taxidriver a écrit :Moi, j'aimerai bien qu'on me donne envie de voir un film de Bergman. Les oeuvres de Bergman ont t'elles des thématiques récurrentes? Tout ses films ressemblent t'ils au Septième Sceau au niveau du fond et de la forme?
Tout n'est pas comme le 7ème sceau... il y a même quelques comédies (
Sourires d'une nuit d'été,
Une leçon d'Amour,
L'Oeil du Diable)... Enfin, "comédies à la Bergman" : très pince sans rire ! (Mais ce sont des films que j'adore !
)
Sinon, ses premiers films sont des :
... méditations (parfois teintées d'un humour tantôt caustique, tantôt assez badin) sur la vie et la mort, le bien et le mal, la nature humaine, le sens de la vie, les déchirements des couples, l'angoisse devant le vieillissement et la mort, l'échec de toute une vie, qui seront chaque fois l'occasion d'explorer les profondeurs de l'âme humaine : Jeux d'été (1950), l'Attente des femmes (1952), la Nuit des forains (1953), Sourires d'une nuit d'été (1955), le Septième Sceau (1956), les Fraises sauvages (1957), Au seuil de la vie (1958), la Source (1959), l'Œil du diable (1959).
Dès Jeux d'été (1951) s'accomplissent la thématique et l'univers bergmaniens. On y rencontre l'obsession de la mort, le huis clos en pleine nature, l'extrême ensoleillement des paysages où se jouent des drames sans violence mais aussi sans espoir.
Ce n'est toutefois qu'en 1955, avec Sourires d'une nuit d'été, présenté au Festival de Cannes où il reçoit le prix de l'humour poétique, que la critique et le public non suédois découvrent le cinéaste.
Beaucoup d'emploi du flash back chez lui... c'est quasi systématique dans ses premiers films.
Pour moi, les choses changent en 1960. Le Bergman "prise de tête" éclot...
Arrivé, semble-t-il, au faîte de son art, Bergman, traverse ensuite une période d'incertitude personnelle ; il renouvelle son style au début des années 1960 avec sa trilogie des « films de chambre » (par allusion aux « pièces de chambre » de Strindberg), d'une facture austère, plus épurée que celle des œuvres précédentes : À travers le miroir (1961), les Communiants (1963) et le Silence (1963), nouvelles paraboles sur la folie, la solitude et l'impossible quête de Dieu. Cette période culmine avec Persona (1966), réflexion sur la condition de l'artiste et ses rapports avec le monde, sans doute son chef-d'œuvre, et l'un des films clés du cinéma moderne.
Après, je ne dis plus rien.
Cris et Chuchottements étant le sommet de l'horreur
(par ce qu'il montre ; je ne parle pas du film).
Fanny & Alexandre un beau coucher de soleil !
C'est mon point de vue et je le partage. Pas la peine de déclencher une guerre de religions pour ça !