Nicholas Ray (1911-1979)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Beule
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Message par Beule »

Silence a écrit :Bien aimé La Fureur de Vivre et surtout Traquenard vu récemment. :wink:
Traquenard, voilà qui me fait plaisir Silence :)
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Jeremy Fox
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Run for Cover

Message par Jeremy Fox »

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A l’ombre des Potences (Run for Cover - 1955) de Nicholas Ray
PARAMOUNT


Avec James Cagney, John Derek, Viveca Lindfors, Jean Hersholt, Jack Lambert, Ernest Borgnine
Scénario : Winston Miller d’après une histoire Harriet Frank Jr & Irving Ravetch
Musique : Howard Jackson
Photographie : Daniel L. Fapp (Technicolor 1.85)
Un film produit par William H. Pine & William C. Thomas pour la Paramount


Sortie USA : 29 Avril 1955

Ceux (même si peu nombreux à l’époque) qui étaient totalement tombés sous le charme de Johnny Guitare devaient trépigner d’impatience en ayant pris connaissance de la sortie imminente d’un nouveau western signé Nicholas Ray. S’ils s’attendaient à pareil lyrisme, baroquisme ou originalité, ils durent néanmoins sacrément déchanter car, malgré la très correcte qualité d’ensemble de ce nouveau western, on ne peut pas dire que les deux films boxent dans la même catégorie. A côté d’un chef d’œuvre culotté, unique et intemporel, passionnant et bouleversant, nous avons droit à un western somme toute assez traditionnel (encore plus sur la forme que sur le fond d’ailleurs) même si les thématiques sont une fois encore bien celles de son auteur. Tout comme L’homme qui n’a pas d’étoiles (Man without a Star) de King Vidor sorti quelques semaines plus tôt, le film de Nicholas Ray aborde entre autres le thème de l’apprentissage, un homme d’âge mur prenant sous son aile un adolescent qu’il sent immature et déséquilibré. Mais une fois encore, contrairement au film de Vidor, celui de Ray reste dans l’ensemble bien trop sage et, même si ce n'était surement pas son but, bien moins fougueux et captivant. S’il fait partie des films les plus mal connus de son auteur (et surtout en France), il mérite néanmoins qu’on s’y arrête même s’il est loin de faire partie (surtout pris en sandwich entre Johnny Guitare et La Fureur de Vivre) de ce qu’il a réalisé de plus mémorable ; mais un western semi-élégiaque qui prône des valeurs de générosité, de pardon et d’apaisement se doit de toute manière d’être mis en avant car ce n’était pas si courant que ça dans le genre à l’époque.

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Alors qu’il s’était arrêté à un point d’eau pour s’y désaltérer, Matt Dow (James Cageny), homme d’âge mûr, fait la connaissance de Davey Bishop (John Derek), jeune orphelin immature qui, au vu de sa conversation, semble rechigner à travailler, préférant l’argent gagné plus facilement. Apprenant que ce dernier habite la ville vers laquelle il se dirige, Matt lui propose de faire la route ensemble. Suite à un malentendu, ils sont pris pour les complices d’un gang de voleurs de train sévissant dans la région ; une embuscade leur est tendue et, sur les ordres du shérif (Ray Teal), on leur tire dessus sans sommation et sans avoir vérifié auparavant la véracité de ces informations. Alors qu’ils sont sur le point de lyncher Matt, les hommes du Posse se rendent compte de leur erreur en constatant que le deuxième homme n’est autre que Davey, un de leurs concitoyens. Celui-ci a été gravement blessé à la jambe ; il est conduit pour être soigné chez les Swenson, Helga (Viveca Lindfors) et son père (Jean Hersholt). S’étant pris d’affection pour le jeune homme et s’en sentant désormais responsable, Matt demande l’autorisation aux Swenson d’être lui aussi hébergé pour pouvoir veiller sur son nouveau protégé qui lui rappelle dans le même temps son fils perdu prématurément et qui aurait eu aujourd’hui le même âge que lui. Durant son séjour, Matt tombe amoureux de son hôtesse. Quant aux habitants, honteux d’avoir failli pendre des innocents et gêné que Davey ne puisse peut-être pas retrouver l’usage de sa jambe, ils voudraient à tout prix se racheter. Ils décident donc de destituer leur shérif trop vindicatif et demandent à Matt de le remplacer. Après réflexion, ce dernier accepte à condition qu’il puisse choisir Davey pour adjoint. Mais la rancune que conçoit le jeune homme envers ses concitoyens demeure tenace…

