Les Plus belles années de notre vie (William Wyler - 1946)
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- Mogul
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Les Plus belles années de notre vie (William Wyler - 1946)
Je ne l'ai pas vu. Des avis?
- Beule
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Comme beaucoup, le cinéma de Wyler m'indispose et, miraculeusement, je vois dans ce Best Years une immense réussite. Non que le film fasse preuve d'un plus grand dynamisme dans son montage ou sa mise en scène, toujours aussi exempte de mouvements d'appareils et découpée en une succession de plans fixes savamment orchestrés - ici à partir des décors les plus banals qui soient, ce qui les rend moins ostentatoires. Le film porte la marque des productions Wyler/toland, souvent appliquées et cultivant les tics de mise en scène (profondeur de champs sans signification etc) , mais n'a cette fois rien rien de théâtral. Dans sa simplicité formelle la mise en scène sert parfaitement l'esprit du film: pas un mélo douloureux, pas un drame misérabiliste (toutes les scènes interprétées par le comédien amateur invalide Harold Russell sont sublimes de retenue pudique), mais une oeuvre dont le ton oscille entre désenchantement et générosité, jusqu'à favoriser cette générosité sur la fin, via une reprise de confiance progressive dans la vie. Peu de films (peut être le film noir écrit par Chandler, Le dahlia bleu, dans sa première partie) ont su ainsi à chaud se faire témoignages aussi précieux et précis d'une époque: ici Wyler et Kantor font oeuvre d'enthomologistes comme de peintres des sentiments.
Un film admirable servi par une brochettes de comédiens tous parfaits, quelle que soit leur génération (rarement l'ivresse aura été si bien jouée à l'écran).
Un film admirable servi par une brochettes de comédiens tous parfaits, quelle que soit leur génération (rarement l'ivresse aura été si bien jouée à l'écran).
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Que rajouter?Beule a écrit :Comme beaucoup, le cinéma de Wyler m'indispose et, miraculeusement, je vois dans ce Best Years une immense réussite. Non que le film fasse preuve d'un plus grand dynamisme dans son montage ou sa mise en scène, toujours aussi exempte de mouvements d'appareils et découpée en une succession de plans fixes savamment orchestrés - ici à partir des décors les plus banals qui soient, ce qui les rend moins ostentatoires. Le film porte la marque des productions Wyler/toland, souvent appliquées et cultivant les tics de mise en scène (profondeur de champs sans signification etc) , mais n'a cette fois rien rien de théâtral. Dans sa simplicité formelle la mise en scène sert parfaitement l'esprit du film: pas un mélo douloureux, pas un drame misérabiliste (toutes les scènes interprétées par le comédien amateur invalide Harold Russell sont sublimes de retenue pudique), mais une oeuvre dont le ton oscille entre désenchantement et générosité, jusqu'à favoriser cette générosité sur la fin, via une reprise de confiance progressive dans la vie. Peu de films (peut être le film noir écrit par Chandler, Le dahlia bleu, dans sa première partie) ont su ainsi à chaud se faire témoignages aussi précieux et précis d'une époque: ici Wyler et Kantor font oeuvre d'enthomologistes comme de peintres des sentiments.
Un film admirable servi par une brochettes de comédiens tous parfaits, quelle que soit leur génération (rarement l'ivresse aura été si bien jouée à l'écran).
A l'instar de Beule je t'encourage à decouvrir ce superbe film
- Joshua Baskin
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Je confirme et ne pourrais dire mieux, une immense et superbe surprise quand je l'ai vu l'an dernier lors de sa ressortie parisienne. Me reste en mémoire une scéne hallucinante d'un aérodrome transformé cimetière d'avions.Beule a écrit :Comme beaucoup, le cinéma de Wyler m'indispose et, miraculeusement, je vois dans ce Best Years une immense réussite.
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Les plus belles années de notre vie de William Wyler
Superbe drame de la difficile réintégration dans la vie civile de 3 soldtas à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
D'un tact et d'une sensibilité frémissante en même temps que très sobre, ce film est vraiment profondément touchant.
Mais ce que je retiendrais surtout de ce formidable mélo, ce sont les visages angéliques et émouvants des deux jeunes actrices : Teresa Wright (L'ombre d'un doute) et Cathy O'Donnell (Les amants de la nuit). Elles sont ici magnifiquement filmées et participent fortement de l'émotion qui nous étreint durant une bonne partie du film. Qui a dit que Wyler ne savait ps diriger ces acteurs ?
