Oui, Mac Lean m'a mis au courant.Tuck pendleton a écrit :Salut à toi "Romain the rider"
Je suis Dersou...remember me ?
Femme Fatale (Brian De Palma - 2002)
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Re: Femme Fatale
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Re: Femme Fatale
je ne vois pas en quoi aimer mission to mars et outrages serait si incroyable. J'ai du mal à comprendre l'acharnement (surtout sur le premier), j'estime qu'on a à faire là à deux excellentes oeuvres...The Rider a écrit :Étant le plus grand fan (en France en tous cas) de De Palma... oui, même OUTRAGES et M2M j'ai aimé, et après? .
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Re: Femme Fatale
Toi, t'es un pote à Mac Lean...Jack Torrance a écrit :je ne vois pas en quoi aimer mission to mars et outrages serait si incroyable. J'ai du mal à comprendre l'acharnement (surtout sur le premier), j'estime qu'on a à faire là à deux excellentes oeuvres...
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Re: Femme Fatale
pareil pour moi. Outrages est un des meilleus De palma et un des meilleurs films de guerre tout courtJack Torrance a écrit :je ne vois pas en quoi aimer mission to mars et outrages serait si incroyable. J'ai du mal à comprendre l'acharnement (surtout sur le premier), j'estime qu'on a à faire là à deux excellentes oeuvres...The Rider a écrit :Étant le plus grand fan (en France en tous cas) de De Palma... oui, même OUTRAGES et M2M j'ai aimé, et après? .
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Re: Femme Fatale
Non, quand même pas. Limite limite, le coup d'Oahn (sans jeu de mots, hein) qui se fait violer, se prend trois coups de couteaux, qui arrive encore à courir, et qui se prend 36 balles de mitraillettes et qui tombe dans un ravin. lol!!! c'est un peu excessif d'autant qu'elle arrive encore à crier pendant la chute (donc pas franchement réaliste)!Tuck pendleton a écrit :pareil pour moi. Outrages est un des meilleus De palma et un des meilleurs films de guerre tout court
'Manquait plus que le camion qui passe sur elle!
Dsl! c'était plus fort que moi!
Mac Lean, calme-toi... non, ne me fais de mal, non, pas ça! NON!!!
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Re: Femme Fatale
Fan de pacotille!The Rider a écrit :Non, quand même pas. Limite limite, le coup d'Oahn (sans jeu de mots, hein) qui se fait violer, se prend trois coups de couteaux, qui arrive encore à courir, et qui se prend 36 balles de mitraillettes et qui tombe dans un ravin. lol!!! c'est un peu excessif d'autant qu'elle arrive encore à crier pendant la chute (donc pas franchement réaliste)! 'manquait plus que le camion qui passe sur elle!Tuck pendleton a écrit :pareil pour moi. Outrages est un des meilleus De palma et un des meilleurs films de guerre tout court
[/i]:
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Re: Femme Fatale
Autant "Femme Fatale" est attachant et séduisant pour son côté ludique, autant je trouve que De Palma y fait preuve d'une suffisance assez irritante avec ses auto-citations.
Ce serait intéressant de savoir si "Femme Fatale" tiendrait la route pour ceux qui n'ont jamais vu de film de Brian de Palma.
Ce serait intéressant de savoir si "Femme Fatale" tiendrait la route pour ceux qui n'ont jamais vu de film de Brian de Palma.
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A peu près tout pareil, De Palma assume, comme souvent, sa vulgarité et y insuffle un style qui fait que je lui pardonne le resteRoy Neary a écrit :Zut alors ! Je pense presque la même chose que toi, McLean !
Sauf que je crois fermement que l'aspect ludique est bien présent et que De Palma ne se prend pas du tout au sérieux. Et c'est peut-être là que le bât blesse car De Palma a toujours fait appel à des constructions visuelles jouissives et outrées, mais l'important était dans ce mélange de malice et de sincérité (romantique et pessimiste) qui faisait tout passer.
Dans Femme Fatale, De Palma s'amuse... et c'est à peu près tout. Cela ne m'empêche pas d'apprécier le film (et particulièrement quelques séquences magnifiques). Je pense aussi que la photo de Arbogast est trop plate et peu dramatique (surtout les extérieurs, ça va mieux en intérieur), cependant le DVD diminue cette perception.
Je dirai aussi que, malheureusement, De Palma ne recycle plus ses maîtres mais lui-même, ce qui fait qu'il aboutit à un film qui ne peut que réjouir ses plus gros fans (comme moi) et laisser la plupart des spectateurs sur le bord de la route.
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Casualties of War est l'un des meilleurs De Palma, quand à Mission to Mars, j'aurais tendance à le trouver affligeant, s'il ne contenait pas une séquence de 20 mn absolument parfaite, donc je ne peux pas n'en dire que du mal.
