La 25e heure (Spike Lee -2003)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Producteur Exécutif
- Messages : 7512
- Inscription : 14 avr. 03, 09:28
- Localisation : dans la tête d'Elgrog
- Contact :
La 25e heure (Spike Lee -2003)
Il y a sûrement un topic qui est sorti là-dessus mais je n'ai rien trouvé dans la database. Comme je l'ai vu ce w-e et que j'ai envie d'en parler... j'en parle.
Si le film n'est pas parfait, Spike Lee nous offre néanmoins son meilleur film depuis Bamboozled en 2000 ou peut-être depuis do the right thing ???
Superbe parcours en compagnie de Norton qui vit ses dernières heures d'homme libre et se prépare à passer 7 ans en taule et à se faire défoncer le culo. Toute la dernière journée se fait sur fond de NYc post 11 septembre, décor parfaitement intégré à l'histoire qui nous permet d'assister au premier film nous montrant les deux célèbres fuseaux bleus dans le ciel de l'île. Un décor qui nous permet également de digérer certains états d'âme de Norton, comme cette partie de soliloque en l'air ou Norton déverse son fiel sur tout et tout le monde, à NY et ailleurs.
je reproche au film sa dernière heure trop ciblé sur l'appitoiement de Norton - peut-être l'heure de trop, 24 auraient suffi - qui passe plus comme une VRAIE victime que comme le dealer qu'il est. Peut-être que Lee considère - comme dans la chanson 'The pusher' que "The dealer is a man" et que le Pusher est l'ennemi réel... A ne pas stigmatiser le héros, Lee en fait un martyr. Le dernier quart d'heure est particulièrement indigeste, redondant et interminable.
Malgré ces petits "détails", la mise en scène est de toute beauté et nous offre de nombreux instants de bonheur (boîte de nuit, rencontre avec le chien, enquête du DEA...)
Une semi réussite.
Si le film n'est pas parfait, Spike Lee nous offre néanmoins son meilleur film depuis Bamboozled en 2000 ou peut-être depuis do the right thing ???
Superbe parcours en compagnie de Norton qui vit ses dernières heures d'homme libre et se prépare à passer 7 ans en taule et à se faire défoncer le culo. Toute la dernière journée se fait sur fond de NYc post 11 septembre, décor parfaitement intégré à l'histoire qui nous permet d'assister au premier film nous montrant les deux célèbres fuseaux bleus dans le ciel de l'île. Un décor qui nous permet également de digérer certains états d'âme de Norton, comme cette partie de soliloque en l'air ou Norton déverse son fiel sur tout et tout le monde, à NY et ailleurs.
je reproche au film sa dernière heure trop ciblé sur l'appitoiement de Norton - peut-être l'heure de trop, 24 auraient suffi - qui passe plus comme une VRAIE victime que comme le dealer qu'il est. Peut-être que Lee considère - comme dans la chanson 'The pusher' que "The dealer is a man" et que le Pusher est l'ennemi réel... A ne pas stigmatiser le héros, Lee en fait un martyr. Le dernier quart d'heure est particulièrement indigeste, redondant et interminable.
Malgré ces petits "détails", la mise en scène est de toute beauté et nous offre de nombreux instants de bonheur (boîte de nuit, rencontre avec le chien, enquête du DEA...)
Une semi réussite.

-
- Producteur
- Messages : 9994
- Inscription : 29 mai 03, 18:01
-
- Producteur
- Messages : 8897
- Inscription : 13 mai 03, 19:59
Seul et unique Spike Lee que j'ai vu, ce fut une joli claque. Pour moi c'est une réussite totale, impressionnante et visuellement splendide. Et puis un film avec Edward Norton et surtout Philippe Seymour Hoffman (reste un de mes acteurs favoris) ne peut être que bon (sauf si c'est Brett Rattner derrière la caméra, oké)
Je suis The Rider dans sa notation !
Je suis The Rider dans sa notation !
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
-
- Réalisateur
- Messages : 6506
- Inscription : 14 avr. 03, 09:44
- Localisation : paris
Re: la 25e heure
j'avais plutot apprecie le film, mais par contre je ne vois pas du tout en quoi le traitement du 11 septembre s'inscrit dans le film.Dave Garver a écrit :Toute la dernière journée se fait sur fond de NYc post 11 septembre, décor parfaitement intégré à l'histoire qui nous permet d'assister au premier film nous montrant les deux célèbres fuseaux bleus dans le ciel de l'île.
Cette partie m'a vraiment decu, je la trouve superflue et penible ...
autre point decevant, la musique à base de violon ...
par contre celle dans la boite, etait trop top, si tu te rappelles du nom du dj, ca m'interesse.
bon on devrait pas tarder à voir arriver bob

