt Russel et moi sommes devenus amis au fil des années, bien qu'étant aux opposés politiquement. Disons qu'il est à la droite d'Attila le Hun et que moi je suis beaucoup beaucoup plus à gauche"
Effectivement, après une bonne rasade de They Live et de NY97, Carpenter se révèle un formidable antidote à l'Amérique Reaganienne (la fin de NY97 est d'un nihilisme proche de l'anarchie), ou façon Bush (They Live, attaque frontale des yuppies capitalistes qui laissent sur le bord de la route toute une partie défavoriése des Etats-Unis).
Perso, je suis plus que preneur
Désolé d'introduire un peu de politique dans ce forum ciné, mais je trouvais la petite phrase de Carpie tellement marrante que j'y suis allé de mon topic
Effectivement, après une bonne rasade de They Live et de NY97, Carpenter se révèle un formidable antidote à l'Amérique Reaganienne (la fin de NY97 est d'un nihilisme proche de l'anarchie), ou façon Bush (They Live, attaque frontale des yuppies capitalistes qui laissent sur le bord de la route toute une partie défavoriése des Etats-Unis).
Perso, je suis plus que preneur
Désolé d'introduire un peu de politique dans ce forum ciné, mais je trouvais la petite phrase de Carpie tellement marrante que j'y suis allé de mon topic
-
- Régisseur
- Messages : 3409
- Inscription : 13 avr. 03, 10:25
- Localisation : Moulès (13)
Carpenter me manque.
Verhoeven se fait trop rare.
Les films américains en particulier, récents semblent tous frappés des mêmes prétentions : Emphase et fausse naïveté conjuguée a une éminente précision technique (les sfx entre autres). Chaque plan doit justifier le cachet des acteurs, le cout du film. On ne dit plus "qu'est ce que c'est bien!" mais "qu'est ce que c'est bien fait!". La nuance est de taille, non ? Ajoutez à cela le conservatisme, la pruderie, la pusillanimité des enjeux commerciaux, et vous obtenez un cinéma absolument pas dupe, aussi cynique que son spectateur, le tout renforcé par pleins de clin d'oeils et de références comme autant d'os qu'on jette à un chien. Tarantino ou Michel bay ça devient la même chose, car leur condescendance pour le spectateur transpire sur toute la pellicule (moins dans jacky brown, allez!). Le fun et la technologie pour fabriquer des sensations fortes aussi profondes qu'une attraction eurodisney. Un cinéma qui prend toutes les distances et les pincettes nécessaires pour parler de son sujet sans se salir. Oh, à ce stade, ce n'est pas propre au cinéma américain, mais c'est le plus visuellement parlant.
Carpenter, revient !!!
Verhoeven se fait trop rare.
Les films américains en particulier, récents semblent tous frappés des mêmes prétentions : Emphase et fausse naïveté conjuguée a une éminente précision technique (les sfx entre autres). Chaque plan doit justifier le cachet des acteurs, le cout du film. On ne dit plus "qu'est ce que c'est bien!" mais "qu'est ce que c'est bien fait!". La nuance est de taille, non ? Ajoutez à cela le conservatisme, la pruderie, la pusillanimité des enjeux commerciaux, et vous obtenez un cinéma absolument pas dupe, aussi cynique que son spectateur, le tout renforcé par pleins de clin d'oeils et de références comme autant d'os qu'on jette à un chien. Tarantino ou Michel bay ça devient la même chose, car leur condescendance pour le spectateur transpire sur toute la pellicule (moins dans jacky brown, allez!). Le fun et la technologie pour fabriquer des sensations fortes aussi profondes qu'une attraction eurodisney. Un cinéma qui prend toutes les distances et les pincettes nécessaires pour parler de son sujet sans se salir. Oh, à ce stade, ce n'est pas propre au cinéma américain, mais c'est le plus visuellement parlant.
Carpenter, revient !!!
-
- Freddie Mercury
- Messages : 1139
- Inscription : 12 avr. 03, 23:16
- Localisation : Chez Jeanne Mas.
Re: John Carpenter, cinéaste politique...
Tu es sur que Carpenter est un cinéaste politique ? Je pense qu'il s'agit là d'une libre interpretation de ta part concernant son oeuvre...Margo a écrit :Trop bon, la petite phrase qui conclut la présentation de son NY97 par John Carpenter sur le tout frais DVD de Studio Canal / Cahiers du Cinéma: "Kurt Russel et moi sommes devenus amis au fil des années, bien qu'étant aux opposés politiquement. Disons qu'il est à la droite d'Attila le Hun et que moi je suis beaucoup beaucoup plus à gauche"
Effectivement, après une bonne rasade de They Live et de NY97, Carpenter se révèle un formidable antidote à l'Amérique Reaganienne (la fin de NY97 est d'un nihilisme proche de l'anarchie), ou façon Bush (They Live, attaque frontale des yuppies capitalistes qui laissent sur le bord de la route toute une partie défavoriése des Etats-Unis).
