Un p'tit conseil ciné (cinéma russe inside)
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Un p'tit conseil ciné (cinéma russe inside)
Jeudi au Reflet Medicis (demain donc), ils passent le superbe "Vingt jours sans guerre" d'Alexei Guerman à l'occasion d'une rétrospective du cinéma russe.
La séance de 19h50 proposera un débat en présence de Pavel Lounguine.
La séance de 19h50 proposera un débat en présence de Pavel Lounguine.
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Re: Un p'tit conseil ciné (cinéma russe inside)
D'ailleurs, tibounet, ce serait une occasion de lui demander le numéro de téléphone de la très belle femme que tu portes en guise d'avatar.Bill Harford a écrit : La séance de 19h50 proposera un débat en présence de Pavel Lounguine.
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J'étais tellement déboussolé par Kroustaliov, impossible à suivre tant il se passe de choses à l'image, et avec tous les persos qui parlent + les sous
-titrages express... que je suis parti de la salle au bout d'une heure avec un mal de crâne carabiné mais le regret de n'avoir pas réussi physiquement à suivre ce film complètement fou et avec une très belle photo...
-titrages express... que je suis parti de la salle au bout d'une heure avec un mal de crâne carabiné mais le regret de n'avoir pas réussi physiquement à suivre ce film complètement fou et avec une très belle photo...
C'est dommage, j'adore ce film.. "Absolument génial même si on n'y comprend rien" disait Scorsese...Sergius Karamzin a écrit :J'étais tellement déboussolé par Kroustaliov, impossible à suivre tant il se passe de choses à l'image, et avec tous les persos qui parlent + les sous
-titrages express... que je suis parti de la salle au bout d'une heure avec un mal de crâne carabiné mais le regret de n'avoir pas réussi physiquement à suivre ce film complètement fou et avec une très belle photo...
D'ailleurs, si j'étais lui, j'aurais filé la Palme d'Or à Guerman... Quelle connerie d'avoir filé le Grand Prix à Benigni, quand même...
Ce film est fascinant de bout en bout, et quand je le vois, j'ai l'impression de vraiment ressentir l'âme russe, c'est bizarre à dire, j'ai trop de mal à l'expliquer, mais c'est une expérience inoubliable. J'ai toujours la VHS enregistrée sur Canal Plus.
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Tu sais, le jury du festival voit +de 20 films en 12 jours, n'a pas le temps de prendre du recul, doit tout de suite donner son avis. En +, le président doit concilier tous les avis, c pour ça qu'un film qui divise aura peu de chances de gagner...Il donne donc presque toujours le prix au film le + directement enthousiasmant, qui émeut tout de suite, et qui est rarement celui qui vieillira le mieux par la suite.Bill Harford a écrit :D'ailleurs, si j'étais lui, j'aurais filé la Palme d'Or à Guerman... Quelle connerie d'avoir filé le Grand Prix à Benigni, quand même...
Remarque, l'an dernier ils ne se sont pas trompés
PS: Qu'est-ce que ça fait dans Classiques Naphtalinés?
- Vic Vega
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Philip, ce que tu dis est sympa pour les jurys qui ont donné la Palme à Lynch, Tarantino, les Frères Coen, les Frères Dardenne ou Kiarostami. Et parmi les cinéastes que je cite trois (QT, Lynch, les Dardenne) sont des palmes qui furent controversées. Même si je conçois que ce que tu dis sur les jurys est probablement vrai.Philip Marlowe a écrit :Tu sais, le jury du festival voit +de 20 films en 12 jours, n'a pas le temps de prendre du recul, doit tout de suite donner son avis. En +, le président doit concilier tous les avis, c pour ça qu'un film qui divise aura peu de chances de gagner...Il donne donc presque toujours le prix au film le + directement enthousiasmant, qui émeut tout de suite, et qui est rarement celui qui vieillira le mieux par la suite.Bill Harford a écrit :D'ailleurs, si j'étais lui, j'aurais filé la Palme d'Or à Guerman... Quelle connerie d'avoir filé le Grand Prix à Benigni, quand même...
Remarque, l'an dernier ils ne se sont pas trompés
PS: Qu'est-ce que ça fait dans Classiques Naphtalinés?
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Je ne dis pas ça pour tous les jurys, bien-sûr, mais c pas chaque année qu'on a des palmes d'or d'envergure.Vic Vega a écrit :Philip, ce que tu dis est sympa pour les jurys qui ont donné la Palme à Lynch, Tarantino, les Frères Coen, les Frères Dardenne ou Kiarostami. Et parmi les cinéastes que je cite trois (QT, Lynch, les Dardenne) sont des palmes qui furent controversées. Même si je conçois que ce que tu dis sur les jurys est probablement vrai.Philip Marlowe a écrit :
Tu sais, le jury du festival voit +de 20 films en 12 jours, n'a pas le temps de prendre du recul, doit tout de suite donner son avis. En +, le président doit concilier tous les avis, c pour ça qu'un film qui divise aura peu de chances de gagner...Il donne donc presque toujours le prix au film le + directement enthousiasmant, qui émeut tout de suite, et qui est rarement celui qui vieillira le mieux par la suite.
Remarque, l'an dernier ils ne se sont pas trompés
PS: Qu'est-ce que ça fait dans Classiques Naphtalinés?
Mais il est vrai que des grands films ont été palmés, tu en as toi-même donné des exemples(quoique Rosetta...j'suis pas fan ). Mais Sailor et Lula, Le Pianiste ou Pulp Fiction ne sont pas vraiment des films difficiles d'accès que l'on met du temps à apprécier. Ils sont directement enthousiasmants.