Le DVD : pas mauvais mais un truc assez dommage, ce sont les sous titres visiblement traduits par des américains peu doués en français. Résultat des fautes d'orthographes à la pelle et des traductions littérales du genre : Are you falling in love par es tu tombé en amour ?
Superbe drame de la difficile réintégration dans la vie civile de 3 soldtas à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
D'un tact et d'une sensibilité frémissante en même temps que très sobre, ce film est vraiment profondément touchant.
Mais ce que je retiendrais surtout de ce formidable mélo, ce sont les visages angéliques et émouvants des deux jeunes actrices : Teresa Wright (L'ombre d'un doute) et Cathy O'Donnell (Les amants de la nuit). Elles sont ici magnifiquement filmées et participent fortement de l'émotion qui nous étreint durant une bonne partie du film. Qui a dit que Wyler ne savait ps diriger ces acteurs ?
Le DVD : pas mauvais mais un truc assez dommage, ce sont les sous titres visiblement traduits par des américains peu doués en français. Résultat des fautes d'orthographes à la pelle et des traductions littérales du genre : Are you falling in love par es tu tombé en amour ?
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Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent), Wyler 1939
Ah quel bonheur!
Avec Wyler et dans la même veine que Stahl ou Sirk nous nous trouvons devant un vrai créateur des formes du mélodrame à mon avis.
Le film qui s'installe à la frontière du mélodrame social (que met en relief la vision du conflit entre l'individu et la société) et du mélodrame bourgeois (où se noit le personnage de Cathy) offre un sens du sacré hérité de la tragédie classique. Le travail de studio sublime avec efficacité un paysage et un décor propre au genre.
L'amosphère passionnelle, mélancolique et lyrique trouve de façon permanente son écho dans l' utilisation pertinente des éléments naturels. Superbe.
Racontée en flash back ce n'est pas l'histoire, dont nous comprenons l'issue dès les premières minutes, qui importe mais le chemin amer et douloureux des deux protagonistes où se mêlent l'obsession, le souvenir perdu, l'affrontement des classes sociales, la vengeance et la haine et la passion amoureuse...etc, avec un Laurence Olivier royal, écorché et malheureux.
Un des titres les plus emblématiques du cinéma romanesque avec un oscar pour la photographie de Gregg Toland et la réalisation de Wyler
A jamais dans notre mémoire, Cathy et Heatcliff vivront éternellement sous les traits de Merle Oberon et de Laurence Olivier dans leur chateau à ciel ouvert de Penistone au milieu des bruyères parfumées des Moors.
Au fait, je vous ai dit que j'avais aimé?
Ah quel bonheur!
Avec Wyler et dans la même veine que Stahl ou Sirk nous nous trouvons devant un vrai créateur des formes du mélodrame à mon avis.
Le film qui s'installe à la frontière du mélodrame social (que met en relief la vision du conflit entre l'individu et la société) et du mélodrame bourgeois (où se noit le personnage de Cathy) offre un sens du sacré hérité de la tragédie classique. Le travail de studio sublime avec efficacité un paysage et un décor propre au genre.
L'amosphère passionnelle, mélancolique et lyrique trouve de façon permanente son écho dans l' utilisation pertinente des éléments naturels. Superbe.
Racontée en flash back ce n'est pas l'histoire, dont nous comprenons l'issue dès les premières minutes, qui importe mais le chemin amer et douloureux des deux protagonistes où se mêlent l'obsession, le souvenir perdu, l'affrontement des classes sociales, la vengeance et la haine et la passion amoureuse...etc, avec un Laurence Olivier royal, écorché et malheureux.
Un des titres les plus emblématiques du cinéma romanesque avec un oscar pour la photographie de Gregg Toland et la réalisation de Wyler
A jamais dans notre mémoire, Cathy et Heatcliff vivront éternellement sous les traits de Merle Oberon et de Laurence Olivier dans leur chateau à ciel ouvert de Penistone au milieu des bruyères parfumées des Moors.
Au fait, je vous ai dit que j'avais aimé?
Les plus belles années de notre vie (William Wyler)
Le retour douloureux de trois soldats américains au lendemain de la seconde guerre mondiale.