Perso, je suis plus que preneur
Désolé d'introduire un peu de politique dans ce forum ciné, mais je trouvais la petite phrase de Carpie tellement marrante que j'y suis allé de mon topic
Re: John Carpenter, cinéaste politique...
Ce n'est pas seulement l'interprétation de Margo mais celle d'à peu près tout le monde. Bref, ce n'est plus une interprétation.Tournesol a écrit :Tu es sur que Carpenter est un cinéaste politique ? Je pense qu'il s'agit là d'une libre interpretation de ta part concernant son oeuvre...
Carpenter n'est pas un cinéaste politique au sens où il ne traite directement pas de sujets politiques comme par exemple Oliver Stone. Mais il est un cinéaste politique dans le sens où ses opinions (assez à gauche) apparaissent assez évidentes au sein de ses films de genre. Le tout baigné dans une ironie très mordante, ce qui donne à son propos une certaine distance.
Et encore, je ne parle pas de ses interview.
-
- Freddie Mercury
- Messages : 1139
- Inscription : 12 avr. 03, 23:16
- Localisation : Chez Jeanne Mas.
Re: John Carpenter, cinéaste politique...
Flute Roy, tu m'as pris au premier degré, j'aurai du mettre un mr green.Roy Neary a écrit :Ce n'est pas seulement l'interprétation de Margo mais celle d'à peu près tout le monde. Bref, ce n'est plus une interprétation.Tournesol a écrit :Tu es sur que Carpenter est un cinéaste politique ? Je pense qu'il s'agit là d'une libre interpretation de ta part concernant son oeuvre...
Carpenter n'est pas un cinéaste politique au sens où il ne traite directement pas de sujets politiques comme par exemple Oliver Stone. Mais il est un cinéaste politique dans le sens où ses opinions (assez à gauche) apparaissent assez évidentes au sein de ses films de genre. Le tout baigné dans une ironie très mordante, ce qui donne à son propos une certaine distance.
Et encore, je ne parle pas de ses interview.
-
- Machino
- Messages : 1126
- Inscription : 22 mai 03, 21:37
- Localisation : Londres
- Contact :
Re: John Carpenter, cinéaste politique...
Crache ta vapeur Bennett !!Tournesol a écrit :Flute Roy, tu m'as pris au premier degré, j'aurai du mettre un mr green.
-
- Régisseur
- Messages : 3409
- Inscription : 13 avr. 03, 10:25
- Localisation : Moulès (13)
Re: John Carpenter, cinéaste politique...
blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blahblah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blahh blah blah blah blah blah blah blah blah blah Carpenter. Etonnant, non ?Roy Neary a écrit :Crache ta vapeur Bennett !!Tournesol a écrit :Flute Roy, tu m'as pris au premier degré, j'aurai du mettre un mr green.
-
- G.I. Joe
- Messages : 6134
- Inscription : 12 avr. 03, 01:41
Re: John Carpenter, cinéaste politique...
Une métaphore ultra-limpide et d'une évidence "permier degré" ultra réjouissante, cet aspect frontal rend le film d'autant plus jubilatoire !Margo a écrit :They Live, attaque frontale des yuppies capitalistes qui laissent sur le bord de la route toute une partie défavoriése des Etats-Unis
Carpenter est plus que jamais necessaire au cinema américain !
-
- Un Justicier dans la Cuisine
- Messages : 10337
- Inscription : 4 juin 03, 20:30
- Localisation : Bolivie
Re: John Carpenter, cinéaste politique...
Oui, à mater en double-programme avec l'autre grand film politique anti-yuppies, anti-reaganien... Robocop!!!Margo a écrit :They Live, attaque frontale des yuppies capitalistes qui laissent sur le bord de la route toute une partie défavoriése des Etats-Unis
Puissant, corrompu et menteur
You two do make a charming couple though, you're both, what's the expression, damaged goods.
-
- Mogul
- Messages : 10614
- Inscription : 13 avr. 03, 08:14
Re: John Carpenter, cinéaste politique...
sur les bonus de Robocop on voit Nixon participer à la promotion de la VHS du filmJohn Constantine a écrit :Oui, à mater en double-programme avec l'autre grand film politique anti-yuppies, anti-reaganien... Robocop!!!Margo a écrit :They Live, attaque frontale des yuppies capitalistes qui laissent sur le bord de la route toute une partie défavoriése des Etats-Unis