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Toutes les intéressantes thématiques développées par le film sont mises en avant dès le premier quart d'heure : l’apprentissage, les conflits de générations, la justice expéditive, les différentes réactions face à l’injustice, la rédemption… Après une très belle chanson d’ouverture (dont une phrase musicale en particulier préfigure étonnamment l’une des plus célèbres de la superbe partition qu’écrira Dimitri Tiomkin pour Alamo), Run for Cover débute directement par la rencontre entre Matt, homme d’âge mûr et Davey, la vingtaine environ. Immédiatement, au vu des idées qu’il sent poindre dans la tête du jeune orphelin (dont l’attrait pour l’argent gagné facilement plus qu’à la sueur de son front), on sent que Matt souhaiterait prendre Davey sous sa coupe et lui enseigner des valeurs pouvant lui permettre de rester sur la bonne voie, telles l’importance du travail, l’entraide, la fierté de faire le bien autour de soi, le respect des autres… Cette soudaineté dans la volonté de prendre en charge le jeune homme, nous la comprendrons plus tard lorsque nous apprendrons que Davey lui rappelle le fils qu’il a perdu prématurément ; Matt se sent alors un peu le devoir de se comporter envers lui comme un père qui ne souhaite pas le voir mal tourner. Davey manque d’ailleurs de peu de tuer son tuteur dès leur première rencontre, ayant une seconde d’hésitation lorsqu'ils se retrouvent tous deux avec un butin 'tombé du ciel' suite à un malentendu, la tentation de fuir avec l’argent lui ayant traversé l’esprit ; il aurait d’ailleurs très probablement mis son idée à exécution si Matt n’avait pas eu un geste instinctif mais calculé, semblant en effet avoir très bien compris le danger auquel il venait d’échapper, préférant faire comme si de rien n’était tout en lui assénant une leçon de morale camouflée.

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Puis, comme dans Johnny Guitar, nous assistons au départ d’un Posse pour aller châtier les soi-disant voleurs de train. La haine les pousse à tirer sur les innocents sans sommation et sans avoir vérifié si l’accusation était justifiée. S’ensuit une blessure grave pour l’un et une tentative de lynchage sur l’autre. Nicholas Ray nous délivre à nouveau une critique assez virulente de la justice expéditive mais cette fois, la tendresse du ton se fait jour immédiatement, l’homme de loi étant délaissé par ses concitoyens pour avoir voulu rendre la justice sans procès. Les habitants qui l’avaient suivi se désolidarisent d’un coup et ne pensent plus qu’à une chose, se dédommager auprès des deux hommes injustement accusés, proposant à l’un le poste de shérif, prêt à tout faire pour réparer l’infirmité causée au second. Encore une fois, une telle générosité était alors inhabituelle dans un western. Le Matt de James Cagney se révèle lui aussi un être plus sensible que la moyenne, d’une honnêteté et d’une intégrité à toute épreuve. Comme les habitants de la petite ville, on sent qu’il souhaite se racheter ; mais de quoi ? Ca reste un mystère durant la première partie. Mais lui qui recherchait avant tout la quiétude il la trouvera dans les bras d’une femme d’une douceur qui lui sied à merveille ; la longue séquence de la demande en mariage amène même une sacrée rupture de ton, ayant l’impression de nous retrouver d’un coup dans une spirituelle comédie américaine. Etonnant de voir à quel point le gangster teigneux des années 30 a retrouvé une telle rectitude morale sans que son personnage soit moralisateur !