Quand à Femme Fatale, je vous rejoins tous sur la photo, mais qu'attendre d'autre d'Arbogast ? Sinon, le film est pour moi un brillant exercice de style completant la trilogie entamée avec Dressed to Kill et Raising Cain, une réflexion sur le thriller, les notions de réalité et de vraisemblance, les codes narratifs,... Bref, de l'excellent De Palma.
Quand à Femme Fatale, je vous rejoins tous sur la photo, mais qu'attendre d'autre d'Arbogast ? Sinon, le film est pour moi un brillant exercice de style completant la trilogie entamée avec Dressed to Kill et Raising Cain, une réflexion sur le thriller, les notions de réalité et de vraisemblance, les codes narratifs,... Bref, de l'excellent De Palma.
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Re: Femme Fatale
C'est gentil, mais ça ne pardonnera pas les horreurs sur Oahn que tu oses encore une fois réitérer!The Rider a écrit :Je ne pensais jamais dire ça un jour... mais là, je reconnais que tu as vu juste... pour une fois... je lui mettrais la même note.Mac Lean a écrit :3,5/6
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Re: Femme Fatale
Oui, mais avec de tels écrits, on peut le faire chanter!Tuck pendleton a écrit :
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La première partie est assez époustoufflante de maîtrise ( la scène du vol des bijoux est envoûtante et excitante) mais le film part en sucettes dans son dernier quart d'heure et devient invraisemblable et pompeux.
J'ai remarqué il n'y a pas longtemps que l'interrogatoire de Nicolas Bardo est en fait un plan-séquence. C'est fort sur le plan technique mais ça ne fait pas avancer le smchilblick.
J'ai remarqué il n'y a pas longtemps que l'interrogatoire de Nicolas Bardo est en fait un plan-séquence. C'est fort sur le plan technique mais ça ne fait pas avancer le smchilblick.
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J'ai beaucoup aimé FEMME FATALE, même si en effet le film n'apporte rien de nouveau dans l'oeuvre de De Palma. L'auto-référence y est légion, mais qui s'en plaindrait, surtout parmi ses fans ?
Sur pas mal de points, je le rapprocherai d'un de ses films les moins connus, L'ESPRIT DE CAIN. Les similitudes sont assez frappantes.
Sinon, j'aime bien l'ambiance du film, Banderas, pas forcément dans son meilleur rôle, mais vu qu'il a pas mal de détracteurs ici, on n'insistera pas ( ).
Un film très plaisant à regarder, en tout cas.
Sur pas mal de points, je le rapprocherai d'un de ses films les moins connus, L'ESPRIT DE CAIN. Les similitudes sont assez frappantes.
Sinon, j'aime bien l'ambiance du film, Banderas, pas forcément dans son meilleur rôle, mais vu qu'il a pas mal de détracteurs ici, on n'insistera pas ( ).
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Ma critique du film à l'époque de sa sortie cinéma :
De Palma, on le sait depuis longtemps, possède le génie du grotesque. En effet qui d'autre a su mieux que lui se délester des contraintes réalistes pour pousser ses histoires et ses personnages dans les situations les plus improbables ? Cette veine bouffonne loin d'être gratuite participe d'une perpétuelle mise à distance du spectateur. Femme Fatale, film impossible et glacé, s'en trouve alors des plus difficiles à juger. Car entre le grotesque et le ridicule la frontière est mince. Et de là à conclure que tous les disfonctionnements du premier opus français du cinéaste sont volontaires et assumés, il n'y a qu'un pas que je m'interdirais de franchir...
De Palma est donc le grand cinéaste du doute. Mais le miracle de la plupart de ses films tient en ceci : cette mise à distance du spectateur débouche toujours sur l'émotion la plus brutale, la plus saisissante. L'artifice se transforme en lyrisme, et personne n'a pu oublier les tragédies finales de Blow Out et de Phantom of The paradise, le romantisme noir de L'Impasse et d'Obsession, ou les frayeurs paroxystiques de Carrie et de Pulsions. Pourquoi alors le miracle Femme Fatale n'a pas eu lieu ? D'autant que De Palma semble ici s'en donner à coeur joie dans l'exploitation de ses habituels tics thématiques et visuels (split-screen et plans-séquences à gogo) et que son dernier film donne l'impression d'une totale et grande liberté de ton. La faute à un casting (le mélange franco-américain a du mal à fonctionner...) maladroit ? A la photo peu inspirée de Thierry Arbogast ? Sans doute... Mais aussi et surtout, n'ayons pas peur de le dire, à un certain essoufflement du cinéaste. Pas tant dans sa maestria technique et dans sa constance thématique, que dans cette idée que tout a été dit, que plus rien ne vaut le coup (d'oeil ?).
