Stanley Donen (1924-2019)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Atticus Finch
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Stanley Donen (1924-2019)

Message par Atticus Finch »

EDIT DE LA MODERATION:

N'hésitez pas à consulter les différents topics consacrés aux films de Stanley Donen

Chantons sous la pluie (1952) et sa "Chronique Classik"
Les sept femmes de Barberousse (1954) et sa "Chronique Classik"
Drôle de frimousse (1957)
Voyage à deux (1967) et sa "Chronique Classik"
Fantasmes (1967) et sa "Chronique Classik"
Le petit prince (1974)

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A l'occasion d'une intégrale organisée par la Cinémathèque de Chaillot, un petit topic sur ce réalisateur dont le nom n'est souvent associé qu'à l'excellentissime Chantons Sous la Pluie.
Une chance de pouvoir découvrir Two For The Road, Seven Brides for Seven Brothers, On The Town et It's Always Fair Weather, que l'on m'a déjà vantés.
Mais je voulais savoir si d'autres films de lui vous avaient emballés ? Notamment parmi les fans de comédie musicale ? :wink: Jeremy ? Beule ?

De mon côté, je vous encourage vivement à découvrir cette merveille de comédie qu'est Bedazzled avec Peter Cook et Dudley Moore, satire de la religion (entre autres) très réussie à l'esprit (des dialogues d'une drôlerie incroyable !) et au ton (enchainements de situations prétextes à déguisements) Monthy Pythonesque tout à fait hilarant.

Même si les autres oeuvres de Donen que j'ai vues (Indiscreet, Funny Face, Grass is Greener, Charade) ne sont pas des films majeurs à mes yeux (toujours une légère tendance à la "mièvrerie"), elles ont toutes en commun une humanité et une fraîcheur qui en font pour moi de bons moments de cinéma.
Alors des recommandations ? Merci ! :wink:
Atticus
Bob Harris

Re: Stanley Donen

Message par Bob Harris »

Atticus Finch a écrit : De mon côté, je vous encourage vivement à découvrir cette merveille de comédie qu'est Bedazzled avec Peter Cook et Dudley Moore, satire de la religion (entre autres) très réussie à l'esprit (des dialogues d'une drôlerie incroyable !) et au ton (enchainements de situations prétextes à déguisements) Monthy Pythonesque tout à fait hilarant.
Harols Ramis en avait fait un remake assez moyen. Je suis curieux de voir l'original. :wink:

Je n'ai quasiment vu aucun Donen, à part "Singin...", "un jour à NY" et "Funny face". Serait temps que je rattrape cette lacune. :oops:
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Dans le domaine du musical, je place Minnelli au dessus mais Donen a une filmographie réjouissante dans l'ensemble.

Son premier film On the town est une belle réussite. Vient ensuite le plus terne mais toujours plaisant Royal wedding. Give a girl a break et Deep in my heart sont aussi très sympathiques même si lointains dans mon souvenir mais après viennent l'excellent et dynamique Les 7 femmes de barberousse ainsi que le délicieux Funny face. A signaler que tous ces titres sont des musicals et je n'ai pas cité exprès "Singin in the rain"

Sinon, je connais le jouissif Charade et, dans le même genre mais assez fadasse à cause de Sophia Loren surtout Arabesque

Pas vu ou ne me souviens plus du reste.
Atticus Finch
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Message par Atticus Finch »

Merci pour vos réponses Billou et Jeremy. J'ajoute donc les 7 Femmes de Barberousse à ma (longue :roll: ) liste de films à voir.
Atticus
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

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Un Jour à new York (On the Town) - 1949