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Un premier tiers assez remarquable par toutes ces amorces de sujets intéressants, par ces originales ruptures de ton ainsi que par l'utilisation de paysages montagneux, bucoliques et verdoyants assez peu vus au sein du western. L’image du train qui a du mal à gravir la colline, la petite ville aux baraques assez atypiques (on pense un peu aux futurs westerns de Clint Eastwood avec ces immenses façades en bois) et bien d’autres détails insolites dans l’iconographie westernienne de l’époque nous mettent dans de très bonnes dispositions vis à vis du film. La partie centrale qui voit principalement naître la romance entre James Cagney et Viveca Lindfors fait preuve d’un calme, d’une tendresse et d’une sérénité également assez peu banales même si Nicholas Ray avait déjà prouvé qu’il était un champion en la matière (et ce dès son premier film, Les Amants de la Nuit – They Live by Night) et même si ce segment a tendance parfois à trop s’éterniser au détriment de l’histoire des autres personnages. Mais, au vu du jeu très limité de John Derek (ses roulements d’yeux sont risibles lors des séquences où Matt tente de lui octroyer une rééducation virile afin qu’il retrouve au plus vite l’usage de ses jambes), on ne s’en plaindra pas. Dommage puisque son personnage tragique de ‘Rebel without a Cause’ en perdition, cet adolescent mal dans sa peau n’arrivant pas à pardonner avoir été victime d’injustice, était sur le papier le protagoniste le plus important et intéressant de l’histoire. L’acteur arrive assez mal à faire ressentir les tourments de Davey , passant sans cesse de l’exagération à la fadeur. Il demeure le gros point faible du film.

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Puis arrive la dernière partie, celle qui multiplie les coups de théâtre quant au passé et à la vraie nature des personnages principaux, celle qui voit l’arrivée de l’aventure au grand air et de l’action. Et là, presque tout s’écroule ! Alors qu’on s’était fait à cette sorte de chronique romantique et villageoise, les retournements de situations semblent alors peu crédibles ou tout du moins peu convaincants, lançant le film sur d’autres rails que l’on aurait préféré ne pas prendre. Alors certes, il reste encore de superbes images comme ce plan d’ensemble en plongée sur l’inquiétant territoire Comanche dans lequel nos deux ‘héros’ vont devoir se ‘plonger, mais, même si rien n’est vraiment mauvais, tout est néanmoins décevant y compris et surtout la séquence qui aurait dû représenter le climax du film si les scénaristes et le réalisateur avaient réussi à lui insuffler une intensité dramatique qu’elle n’acquiert jamais. Malgré les décors naturels encore jamais vus au sein desquels la scène se déroule, de véritables ruines de temples aztèques, malgré l’idée géniale du triel dont je ne vous dévoilerais pas les tenants ni les aboutissants, aucune tension, aucune émotion ne viennent poindre. On se demande d’ailleurs si ces exotiques lieux de tournage du final n’ont pas été choisis pour retenir l’attention du spectateur qui aurait pu sans ça se décrocher car on ne peut pas dire qu’ils soient utilisés au maximum de leur possibilité ; loin de là ! Comme si Nicholas Ray semblait alors s’être désintéressé lui aussi de cette dernière partie car avec de tels décors, en temps normal il aurait pu tirer le film vers des sommets qu’il ne côtoie malheureusement jamais. D’ailleurs il s’est avéré par la suite que le cinéaste n’appréciait que peu son deuxième western.