- Billy Budd
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J'avais vu Khroustaliov, mais c'était quand je parlais encore français Faut que je le revoie. A part ça, Bill, Masha, elle est prise, et comme j'ai un peu de temps, je te traduis l'article http://www.dni.ru/news/society/2002/12/6/16646.html :
"Pour parler sincèrement, je me suis mariée deux fois,- raconte Maria Mironova. - Et il s'avère que ces deux maris font partie de ma vie aujourd'hui. Mon premier époux - Igor' Oudalov - est le père de mon fils Andrej, et nous l'appelons "notre papa". Et il est, comme avant, toujours près de nous. Et mon mari actuel s'appelle Dima (Dmitriï, NDTib)".
La fille d'Andreï Mironov et d'Ekaterina Gradova accepte très rarement de raconter quelque chose sur sa vie privée. Elle a toutefois fait une exception pour le journal "7 jours". Elle a révélé qu'elle s'était mariée pour la première fois à l'âge de 17 ans avec l'homme d'affaires Igor' Oudalov. Il était le directeur général de la société "InterVID", qui s'occupait de la diffusion de la publicité sur la première chaîne (ex-ORT, NDTib). Son second mari s'occupe de technologies électorales et de publicité cachée dans les séries et au cinéma. (sympa, NDTib)
Igor' Oudalov a terminé l'Institut Pedagogique (équivalent licence+IUFM, NDTib), et Maria dit qu'il est pédagogue par vocation : père excellent et homme plein de sagesse. A la question de savoir comment l'ancien mari et l'actuel s'entendent, elle répond :" Grâce à Dieu, ils s'entendent même très bien. Nous passons le réveillon du nouvel an ensemble, nous allons nous en vacances tous les quatre."
Il s'avère qu'elle et Igor' vivent dans des immeubles voisins. Et par conséquent le père de son enfant rend visite à son fils presque chaque jour. Et Dmitriï, le mari actuel de Maria, n'est pas jaloux envers son épouse.
"Il comprend qu'Igor' est le père de mon fils, dit Maria. Et qu'il m'est par conséquent toujours très cher. Comment pourrait-il en être autrement ? D'autant plus que la guerre entre les parents marque toujours l'enfant. Un enfant doit toujours avoir et une maman, et un papa, qui ont la même autorité pour lui, qu'il écoute, et s'en tiennent au même point de vue sur l'éducation, qui se respectent mutellement.
J'ai toujours compris que je ne pourrai pas contruire mon bonheur, si mon enfant n'a pas de père. Mon enfant doit grandir dans une situation normale, tranquille."
Depuis cinq ans, Mironova travaille à "Lenkom". Un de ses derniers rôles - dans le film "L'oligarque".
Voilà, Bill, alors si tu veux un ménage à quatre... Ce qui me choque, c'est qu'elle ne conçoit pas que son mari actuel puisse être un vrai père pour son fils...
"Pour parler sincèrement, je me suis mariée deux fois,- raconte Maria Mironova. - Et il s'avère que ces deux maris font partie de ma vie aujourd'hui. Mon premier époux - Igor' Oudalov - est le père de mon fils Andrej, et nous l'appelons "notre papa". Et il est, comme avant, toujours près de nous. Et mon mari actuel s'appelle Dima (Dmitriï, NDTib)".
La fille d'Andreï Mironov et d'Ekaterina Gradova accepte très rarement de raconter quelque chose sur sa vie privée. Elle a toutefois fait une exception pour le journal "7 jours". Elle a révélé qu'elle s'était mariée pour la première fois à l'âge de 17 ans avec l'homme d'affaires Igor' Oudalov. Il était le directeur général de la société "InterVID", qui s'occupait de la diffusion de la publicité sur la première chaîne (ex-ORT, NDTib). Son second mari s'occupe de technologies électorales et de publicité cachée dans les séries et au cinéma. (sympa, NDTib)
Igor' Oudalov a terminé l'Institut Pedagogique (équivalent licence+IUFM, NDTib), et Maria dit qu'il est pédagogue par vocation : père excellent et homme plein de sagesse. A la question de savoir comment l'ancien mari et l'actuel s'entendent, elle répond :" Grâce à Dieu, ils s'entendent même très bien. Nous passons le réveillon du nouvel an ensemble, nous allons nous en vacances tous les quatre."
Il s'avère qu'elle et Igor' vivent dans des immeubles voisins. Et par conséquent le père de son enfant rend visite à son fils presque chaque jour. Et Dmitriï, le mari actuel de Maria, n'est pas jaloux envers son épouse.
"Il comprend qu'Igor' est le père de mon fils, dit Maria. Et qu'il m'est par conséquent toujours très cher. Comment pourrait-il en être autrement ? D'autant plus que la guerre entre les parents marque toujours l'enfant. Un enfant doit toujours avoir et une maman, et un papa, qui ont la même autorité pour lui, qu'il écoute, et s'en tiennent au même point de vue sur l'éducation, qui se respectent mutellement.
J'ai toujours compris que je ne pourrai pas contruire mon bonheur, si mon enfant n'a pas de père. Mon enfant doit grandir dans une situation normale, tranquille."
Depuis cinq ans, Mironova travaille à "Lenkom". Un de ses derniers rôles - dans le film "L'oligarque".
Voilà, Bill, alors si tu veux un ménage à quatre... Ce qui me choque, c'est qu'elle ne conçoit pas que son mari actuel puisse être un vrai père pour son fils...