Trois soldats de la marine américaine, Gabey (Gene Kelly), Chip (Frank Sinatra) et Ozzie (Jules Munshin), débarquent à New York pour une journée de permission. Ils ont seulement 24 heures pour découvrir la ville et comptent bien les mettre à profit non seulement pour la visiter de long en large mais surtout pour faire des rencontres… féminines de préférence. Ils font ainsi la connaissance d'une conductrice de taxi, Brunhilde (Betty Garrett), qui ne souhaite qu’une seule chose, conduire le timide Chip jusqu’à son appartement, d’une étudiante en paléontologie, Claire (Ann Miller), qui tombe sous le charme ‘préhistorique’ d’Ozzie, ainsi que d’Ivy (Vera-Ellen), élue ‘Miss Métro’ du mois, qui fait tomber Gabey en pâmoison. Malheureusement ce dernier perd immédiatement sa trace dans la cohue new-yorkaise. Il entraîne alors ses deux compères et leurs nouvelles conquêtes dans une course effrénée à travers la ville afin de la retrouver. Ils seront tous réunis au sommet de l’Empire State Building après de rocambolesques aventures, ayant entre autres fait s'écrouler un dinosaure, s’étant déguisés en femmes orientales à Coney Island et s’étant fait courser par la police…

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“New York New York, it's a Wonderful Town”... Après un prologue d’une grande délicatesse nous faisant découvrir un ouvrier saluer en chantant le lever du soleil alors que les quais de New York aspirent encore à la quiétude ('I'm Feeling Like I'm Not Out Of Bed'), On the Town démarre alors sur les chapeaux de roue avec, sur cette célèbre et revigorante mélodie, 'en gars de la marine', non moins que Gene Kelly, Frank Sinatra et Jules Munshin découvrant émerveillés la ville qu'ils vont pouvoir sillonner durant 24 heures de permission, chacun allant en profiter pour vivre une romance dans ce même court laps de temps. L’intrigue ne tient que sur ce pitch d’une extrême minceur sans que ce ne puisse être considéré comme un défaut, le genre ayant de tout temps et dans la majorité des cas recherché avant tout 'l'Entertainment' et non la profondeur psychologique ou quelconques enjeux dramatiques. Malgré tout, le rythme ne faiblira quasiment jamais si ce n’est dans le dernier tiers avec notamment son ballet un peu redondant. Mais ne commençons pas à bouder notre plaisir car, malgré ses quelques insignifiants défauts, le premier film de Stanley Donen fait indéniablement partie des sommets de la comédie musicale hollywoodienne !

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La comédie musicale On the Town, basée sur le ballet de Jerome Robbins intitulé Fancy Free, fit les beaux jours de Broadway au milieu des années 40 ; elle connut 462 représentations dans les théâtres de New York de décembre 1944 à février 1946. La musique était composée par Leonard Bernstein (qui signera plus tard celle du célébrissime West Side Story) et le livret par le duo Adolph Green & Betty Comden, duettistes qui seront également à l’origine de ceux de Chantons sous la pluie (Singin’ in the Rain) et de Tous en scène (The Band Wagon), autant dire pas moins que les deux comédies musicales les plus appréciées de la plupart des historiens et critiques de cinéma. Pour le spectacle On The Town, les deux librettistes s’essayèrent même à jouer, tenant alors les rôles que reprendront au cinéma Ann Miller et Jules Munshin. Sur scène, l’intrigue faisait parfois référence à la Seconde Guerre Mondiale, détails qui furent supprimés de la version cinématographique dont seules quatre chansons originales furent reprises, les autres ayant été ajoutées et signées par Roger Edens. Ces dernières, loin de nuire à l’harmonie de l’ensemble, n’ont au contraire rien à envier à celles du grand compositeur américain. C'est d'ailleurs Edens qui est à l'origine de la séquence la plus mémorable du film, la ‘drolissime’ et déchainée 'Prehistoric Man' chantée et dansée par Ann Miller, Betty Garrett, Gene Kelly, Frank Sinatra et Jules Munshin, délurés comme jamais. Il est également l'auteur de la sublime ‘You're Awful, Awful Nice to be with’ chantée en duo par Frank Sinatra et Betty Garrett en nocturne au sommet de L'Empire State Building. Si l’on ajoute à ces deux titres l'euphorisante leçon d’optimisme et d’amitié que représente ‘Count on me’, ou le dynamique et joyeux ‘On the Town’, on se rend compte que le fait de faire se côtoyer Bernstein et Edens n’aura pas été une mauvaise idée.