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Néanmoins, comme pour Johnny et Vienna à la fin de Johnny Guitar, nous sommes ravis que Matt et Helga trouvent enfin la paix et le bonheur à la toute dernière image : ils l’ont bien mérité ! C'est néanmoins encore là que l'on peut juger du fossé qui sépare les deux films ; alors que celui de Johnny Guitar fait partie des plus beaux finals de l'histoire du cinéma, le quasi identique dans Run for Cover n’amène qu’un pâle sourire sur nos lèvres. A l’ombre des potences avait tout pour être du niveau de son illustre prédécesseur dans la filmographie de Nicholas Ray à commencer par son histoire (écrite par les excellents futurs scénaristes attitrés de Martin Ritt) ; à cause d’une mise en scène moyennement inspirée, d’un scénario et d’un casting inégaux, on est très loin du compte et c’est vraiment dommage au vu du premier quart d’heure et de la touchante histoire d’amour entre les personnages interprétés par les deux meilleurs comédiens du film, James Cagney (assez sobre ; loin de son cabotinage éhonté dans le très mauvais Oklahoma Kid, son précédent western) et Viveca Lindfors (Moonfleet) dont le charme vient aussi de son visage aux traits très éloignés des canons habituels de la beauté de l’époque. Un western intelligent, doux et attachant mais trop timoré et inégal pour pouvoir prétendre se mêler aux grandes réussites du genre. Son empreinte restera néanmoins gravé dans un coin de notre mémoire notamment grâce à quelques très belles répliques comme celle de James Cagney à John Derek qui explique d’ailleurs le sens à donner au titre original : "Why don't you stop feeling sorry for yourself? You think you're the only one in the world ever got a raw deal... There's a lot of people in this world who've had a tougher time than you or me. It comes with the ticket. Nobody guarantees you a free ride. The only difference is, most people don't run for cover. They keep right on going, picking up the pieces the best way they can. But you never hear of them. It's the ones who can't take it, like you - the ones looking for a free ride - who cause all the trouble, everywhere." Ne pas assumer ses responsabilités (Run for Cover) sera la cause première de la perte de Davey ; sourd aux conseils de sagesse de son aîné, rongé par l’amertume, sa fin sera tragique !

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Martin Quatermass
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Message par Martin Quatermass »

Jeremy Fox a écrit :
Beule a écrit :
Traquenard, voilà qui me fait plaisir Silence :)
Qu'elle est belle Cyd Charisse encore une fois là dedans :-)
Et je ne la connaissais pas avant ce film ! :oops:
Kurtz

Message par Kurtz »

j'ai vu La fureur de vivre et Traquenard.
deux films que j'ai trouvés sympa mais qui ne m'ont pas transcendés.

Faut dire que la fureur de vivre a presque initié un genre cinématographique à lui tout seul.
je crois que je lui préfère Outsiders de Coppola (plus récent aussi...) que j'avais vu avant.
Alex Blackwell
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Message par Alex Blackwell »

Je me joins à d'autres pour recommander Derrière le miroir: film un peu trop didactique peut-être mais cernant bien son sujet (les ravages de la drogue sur un enseignant interpreté par James Mason). Rappelera sans doute le Poison de Billy Wilder, qui s'intéressait lui à l'alcoolisme.
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Night of the hunter forever


Caramba, encore raté.
John T. Chance
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Message par John T. Chance »

Ray était un génie. Personnellemnt, je n'ai vu que les 55 jours de Pékin qui soit raté. Les autres sont tous plus ou moins réussis ( même si je trouve que traquenard vaut plus pour son actrice que pour sa mise en scène inégale) :wink:
passe me voir du côté du rio grande, petite...
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

J'ai oublié : même si beaucoup le détestent, je recommande vivement Le roi des rois le plus beau film à mon avis sur la vie de Jésus avec un excellent Jeffrey Hunter :oops:
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Geoffrey Firmin
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Message par Geoffrey Firmin »

A voir aussi "la maison dans l'ombre", un tres bon polar avec Robert Ryan et Ida Lupino. La musique est signée Bernard Hermann et ressemble étonnament à celle de La mort aux trousses, en tout cas il a clairement recyclé son travail sur le film de Ray pour écrire la partition du film d'Hitchcock.
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Beule
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Message par Beule »