La première heure, exposition un peu longuette et plan-plan, m'a fait craindre le pire. Heureusement, par la suite le scénario se développe en plusieurs ramifications aussi diverses que passionnantes. Certes, la réalisation académique est parfois un fein à l'émotion. Néanmoins, les acteurs sont excellents et font vivre des personnages particulièremet touchants. Et bien que ce soit un grosse machine hollywoodienne (6 oscars en son temps), Les plus belles années de notre vie est un film très juste et réaliste sur l'immédiat après-guerre qui ne sacrifie pas tout aux codes alors en vigueur (pas de héros principal, personnages ambigüs et non stéréotypées...).
Au final une fresque riche et remarquable.
Le retour douloureux de trois soldats américains au lendemain de la seconde guerre mondiale.
La première heure, exposition un peu longuette et plan-plan, m'a fait craindre le pire. Heureusement, par la suite le scénario se développe en plusieurs ramifications aussi diverses que passionnantes. Certes, la réalisation académique est parfois un fein à l'émotion. Néanmoins, les acteurs sont excellents et font vivre des personnages particulièremet touchants. Et bien que ce soit un grosse machine hollywoodienne (6 oscars en son temps), Les plus belles années de notre vie est un film très juste et réaliste sur l'immédiat après-guerre qui ne sacrifie pas tout aux codes alors en vigueur (pas de héros principal, personnages ambigüs et non stéréotypées...).
Au final une fresque riche et remarquable.
- Geoffrey Firmin
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les plus belles années de notre vie
Un film exemplaire sur un sujet grave traité avec sérieux par Wyler l'alsacien que l'on sent concerner par son sujet,lui meme étant revenu de la deuxième guerre mondiale avec un handicape auditif, alors qu'il participait au mission de bombardement au dessus de l'Allemagne.
Quelques scènes superbes, dont celle de Dana Andrews au milieu d'un immense cimetière de bombardiers auquels on a retiré les 2 moteurs, cette vision faisant écho au soldat amputé de ses deux mains ne parvenant pas à se réinsérer.
Le dvd MGM lui, n'a rien d'exemplaire présentant une granulation prononcée dans les scènes d'extérieur et quelques défauts de compression.De plus une fine bande blanche verticale à gauche de l'image m'a obligé à interrompre la projection pour la masquer.Cette bande blanche n'est visible que sur les diffuseurs à "overscan".
Un film exemplaire sur un sujet grave traité avec sérieux par Wyler l'alsacien que l'on sent concerner par son sujet,lui meme étant revenu de la deuxième guerre mondiale avec un handicape auditif, alors qu'il participait au mission de bombardement au dessus de l'Allemagne.
Quelques scènes superbes, dont celle de Dana Andrews au milieu d'un immense cimetière de bombardiers auquels on a retiré les 2 moteurs, cette vision faisant écho au soldat amputé de ses deux mains ne parvenant pas à se réinsérer.
Le dvd MGM lui, n'a rien d'exemplaire présentant une granulation prononcée dans les scènes d'extérieur et quelques défauts de compression.De plus une fine bande blanche verticale à gauche de l'image m'a obligé à interrompre la projection pour la masquer.Cette bande blanche n'est visible que sur les diffuseurs à "overscan".
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- Mogul
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Les plus belles années de notre vie
De Wyler, je n'attendais pas quelque chose de révolutionnaire et la durée du film me faisait un peu peur. Au final c'est un agréable mélo, jamais véritablement ennuyeux, au sujet interessant et intelligemment exploité. Le tout manque un peu de surprise pour que je le qualifie de chef d'oeuvre mais c'est un bon film à oscars, sincère.
5/6
De Wyler, je n'attendais pas quelque chose de révolutionnaire et la durée du film me faisait un peu peur. Au final c'est un agréable mélo, jamais véritablement ennuyeux, au sujet interessant et intelligemment exploité. Le tout manque un peu de surprise pour que je le qualifie de chef d'oeuvre mais c'est un bon film à oscars, sincère.
5/6
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Les Plus belles années de notre vie (The Best Years of Our Lives) de William Wyler, 1946
Magnifique film sur le retour au pays de trois combattants de la seconde guerre mondiale, sur leur difficultés à se réinsérer dans la société et à se réhabituer à la vie civile. La hiérarchie appliquée dans l'armée n'a plus court dans cette vie-là : le capitaine d'un bombardier redevient un simple vendeur de glace dans un drugstore, le simple sergent redevient employé de banque (où il s'occupera des prêts aux anciens combattants) et le marin qui a perdu ses deux mains retrouve sa famille et son adorable petite-amie.