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Mais cette adaptation cinématographique du spectacle de Broadway a failli ne pas voir le jour. En effet, selon Arthur Freed dans sa biographie, Louis B. Mayer ainsi que d’autres pontes de la MGM, n’appréciant guère la version scénique, regrettèrent d’en avoir acquis les droits. Le projet est néanmoins lancé ; c’est George Abbott (le metteur en scène du spectacle et futur collaborateur de Donen sur au moins un chef-d’œuvre, Pique nique en pyjama) qui est d’abord pressenti par le studio du lion pour réaliser le film avant que l’idée n’atterrisse entre les mains de Stanley Donen et Gene Kelly. Ce dernier avait déjà prouvé son talent de cinéaste/chorégraphe l’année précédente en concoctant la mise en scène et la chorégraphie de la très belle séquence ‘The Slaughter on Tenth Avenue’ dans le sympathique Words and Music (Ma vie est une chanson) de Norman Taurog, biopic des compositeurs Lorenz Hart et Richard Rodgers, respectivement interprétés par Mickey Rooney et Tom Drake. Quant à Stanley Donen, il n’a alors que 25 ans en cette année 1949 et On the Town sera son premier film en tant que réalisateur. Petit retour arrière sur ce tout jeune homme pour connaître très brièvement le parcours qui l’a amené à collaborer avec Gene Kelly. Il débute comme danseur à Broadway dans Pal Joey, spectacle au cours duquel il se lie d’amitié avec Gene Kelly, alors vedette du spectacle. Sur Best Foot Forward, Gene Kelly, qui en règle la chorégraphie, l’embauche comme assistant ; c’est le début de leur courte mais belle collaboration. Donen se rend ensuite à Hollywood pour jouer dans l’adaptation cinématographique de ce ‘Musical’ réalisé par Edward Buzzell avec Lucille Ball en tête d’affiche. Il n'en repartira plus !

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Il assiste ensuite Gene Kelly pour les chorégraphies de La Reine de Broadway (Cover Girl) de Charles Vidor (dans lequel l'acteur danse avec Rita Hayworth), et c’est de lui qu'émerge l’idée géniale de faire danser le marin interprété par Gene Kelly avec la souris Jerry dans Escale à Hollywood (Anchors Aweigh) de George Sidney. En cette fin de décennie, la MGM ayant été grandement convaincu par le duo Frank Sinatra/Gene Kelly dans Anchors Aweigh cherche à renouveler l’expérience. Ce sont Donen et Kelly qui écrivent alors l’histoire de Match d’amour (Take me Out to the Ballgame) que réalise l’immense Busby Berkeley dont ce sera l’ultime film ; Stanley Donen se retrouve également Unit Director sur cette comédie musicale mésestimée, pourtant l’une des plus amusantes qui ait jamais été tournée. Cette même année, Stanley Donen, toujours en collaboration avec Gene Kelly, réalise son premier film, celui qui nous concerne donc ici, reprenant quatre des comédiens du film de Berkeley, le trio masculin ainsi que Betty Garrett. Les deux hommes feront à nouveau ensemble l’indémodable Chantons sous la pluie en 1952 ainsi que, trois ans après, le très beau et mélancolique Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather). Ce dernier connaitra malheureusement un cuisant échec (totalement immérité) et marquera la fin de leur travail en commun. Sur le tournage de Un Jour à New York, Stanley Donen a toujours dit ne pas s’être rendu compte que lui et Gene Kelly innovaient. Pourtant, de nos jours le film est logiquement réputé pour avoir sorti la comédie musicale hors des studios.

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En effet, un bon 1/5ème de la durée d’On the Town a été filmé dans les extérieurs réels des rues de New York, ce qui ne s’était encore quasiment jamais vu dans le genre par excellence du tournage en studio. Donen et Kelly auraient voulu faire encore plus mais ils furent dans l’obligation de réintégrer les plateaux de la MGM après cinq jours de tournage en plein air, ce qui aboutira à des séquences en extérieur contenant quelques transparences, cependant assez bien intégrées pour que l’ensemble demeure harmonieux. Cette innovation étant indiscutable, il ne faudrait cependant pas croire qu’elle ait été destinée à rendre le film plus réaliste ; ce qui n’est absolument pas le cas (soupirerons d’aise les mordus de ‘Musicals’ traditionnels) et ce qui n’était d’ailleurs pas dans les intentions des auteurs qui ont seulement tenu à aérer l’intrigue. Ces nouvelles expérimentations porteront cependant leurs fruits, les premières séquences du film paraissant encore aujourd’hui très modernes, que ce soit le prologue avec le grutier saluant l’arrivée d’un nouveau jour ou encore le fameux ‘New York New York’ composé de multiples plans de nos trois marins en goguette dans les différents lieux typiques de Big Apple : le Brooklyn Navy Yard, Wall Street, Columbus Circle, la tombe de Ulysses S. Grant, Central Park, la Statue de la liberté, le pont de Brooklyn... Les transparences seront surtout intégrées lors des scènes se déroulant en voiture ou en haut de l’Empire State Building.

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Outre l’aération du spectacle, les deux réalisateurs ne seront pas en manque d’inspiration et d’inventivité formelle. Prenons pour exemple cette utilisation des heures apparaissant à l’écran façon annonces télégraphiques comme s’il s’agissait de News ou bien encore ces ballets expressionnistes, abstraits et minimalistes, dépouillés de tous décors autres que des aplats de couleurs figurant le fond ou des figures géométriques simulant les 'reliefs'. Ce sera le cas à deux reprises : au début avec le délicieux ‘Miss Turnstiles’, les marins s’imaginant comment pourrait se comporter dans la vie réelle la jolie fille sur laquelle ils ont flashé à partir des affiches dans le métro ; dans le dernier tiers avec ‘A Day In New York’, sorte de résumé onirique de ce qui s’est passé depuis le début de la journée. Si l’ensemble de ce numéro s’avère assez redondant et trop sérieux d’un seul coup au vu de ce qui a précédé, l’extrait du ballet voyant Gene Kelly et Vera-Ellen dansant quasiment en ombres chinoises se détachant dans la lumière d’un spot rouge sur une barre de danse se révèle d’une rare sensualité et d’une grâce certaine. Connaissant ce qu’il fera seul par la suite (Invitation à la danse notamment), il est fort à parier que ce sont deux numéros mis en scène par Gene Kelly. Reprenant la même idée à peu près au même moment du film, les réalisateurs feront néanmoins beaucoup mieux avec le superbe 'Broadway Melody' de Chantons sous la pluie.

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Un jour à New York, ce tourbillon d’un dynamisme communicatif et d’une étonnante énergie est aussi l'un des films les plus délurés qui soit, sans fausse pudibonderie ; il faut voir Betty Garrett et Ann Miller quasiment nymphomanes, sauter sur leurs amants d’un jour sans grande pudeur ni retenue ! Un rythme d'enfer, une vitalité de tous les instants, Stanley Donen et Gene Kelly s'en donnant ici à cœur joie, nous communiquant leur enthousiasme juvénile à l'occasion de leur premier film en tant que réalisateurs, les comédiens ne déméritant pas, semblant avoir pris un plaisir fou sur le tournage, y compris d’ailleurs les seconds rôles dont une Alice Pearce (qui tenait déjà sur scène le même rôle de la colocataire enrhumée) aussi amusante que touchante, notamment lors de sa dernière scène pleine de tendresse avec Gene Kelly. Une comédie musicale à l'opposée de celles par exemple de Vincente Minnelli car ici point d'élégance mais une frénésie non dépourvue d'une trivialité souvent réjouissante. Si la dernière partie semble parfois légèrement s’essouffler, nous n’en voudrons à personne d’autant que le film se termine superbement, comme il avait commencé, nous faisant retrouver l’ouvrier le lendemain, au petit matin, au moment où trois autres marins sont sur le point de se lancer à l’assaut de New York, la ville s'étant avérée un personnage à part entière du film, presque aussi important que nos six ‘héros’ remarquablement bien campés par six habitués du genre, tous parfaitement rodés pour le chant, la danse et le jeu d'acteur.