D'un point de vue purement conceptuel De Palma pousse cette fois le bouchon très loin : images fantasmées, photographiées, prémonitoires, biaisées, truquées... Et de fait tout semble artificiel dans Femme Fatale, les personnages sont vidés de leur substance organique et les lieux où ils évoluent paraissent désincarnés... Fin logique pour un cinéaste qui n'a cessé d'interroger les images et la fiction ? Une chose est sûr l'intelligence demeure mais le coeur (en tout cas celui du spectateur) n'y est plus... Peut être que le doute (si stimulant autrefois) a aujourd'hui laissé place à la non-croyance absolue, et que De Palma se trouve maintenant dans l'impossibilité de croire en ce qu'il raconte.
Malgré tout Femme Fatale reste un film attachant. Parce qu'il est l'expression d'un cinéaste intègre, honnête et cohérent, arrivé au bout de lui-même, au bout de son oeuvre. A bout de souffle, serait-on tenté de dire... Et sans doute aujourd'hui De Palma ressemble-t-il à ses héros de jadis, vidés par leur incessante quête de vérité : le Jack de Blow Out, le Winslow de Phantom of the Paradise... Mais tout n'est pas si sombre : la conclusion de Femme Fatale, dans une pirouette finale culottée, offre à ses protagonistes la promesse d'une seconde vie. C'est aussi ce que l'on peut souhaiter de mieux pour l'avenir, au grand Brian De Palma...
De Palma, on le sait depuis longtemps, possède le génie du grotesque. En effet qui d'autre a su mieux que lui se délester des contraintes réalistes pour pousser ses histoires et ses personnages dans les situations les plus improbables ? Cette veine bouffonne loin d'être gratuite participe d'une perpétuelle mise à distance du spectateur. Femme Fatale, film impossible et glacé, s'en trouve alors des plus difficiles à juger. Car entre le grotesque et le ridicule la frontière est mince. Et de là à conclure que tous les disfonctionnements du premier opus français du cinéaste sont volontaires et assumés, il n'y a qu'un pas que je m'interdirais de franchir...
De Palma est donc le grand cinéaste du doute. Mais le miracle de la plupart de ses films tient en ceci : cette mise à distance du spectateur débouche toujours sur l'émotion la plus brutale, la plus saisissante. L'artifice se transforme en lyrisme, et personne n'a pu oublier les tragédies finales de Blow Out et de Phantom of The paradise, le romantisme noir de L'Impasse et d'Obsession, ou les frayeurs paroxystiques de Carrie et de Pulsions. Pourquoi alors le miracle Femme Fatale n'a pas eu lieu ? D'autant que De Palma semble ici s'en donner à coeur joie dans l'exploitation de ses habituels tics thématiques et visuels (split-screen et plans-séquences à gogo) et que son dernier film donne l'impression d'une totale et grande liberté de ton. La faute à un casting (le mélange franco-américain a du mal à fonctionner...) maladroit ? A la photo peu inspirée de Thierry Arbogast ? Sans doute... Mais aussi et surtout, n'ayons pas peur de le dire, à un certain essoufflement du cinéaste. Pas tant dans sa maestria technique et dans sa constance thématique, que dans cette idée que tout a été dit, que plus rien ne vaut le coup (d'oeil ?).
D'un point de vue purement conceptuel De Palma pousse cette fois le bouchon très loin : images fantasmées, photographiées, prémonitoires, biaisées, truquées... Et de fait tout semble artificiel dans Femme Fatale, les personnages sont vidés de leur substance organique et les lieux où ils évoluent paraissent désincarnés... Fin logique pour un cinéaste qui n'a cessé d'interroger les images et la fiction ? Une chose est sûr l'intelligence demeure mais le coeur (en tout cas celui du spectateur) n'y est plus... Peut être que le doute (si stimulant autrefois) a aujourd'hui laissé place à la non-croyance absolue, et que De Palma se trouve maintenant dans l'impossibilité de croire en ce qu'il raconte.
Malgré tout Femme Fatale reste un film attachant. Parce qu'il est l'expression d'un cinéaste intègre, honnête et cohérent, arrivé au bout de lui-même, au bout de son oeuvre. A bout de souffle, serait-on tenté de dire... Et sans doute aujourd'hui De Palma ressemble-t-il à ses héros de jadis, vidés par leur incessante quête de vérité : le Jack de Blow Out, le Winslow de Phantom of the Paradise... Mais tout n'est pas si sombre : la conclusion de Femme Fatale, dans une pirouette finale culottée, offre à ses protagonistes la promesse d'une seconde vie. C'est aussi ce que l'on peut souhaiter de mieux pour l'avenir, au grand Brian De Palma...