J'aimerais votre avis sur ce cinéaste français assez atypique qui semble construire une oeuvre unique, un peu à l'écart du système.
Je n'ai vu que Noce Blanche, et j'ai beaucoup aimé. Vanessa Paradis et Bruno Cremer y étaient étonnants. Pas vu le reste, et je le regrette.
Question subsidiaire : est-ce vraiment Martin Cognito?
Excepté De bruit et de fureur, film d'une force étonnante, mélange de poésie, mysticisme et réalisme, film sur les banlieues sordides, je n'accroche pas trop à ce qu'il a fait par la suite, excepté son très formaliste Ange noir avec Sylvie Vartan.
J'ai eu beaucoup de mal avec Noce blanche et Céline, je ne suis pas arrivé à entrer dans son univers très spécial.
Je me souviens avoir vu par hasard De Bruit et de Fureur à la télé, je n'avais pas compris grand-chose car ce n'était pas sous-titré, mais je me souviens avoir été impressionné par l'ambiance sordide et glauque de la banlieue. Je devais avoir 13-14 ans et c'était le premier film de ce genre que je voyais, je ne connaissais que les gros divertissements. Ca m'avait fait un choc... Ensuite, j'ai découvert Scorsese, Ferrara... C'est drôle comme on ressent très fort les claques quand on est jeune.
Du coup, j'ai très envie de voir ce film pour de bon.
Bob Harris a écrit :Je me souviens avoir vu par hasard De Bruit et de Fureur à la télé, je n'avais pas compris grand-chose car ce n'était pas sous-titré, mais je me souviens avoir été impressionné par l'ambiance sordide et glauque de la banlieue. Je devais avoir 13-14 ans et c'était le premier film de ce genre que je voyais, je ne connaissais que les gros divertissements. Ca m'avait fait un choc... Ensuite, j'ai découvert Scorsese, Ferrara... C'est drôle comme on ressent très fort les claques quand on est jeune.
Du coup, j'ai très envie de voir ce film pour de bon.
pareil, decouvert par hasard en 88 ou 89 sur canal +, une baffe monumentale
Bob Harris a écrit :Je me souviens avoir vu par hasard De Bruit et de Fureur à la télé, je n'avais pas compris grand-chose car ce n'était pas sous-titré, mais je me souviens avoir été impressionné par l'ambiance sordide et glauque de la banlieue. Je devais avoir 13-14 ans et c'était le premier film de ce genre que je voyais, je ne connaissais que les gros divertissements. Ca m'avait fait un choc... Ensuite, j'ai découvert Scorsese, Ferrara... C'est drôle comme on ressent très fort les claques quand on est jeune.
Du coup, j'ai très envie de voir ce film pour de bon.
pareil, decouvert par hasard en 88 ou 89 sur canal +, une baffe monumentale
d'ailleurs, qu'est devenu François Negret ??
C'est lui qui jouait aussi dans Au revoir les enfants ?
fatalitas a écrit :
d'ailleurs, qu'est devenu François Negret ??
Don't like the drugs but the drugs likes me
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
J'avais beaucoup apprécié De bruits et de fureur et Noce blanche, le reste de sa filmo m'a laissé plutot indifférent, comme si il s'enfermait lui meme dans son systeme.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Un réalisateur que j'aime beaucoup, par une conception du cinéma assez excessive qui joue souvent à la frontière du mauvais goût (par exemple l'excellent Choses secrètes). Son coup de maître demeur pour moi (et pour tous les autres aussi en fait) l'indispensable De bruit et de fureur.
Je n'ai pas vu Céline et Un jeu brutal, mais le reste de sa filmographie est je trouve assez exemplaire.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
De bruit et de fureur est certainement l'un des plus beaux films français de ces 20 dernières années, marquant profondément le spectateur, ménageant des moments du pure poésie pour transcender la violence sans compromission qui emporte les personnages. Brisseau y retranscrivait pas mal de son vécu en tant que prof dans un collège de banlieue.
Tous les acteurs sont excellents (Bruno Cremer, Fabienne Babe, et les enfants, magnifiquement dirigés).
Un cinéaste qui me touche vraiment. Avec un Un Jeu Brutal aussi poignant que d'une grande noirceur, un De Bruit et de Fureur alliant mysticisme et réalisme décapant sur le monde des cités, un Céline avec lequel j'ai du mal, un Noce Blanche que je n'ai plus revu depuis mais qui m'avait plu à sa sortie, un Ange Noir alliant polar, film politique et stylisation somptueuse et un Choses Secrètes que j'apprécie beaucoup malgré ses gros défauts: jeu des acteurs parfois trop théatral, voix off trop démonstrative oui mais refus du bon gout pour étonner le spectateur en permanence, rapport très direct à la référence, croyance naive premier degré en un certain glamour et au cinéma hollywoodien classique. Et surtout pour sa manière de lier critique du capitalisme et critique de la place de la femme dans la société. J'ai le souvenir que la découverte du film en salles fut pour moi un vrai bol d'air frais. Pas vu les Savates du Bon Dieu.
J'aimerais votre avis sur ce cinéaste français assez atypique qui semble construire une oeuvre unique, un peu à l'écart du système.
Je n'ai vu que Noce Blanche, et j'ai beaucoup aimé. Vanessa Paradis et Bruno Cremer y étaient étonnants. Pas vu le reste, et je le regrette.
Pareil.
je n'ai vu Noce blanche et j'aime beaucoup.
J'aimerais votre avis sur ce cinéaste français assez atypique qui semble construire une oeuvre unique, un peu à l'écart du système.
Je n'ai vu que Noce Blanche, et j'ai beaucoup aimé. Vanessa Paradis et Bruno Cremer y étaient étonnants. Pas vu le reste, et je le regrette.
Pareil.
je n'ai vu Noce blanche et j'aime beaucoup.
Ah..Vanessa ...
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky