Voilà pourquoi moi aussi je décroche tout de suite des westerns italiens : visuellement, je n'apprécie pas du tout malgré quelques scènes splendidement photographiées dans le Corbucci, l'ensemble, je trouve ça assez laid. Peckinpah et Aldrich dans le même ton avaient une mise en scène qui me plaisait, pas les italiens.Harry Dawes a écrit :Anthony Mann rules !!!
Je ne connais pas assez le western spag' pour disserter avec vous dessus, mais Le grand silence j'ai quand même trouvé ça bien moche visuellement... Scénar très bien, Trintignant et Kinski excellents mais parfois des airs de téléfilm cheap (la première séquence chez le gouverneur , quelques zooms vraiment bien vilains).
Sur ce, je fuis
western classique et western spaghetti : la polémique
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Désolé, j'arrive un peu après la bataille mais, tout en considérant que le western classique est le maître étalon du genre, l'essence même du genre, je trouve que le western transalpin, lorsqu'il est au service d'une bonne histoire, avec un réal talentueux et de bons acteurs, a quand même ses perles.
certes,je n'ai vu aucun Corbucci mais les Leone mérite d'être au palmarès du genre, à côté d'un Ford ou d'un Mann: mise ne scène maginifique, génie du cadrage, de la direction d'acteur, il magnifie le genre tout en ayant un aspect trèsc critique, voire nihiliste (ce qui n'enlève rien à la beauté de son Ouest, surtout dans Il était une fois...)
Quant à mon nom est personne qu'il a supervisé, c'est un magnifique hommage du spaghetti au western traditionnnel, n'essayant en aucun cas d'ironser sur ce genre (par contre, Un génie, deux associés... est une nullité absolue, le genre de film qui a réellement tué le genre, ce que je lui pardonne pas).
Quant aux sollima, j'en ai vu deux:
-Le dernier face a face, excellent (superbe parabole poltique sur la lutte des classes),
- Saludos hombres (très sympathique)
C'est un peu le pendant gauchiste du western traditionnel (le western au service de la Révolution, alors que le genre était aux Etats-Unis d'inspiration plutôt conservatrice (même si le genre avait évolué à partir des 50's). Le contexte poltique de ces deux films, très soixante-huitards, est très interessant, faisant des westerns de Sollima deux jalons très importants du genre.
par contre, un gros défauts de ces films: l'usage abusif du zoom qui m'avait, lors de leur vision, très indisposé, tranchant avec la beauté des décors du sud de l'Espagne.
Donc, j'aime le western transalpin maisj e suis plus exigeant que pour le traditionnel (je doute qu'il y ait plus de 20 chefs d'oeuvres alors qu'il ya a plus de 150 au moins aux USA).
voila pour ma contribution (très longue comme toujours ) au débat.
certes,je n'ai vu aucun Corbucci mais les Leone mérite d'être au palmarès du genre, à côté d'un Ford ou d'un Mann: mise ne scène maginifique, génie du cadrage, de la direction d'acteur, il magnifie le genre tout en ayant un aspect trèsc critique, voire nihiliste (ce qui n'enlève rien à la beauté de son Ouest, surtout dans Il était une fois...)
Quant à mon nom est personne qu'il a supervisé, c'est un magnifique hommage du spaghetti au western traditionnnel, n'essayant en aucun cas d'ironser sur ce genre (par contre, Un génie, deux associés... est une nullité absolue, le genre de film qui a réellement tué le genre, ce que je lui pardonne pas).
Quant aux sollima, j'en ai vu deux:
-Le dernier face a face, excellent (superbe parabole poltique sur la lutte des classes),
- Saludos hombres (très sympathique)
C'est un peu le pendant gauchiste du western traditionnel (le western au service de la Révolution, alors que le genre était aux Etats-Unis d'inspiration plutôt conservatrice (même si le genre avait évolué à partir des 50's). Le contexte poltique de ces deux films, très soixante-huitards, est très interessant, faisant des westerns de Sollima deux jalons très importants du genre.
par contre, un gros défauts de ces films: l'usage abusif du zoom qui m'avait, lors de leur vision, très indisposé, tranchant avec la beauté des décors du sud de l'Espagne.
Donc, j'aime le western transalpin maisj e suis plus exigeant que pour le traditionnel (je doute qu'il y ait plus de 20 chefs d'oeuvres alors qu'il ya a plus de 150 au moins aux USA).
voila pour ma contribution (très longue comme toujours ) au débat.