La structure romanesque du scénario est trés apparente car on suit trois histoires en même temps, trois destinés qui se croisent, trois vies trés différentes. C'est certainement cette grande diversité de personnages qui fait tout l'attrait de ce scénario extrêmement bien construit : presque toutes les branches de la société américaine d'aprés-guerre nous sont présentées (on pourrait dire que les trois hommes représentent les trois grande classes). C'est encore plus flagrant quand on regarde les femmes : il ya la jeune fille naïve et banlieusarde, la jeune femme active et forte, la vamp superficielle, la mère aimante... J'ai vraiment été étonné (et profondément toutché) par le réalisme des situations et par le refus de tout sentimantalisme. Wyler a peut-être été un peu influencé par les néo-réalistes car il nous présente les faits, et rien que les faits, sans prendre de réelle position (ce qui n'est pas un mal) et sans appuyer lourdement les moments d'émotion. La réalisation est proprement bluffante dans sa parfaite utilisation de la profondeur de champ. En effet à de nombreuses reprises l'arrièrre-plan est mis à contribution, que ce soit pour nous montrer une action simultanée (les deux scènes de piano) ou pour en introduire une nouvelle (la scène dans la cuisine à la fin du film). On sent que le réalisateur maîtrise son plan quand il pose délibéremment sa caméra dans le coin d'une pièce pour la laisser tourner toute une scène (pas de sur-découpage).
Le casting est parfait, les Oscars remportés par Fredric March (le sergent banquier) et Harold Russell (le marin qui a perdu ses mains) sont totalement justifiés tellement leur interprétation est juste.
Il y a encore beaucoup à dire sur ce film, on pourrait en discuter pendant des heures. Ce film est d'une telle richesse thématique qu'il mériterait bien une seconde vision (peut-être en DVD), en tout cas je pense qu'il se retrouvera bientôt dans mon top 100.
10/10
Breezy va voir ce film ! La copie est tout bonnement splendide.
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Les Plus belles années de notre vie (W. Wyler,1946)
C'est un peu le film qui commence là où tant de films de guerre se terminent...
Trois soldats américains rentrent chez eux à la fin de la guerre. Comment vont-ils reprendre le fil de leur travail, de leur famille et surtout de leurs amours ? Je trouve que le scénario et les dialogues sont brillants ; la structure chorale du film (que permet sa durée de prêt de 3 heures) me semble aussi très moderne pour l'époque. Même si Wyler n'est pas Welles (apparement ils ont été beaucoup comparés à l'époque), la mise en scène est très soignée et la direction d'acteurs impéccable. Et puis le film n'est pas dénué d'une certaine conscience sociale et de critiques parfois virulentes de la société américaine, surtout pour un film produit par la MGM (qui n'est pas la Warner) en 1946.
En résumé je fais mon top 100 hier matin, je découvre le film de Wyler hier soir je modifie mon top 100 ce matin pour y inclure Les plus belles années de notre vie.
D'autres avis ?
Trois soldats américains rentrent chez eux à la fin de la guerre. Comment vont-ils reprendre le fil de leur travail, de leur famille et surtout de leurs amours ? Je trouve que le scénario et les dialogues sont brillants ; la structure chorale du film (que permet sa durée de prêt de 3 heures) me semble aussi très moderne pour l'époque. Même si Wyler n'est pas Welles (apparement ils ont été beaucoup comparés à l'époque), la mise en scène est très soignée et la direction d'acteurs impéccable. Et puis le film n'est pas dénué d'une certaine conscience sociale et de critiques parfois virulentes de la société américaine, surtout pour un film produit par la MGM (qui n'est pas la Warner) en 1946.
En résumé je fais mon top 100 hier matin, je découvre le film de Wyler hier soir je modifie mon top 100 ce matin pour y inclure Les plus belles années de notre vie.
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- n'est pas Flaubert
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Un film magnifique et bouleversant. La comparaison Welles-Wyler que tu évoques (abusive aujourd'hui) vient sans doute pour une grande part du fait qu'ils ont utilisé pour Citizen Kane et Nos Meilleures Années le même directeur de la photo Greg Toland qui proposait dans les deux films une photo avec une grande profondeur de champ.