-
- Producteur Exécutif
- Messages : 7512
- Inscription : 14 avr. 03, 09:28
- Localisation : dans la tête d'Elgrog
- Contact :
Re: la 25e heure
la musique de la boîte déchire, je me demande si elle est sur la bo. L'intégration du 11 sept aide à faire passer la pillule ou Norton critique tout et tout le monde devant sa glace, elle contextualise les réactions exaspérées, les sentiments désabusés des New-Yorkais, sans ce contexte, la tirade 'taxi driver' devant la glace aurait été facile et gratuite... Ici elle prend un sens, magnifiée par le contexte urbain.noar13 a écrit :j'avais plutot apprecie le film, mais par contre je ne vois pas du tout en quoi le traitement du 11 septembre s'inscrit dans le film.Dave Garver a écrit :Toute la dernière journée se fait sur fond de NYc post 11 septembre, décor parfaitement intégré à l'histoire qui nous permet d'assister au premier film nous montrant les deux célèbres fuseaux bleus dans le ciel de l'île.
Cette partie m'a vraiment decu, je la trouve superflue et penible ...
autre point decevant, la musique à base de violon ...
par contre celle dans la boite, etait trop top, si tu te rappelles du nom du dj, ca m'interesse.
bon on devrait pas tarder à voir arriver bob

-
- Réalisateur
- Messages : 6506
- Inscription : 14 avr. 03, 09:44
- Localisation : paris
Re: la 25e heure
c'est clairDave Garver a écrit : la musique de la boîte déchire
c'est joliment dit (ecrit) mais je suis pas convaincu.Dave Garver a écrit : L'intégration du 11 sept aide à faire passer la pillule ou Norton critique tout et tout le monde devant sa glace, elle contextualise les réactions exaspérées, les sentiments désabusés des New-Yorkais, sans ce contexte, la tirade 'taxi driver' devant la glace aurait été facile et gratuite... Ici elle prend un sens, magnifiée par le contexte urbain.
En ce qui concerne la tirade, que l'on peut qualifier de gratuite mais que j'adore, je ne l'associe pas aux new-yorkais en general (tu fais reference aux sentiments desabuses des ny) mais au personnage de norton.
de plus je vois pas en quoi le 11 sept à une influence sur cette tirade ni ne l'a justifie, mais j'ai peut etre loupé un truc.
d'ailleurs je vois pas en quoi le 11 sept a influe sur la parcours du personnage de norton, bref pour moi ca vient comme un verrue, du genre spike, c'est dit putain moi le nyais pur jus (il est quand meme né a atlanta), je peux pas passer a cote de ca et je vais donc en mettre une petit louche dans mon film.
ceci dit je trouve pas que la partie 11 sept soit foncierement mal traitee dans le film, je trouve ca juste HS.
-
- Producteur
- Messages : 8897
- Inscription : 13 mai 03, 19:59
noar13 :
Pour te répondre je vais reprendre un truc que j'avais écrit
Le grand moment du film est assurément le monologue, gorgé de haine de Norton, devant son miroir, passant en revue tous le racisme et la haine qu'a engendré la catastrophe. Haine envers les étranger, l'église, mais surtout envers sois-même, démontrant de la passivité frustrante du peuple face à ce désastre.
Voilà je crois quand même que ça saute aux yeux ! je te conseil de le revoir tu verra que ça paraît évident... enfin je crois
Pour te répondre je vais reprendre un truc que j'avais écrit
Le grand moment du film est assurément le monologue, gorgé de haine de Norton, devant son miroir, passant en revue tous le racisme et la haine qu'a engendré la catastrophe. Haine envers les étranger, l'église, mais surtout envers sois-même, démontrant de la passivité frustrante du peuple face à ce désastre.
Voilà je crois quand même que ça saute aux yeux ! je te conseil de le revoir tu verra que ça paraît évident... enfin je crois
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
-
- Réalisateur
- Messages : 6506
- Inscription : 14 avr. 03, 09:44
- Localisation : paris
j'en prends bonne note et effectivement une nouvelle vision s'impose, cette tirade avait pour moi du sens en ne tenant compte que du parcours du personnage interprete par norton.johndoe_df a écrit :noar13 :
Pour te répondre je vais reprendre un truc que j'avais écrit
Le grand moment du film est assurément le monologue, gorgé de haine de Norton, devant son miroir, passant en revue tous le racisme et la haine qu'a engendré la catastrophe. Haine envers les étranger, l'église, mais surtout envers sois-même, démontrant de la passivité frustrante du peuple face à ce désastre.
Voilà je crois quand même que ça saute aux yeux ! je te conseil de le revoir tu verra que ça paraît évident... enfin je crois
=> je pense pas que cette fameuse haine que "norton" a en lui soit reellement lie au 11 sept ou alors j'ai rien compris au sujet principal du film, ce qui serait pas la premiere fois

-
- Producteur Exécutif
- Messages : 7512
- Inscription : 14 avr. 03, 09:28
- Localisation : dans la tête d'Elgrog
- Contact :
bien écrit.johndoe_df a écrit :noar13 :
Pour te répondre je vais reprendre un truc que j'avais écrit
Le grand moment du film est assurément le monologue, gorgé de haine de Norton, devant son miroir, passant en revue tous le racisme et la haine qu'a engendré la catastrophe. Haine envers les étranger, l'église, mais surtout envers sois-même, démontrant de la passivité frustrante du peuple face à ce désastre.
Voilà je crois quand même que ça saute aux yeux ! je te conseil de le revoir tu verra que ça paraît évident... enfin je crois