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Voilà, vous allez peut-être trouver ça ridicule mais comme Simone Choule, ce tic de mise en scène quand il est mal utilisé me sort directement du film que j'ai du mal à suivre par la suite. je trouve ce procédé souvent très mal utilisé et rien que pour ça, je suis un peu sévère. mais dans Visconti, ils ne me gênent pas tropO'Malley a écrit :
par contre, un gros défauts de ces films: l'usage abusif du zoom qui m'avait, lors de leur vision, très indisposé, tranchant avec la beauté des décors du sud de l'Espagne.
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en fait l'usage trop fréquent du zoom me gène assez, ce que je reproche souvent aux spaghettis (ou il est utilisé n'importe comment la plupart du temps) mais aussi dans l'ens de la prod italienne des années 60-70.
Même chez Visconti (je parle des Damnés et de Mort à Venise ou ca en devient insupportable; un zoom par plan env).
c'est ce que je reproche aussi à Barry Lyndon bien que Kubrick est mon cinéaste n°1 et que ce film est, à mon avis, l'un des films les plus beaux et les plus importants du cinéma.
Il me semble que le zoom soit un signe de facilité de la part du metteur en scène (et c'est pas beau visuellement).
Mais là, je m'écarte du sujet.
Même chez Visconti (je parle des Damnés et de Mort à Venise ou ca en devient insupportable; un zoom par plan env).
c'est ce que je reproche aussi à Barry Lyndon bien que Kubrick est mon cinéaste n°1 et que ce film est, à mon avis, l'un des films les plus beaux et les plus importants du cinéma.
Il me semble que le zoom soit un signe de facilité de la part du metteur en scène (et c'est pas beau visuellement).
Mais là, je m'écarte du sujet.
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Il y a "zoom" et "zoom" : il y a celui qui te foutrait le mal de mer dans ton fauteuil, et il y a celui qui s'intègre discrètement au film comme dans BARRY LYNDON. Car dans ce dernier, on ne peut quand même pas dire que ce soit laid, tout de même !O'Malley a écrit :en fait l'usage trop fréquent du zoom me gène assez, ce que je reproche souvent aux spaghettis (ou il est utilisé n'importe comment la plupart du temps) mais aussi dans l'ens de la prod italienne des années 60-70.
Même chez Visconti (je parle des Damnés et de Mort à Venise ou ca en devient insupportable; un zoom par plan env).
c'est ce que je reproche aussi à Barry Lyndon bien que Kubrick est mon cinéaste n°1 et que ce film est, à mon avis, l'un des films les plus beaux et les plus importants du cinéma.
Il me semble que le zoom soit un signe de facilité de la part du metteur en scène (et c'est pas beau visuellement).
Mais là, je m'écarte du sujet.
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Absolument et ceux d'EWS aussiJohn Anderton a écrit : Il y a "zoom" et "zoom" : il y a celui qui te foutrait le mal de mer dans ton fauteuil, et il y a celui qui s'intègre discrètement au film comme dans BARRY LYNDON. Car dans ce dernier, on ne peut quand même pas dire que ce soit laid, tout de même !
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chez Kubrick, je confime: ce n'est pas laid...
mais sur Barry Lyndon, un peu systématique c'est tout(je considère le zoom comme une solution de facilité...): je rappelle que c'est un de mes films favoris.
Pa r contre, je me souviens pas de zooms dans EWS: quelqu'un peut-im me rafraichir la mémoire (ah oui, la scène d'orgie ou la compagne de Tom Cruise annonce vouloir prendre sa place, c'est ca?). C'est le seul non?
mais sur Barry Lyndon, un peu systématique c'est tout(je considère le zoom comme une solution de facilité...): je rappelle que c'est un de mes films favoris.
Pa r contre, je me souviens pas de zooms dans EWS: quelqu'un peut-im me rafraichir la mémoire (ah oui, la scène d'orgie ou la compagne de Tom Cruise annonce vouloir prendre sa place, c'est ca?). C'est le seul non?
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Oui, voilà.O'Malley a écrit :chez Kubrick, je confime: ce n'est pas laid...
mais sur Barry Lyndon, un peu systématique c'est tout(je considère le zoom comme une solution de facilité...): je rappelle que c'est un de mes films favoris.
Pa r contre, je me souviens pas de zooms dans EWS: quelqu'un peut-im me rafraichir la mémoire (ah oui, la scène d'orgie ou la compagne de Tom Cruise annonce vouloir prendre sa place, c'est ca?). C'est le seul non?
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Ah... "horrible", c'est peut-être excessif, quand même, il n'est pas choquant non plus, faut pas exagérer... même si ça ne vaut pas ses travellings lents...Silence a écrit :Celui, horrible, sur la fille masquée dans le manoir lorsque Cruise se fait démasqué... Tu peux pas le rater.John Anderton a écrit :
Lequel ?