Alex a écrit :Le plus grand grief que je nourris à l'encontre de ce film est de contenir sa substantifique moelle dans son prologue: plans de la demeure, carillon de l'horloge, plans d'Alexandre sous la table. Les 2h50 qui suivent n'ajoutent rien.
Si : 2h50 de cinéma bouleversant. Tes petites provocations ne font rire que toi.
Ne prends pas cela comme une provocation, je n'entendais pas me placer sur ce registre, ni sur celui d'un amusement personnel idiot.
J'ai adoré le film en entier la première fois que je l'ai vu, et j'ai déchanté dès la deuxième vision (expérience un peu similaire pour Violence et passion de Visconti): pour moi Bergman n'a que trop rarement pu se défaire totalement du bavardage, et le bavardage ne fait pas du grand cinéma, il fait juste du bruit.
Rockatansky a écrit :Moi qui n'est pas vu ce film, et qui n'ait vu aucuns bergman, un seul Tarkovski que les films longs et contemplatifs ennuie en général, vous me conseillez de commencer par quelle version, vu que j'ai commandé l'édition avec les deux versions?
Vu la deuxième cassette hier.
C'était la partie dont je me souvenais le mieux et je comprends bien pourquoi : l'évêque me glace le sang dès sa première apparition. Sa façon qu'il a de parler, de toucher les enfants... brrrr...
Alexandre devant son père mourant et pendant le cortège funèbre est bouleversant.
J'apprécie ce film de plus en plus au fur et à mesure de son visionnage. Mais ce soir, ce sera fini
Cathwoman a écrit :Vu la deuxième cassette hier.
C'était la partie dont je me souvenais le mieux et je comprends bien pourquoi : l'évêque me glace le sang dès sa première apparition. Sa façon qu'il a de parler, de toucher les enfants... brrrr...
Alexandre devant son père mourant et pendant le cortège funèbre est bouleversant.
J'apprécie ce film de plus en plus au fur et à mesure de son visionnage. Mais ce soir, ce sera fini
Pour finir : vive la version tv !
il y a du vrai là-dedans, même si ce que tu cites n'appartient pas à la version tv.
Je regrette que le plan montrant le cortège funèbre manque singulièrement d'ampleur, on dirait qu'il sort effectivement pour le coup d'un documentaire tv. Il suffit de songer par comparaison à l'enterrement du petit garçon dans Barry Lyndon. Sweet heavens!
Cathwoman a écrit :Vu la deuxième cassette hier.
C'était la partie dont je me souvenais le mieux et je comprends bien pourquoi : l'évêque me glace le sang dès sa première apparition. Sa façon qu'il a de parler, de toucher les enfants... brrrr...
Alexandre devant son père mourant et pendant le cortège funèbre est bouleversant.
Amusant, j'ai vu aussi les épisodes 2 et 3 hier.
La religion comme virus, la poursuite du passé, la mort, tout le Bergman que j'aime est dans ces 2 épisodes. Les scènes où les enfants sont réveillés par les cris de la mère ou l'apparition fantomatique sont sublimes.
I don't wanna stay with you, I just wanna play with you