100 minutes drôles, euphorisantes, jubilatoires et enlevées pour un 'Musical' coloré qui nous laisse pantois, le sourire aux lèvres ! Une bouffée d’air frais et une bonne dose de bonne humeur qui devraient être conseillées à tous ceux qui souffrent de morosité ; vous serez remboursés si vous n'êtes pas satisfaits de mon ordonnance !
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Message par Dave Garver »

Jeremy Fox a écrit :Dans le domaine du musical, je place Minnelli quand même bien au dessus mais Donen a une filmographie réjouissante dans l'ensemble.

Son premier film On the town est une belle réussite. Vient ensuite le plus terne mais toujours plaisant Royal wedding. Give a girl a break et Deep in my heart sont aussi très sympathiques même si lointains dans mon souvenir mais après viennent l'excellent et dynamique Les 7 femmes de barberousse ainsi que le délicieux Funny face. A signaler que tous ces titres sont des musicals et je n'ai pas cité exprès "Singin in the rain"

Sinon, je connais le jouissif Charade et, dans le même genre mais assez fadasse à cause de Sophia Loren surtout Arabesque

Pas vu ou ne me souviens plus du reste.
Ah, content de lire quelqu'un citer l'excellent charade qui ne méritait pas une adptation telle ce the truth about charlie :evil: Viva Donen !
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Margo

Message par Margo »

Dave Garver a écrit :Ah, content de lire quelqu'un citer l'excellent charade qui ne méritait pas une adptation telle ce the truth about charlie :evil: Viva Donen !
A noter que le remake de Demme sort en Z1 agrémenté de l'original pour bonus (vu d'occas' chez nos amis (:lol:) d'Album d'ailleurs)
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Message par Tournesol »

Margo a écrit :
Dave Garver a écrit :Ah, content de lire quelqu'un citer l'excellent charade qui ne méritait pas une adptation telle ce the truth about charlie :evil: Viva Donen !
A noter que le remake de Demme sort en Z1 agrémenté de l'original pour bonus (vu d'occas' chez nos amis (:lol:) d'Album d'ailleurs)
Même traitement pour la z2...

Sinon, rien à ajouter de plus sur ce qui à été dit par Jeremy, sauf peut être que les musicals de Donen, aussi rejouissant soient ils n'ont jamais réussi à me mettre dans l'état de joie béat de Chantons sous la pluie.
Cosmo Vitelli
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Message par Cosmo Vitelli »

J'ai dû voir deux ou trois Donen dans mon enfance et pis c'est tout. Quand je vous disais que chacun de nous a obligatoirement des lacunes. :roll: :cry:
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Joshua Baskin
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Message par Joshua Baskin »

Je conseille à tout le monde le doux et mélancolique Two for the road avec Albert Finney et une Audrey Hepburn qui tente d'assumer son âge.
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gkvp2001
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Message par gkvp2001 »

Bonjour,

Moi, j'aime toutes les comédies musicales qu'il a fait, seul ou avec Gene Kelly (On the town, Singin in the rain, Donnez-lui une chance, Au fond de mon coeur, Mariage royal, beau fixe sur new-york...)

Mais j'aime aussi beaucoup Charade et Indiscret.