Geoffrey Firmin a écrit :A voir aussi "la maison dans l'ombre", un tres bon polar avec Robert Ryan et Ida Lupino. La musique est signée Bernard Hermann et ressemble étonnament à celle de La mort aux trousses, en tout cas il a clairement recyclé son travail sur le film de Ray pour écrire la partition du film d'Hitchcock.
L'ayant enfin revu après bien des années lors d'une projection à l'Action Christine cet après-midi, je confirme. Un film absolument sublime, empreint d'une modernité étonnante (Robert Ryan et Ida Lupino n'y sont pas pour rien) et presque pathologiquement noir et déchirant.
Expérience intérieure du flic Ryan, itinéraire initiateur aussi, trouvant un écho dans le rythme et la topologie même du récit: sinistrose et aliénation urbaine dépeintes au gré d'un découpage vif et syncopé laissant place dans la deuxième partie enneigée à un tempo progressivement plus relaché, plus naturel signifiant de la découverte d'une véritable intimité chez ce flic brisé.

Ray a rarement eu l'occasion de témoigner d'un sens de l'espace aussi saisissant qu'ici, au travers de la mise en valeur de ce panorama de montagnee enneigées et purgatives. Il explose dans la séquence de la poursuite menée par Ryan et Ward Bond, dont le modernisme de la mise en scène laisse béat (tiens une amorce de séquence en caméra à l'épaule, 9 ans avant A bout de souffle...).

Je ne saurais dire ce que la musique de North by Northwest doit à On dangerous ground, mais les orchestrations d'Herrmann, d'une originalité vertigineuse (viole pour le thème intime consacré à Ida Lupino, recours au cors pour la poursuite), une de plus, confèrent toute sa puissance à ce récit hors du commun.

Et à l'issue de cette série de fondus enchainés finaux sur les gros plans de Wilson, le ramenant de façon presque miraculeuse vers Mary, je ne peux m'empêcher de laisser s'écouler quelques larmes de bonheur et d'émotion :oops: .

Une troisième vision qui enterre encore tous mes souvenirs. C'est bien simple, quel que soit mon amour pour Party Girl ou Johnny Guitar, je me demande si ce sublime On danfgerous ground n'est pas mon Nick's movie favori :wink:
Flip Flop Flying Boy
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[b]Nicholas Ray[/b] : que dois je voir ?

Message par Flip Flop Flying Boy »

Bonjour

Je m'auto souhaite la bienvenue
Et très beau site, bravo

Je cherche à mieux connaitre Nicholas Ray dont je ne connais que quatre films : in a lonely place / le violent, rebel without a cause / la fureur de vivre, on dangerous ground / la maison dans l'ombre et party girl / traquenard

Qui pourrait me conseiller le haut du panier de sa carrière ?

Merci d'avance

FFFB
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Dave Garver
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Message par Dave Garver »

Bienvenue à toi,

Je te conseille ce chef d'oeuvre de subversion qu'est bigger than life, malheureusement non dispo en DVD...
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Pour moi, ses deux plus beaux films sont Johnny Guitar et son premier, le film noir romantique Les amants de la nuit (They live by night)

Montparnasse sort en février La maison dans l'ombre d'excellente réputation mais que je n'ai jamais vu :(
Cosmo Vitelli
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Message par Cosmo Vitelli »

Bienvenue !

Johnny Guitar, They live by night (même si avec le temps j'ai tendance à le déprécier), ainsi qu'un film noir avec Robert Ryan dont le nom m'échappe.

Par contre tu peux éviter Les dents du diable sauf si tu aimes les bizzareries.
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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Roy Neary
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Message par Roy Neary »

Ce sera moins glamour que les titres précédemment cités, mais j'aime assez le film d'aventures historique Les 55 jours de Pékin.
La maison dans l'ombre est un excellent film (et peu connu) de Nicholas Ray, il sera testé bientôt sur DVDClassik.

PS : bienvenue chez nous et merci pour les compliments. :wink:
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Message par Jeremy Fox »

Roy Neary a écrit :Ce sera moins glamour que les titres précédemment cités, mais j'aime assez le film d'aventures historique Les 55 jours de Pékin.
Je ne suis donc pas le seul à ne pas m'ennuyer à ce film ;-)
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