A bientôt,
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Beule
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Message par Beule »

Pas grand chose à ajouter moi sinon ajouter ma voix au concert de louanges concernant Fantasmes , contredire Jeremy sur le très stylisé Arabesque, que je préfère à Charade dans la même veine, et qui est pour moi l'un ds rares films US où Sophia ait retrouvé son abattage de la comédie populaire italienne (fadasse :shock: , en Chimène oui mais pas ici).
Comme l'on souligné GKVP et Jeremy, au niveau musicals il ne faut pas rater le vigoureux Donnez-lui une chance, petite comédie modeste d'apparence mais portée par une extraordinaire chorégraphie de Gower Champion qui permet au couple Champion et à Bob Fosse notamment de briller de mille feux (vive ces 3 là d'ailleurs :wink: )

Je conseillerais quand même aussi L'escalier, dans lequel Rex Harrison et Richard Burton formaient un couple de vieux individuels fragilisés par les attentions requises par la santé de leur ascendence.
Un face à face qui ne fait pas dans la sobriété mais qui vaut le coup d'oeil.
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Fatalitas
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Message par Fatalitas »

Beule a écrit :Pas grand chose à ajouter moi sinon ajouter ma voix au concert de louanges concernant Fantasmes , contredire Jeremy sur le très stylisé Arabesque, que je préfère à Charade dans la même veine, et qui est pour moi l'un ds rares films US où Sophia ait retrouvé son abattage de la comédie populaire italienne (fadasse :shock: , en Chimène oui mais pas ici).
Comme l'on souligné GKVP et Jeremy, au niveau musicals il ne faut pas rater le vigoureux Donnez-lui une chance, petite comédie modeste d'apparence mais portée par une extraordinaire chorégraphie de Gower Champion qui permet au couple Champion et à Bob Fosse notamment de briller de mille feux (vive ces 3 là d'ailleurs :wink: )

Je conseillerais quand même aussi L'escalier interdit, dans lequel Rex Harrison et Richard Burton formaient un couple de vieux individuels fragilisés par les attentions requises par la santé de leur ascendence.
Un face à face qui ne fait pas dans la sobriété mais qui vaut le coup d'oeil.
Et Saturn 3, tu le conseilles :lol: :wink:
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Beule
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Message par Beule »

fatalitas a écrit : Et Saturn 3, tu le conseilles :lol: :wink:
Pour une vraie crise de fous rires oui, je le conseille très fort :)

Tiens je rajouterais que Mariage royal, qui ne m'avait pas fait très forte impression à la première vision m'a agréablement surpris lors de sa redécouverte récente en DVD. L'argument est du genre post-it, Donen ne révolutionne rien, mais le film dégage un véritable charme empathique et au moins trois numéros vous font décoller de votre fauteuil: Sunday jumps, Fred dans la salle de gym du paquebot; How could you believe when I said I love you..., formidable duo scénique; et bien sûr le fameux numéro solo d'Astaire sur les murs et au plafond :wink:

Et je m'engage aussi à rembourser tous ceux qui se déplaceraient voir Les sept femmes de Barberousse et qui ne seraient pas conquis par la vitalité contagieuse de ce formidable musical :)

Ces deux là me paraissent avoir bien mieux vieilli que le fameux Un Jour à New York: Ok il y a dix minutes de prises de vues réelles dans les rues de New York, mais pour le reste, cette virée de 3 marins en perm aligne les conventions et la chorégraphie platounette de Kelly ne relève que rarement le niveau d'ensemble...trouvé-je :?
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Melmoth
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Message par Melmoth »

Beule a écrit : Ces deux là me paraissent avoir bien mieux vieilli que le fameux Un Jour à New York: Ok il y a dix minutes de prises de vues réelles dans les rues de New York, mais pour le reste, cette virée de 3 marins en perm aligne les conventions et la chorégraphie platounette de Kelly ne relève que rarement le niveau d'ensemble...trouvé-je :?
Oh lui hé ! :D

J'adôôôre le "Let's go to my place" et la présentation de miss tourniquet ! :P
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