Momo la crevette a écrit :missme a écrit :
comment ça?
Que le téléchargement n'ait rien de dangereux pour la vie humaine, je veux bien. Mais que tu écrives "AU CONTRAIRE, il permet..." me rend triste. Je rappelle - mais je fatigue à parler dans le vide - que le piratage n'est pas qu'un moyen d'emmerder les majors du disc (ou du dvd mais il est vrai qu'il n'y a pas de piratage dans le dvd) mais aussi et surtout le vol des droits d'auteurs des compositeurs, auteurs et interprètes.
Alors, peut-être que cela ne te generait pas de voir ton salaire diminué mais il y en a qui on besoin de cet argent pour vivre. Simplement...
Momo
ah ok
Non non mais je suis d'accord avec toi là-dessus pas de problème. Pour moi le cœur du problème est bien ça, le droit d'auteur, bien bien avant la question du salaire des patrons des majors (parce que dans les majors, rappelons que la plupart des employés triment pour pas un rond).
Mais je veux dire,
techniquement parlant, c'est un moyen de découverte musicale (toujours avec le bémol d'importance qui est que ceux ayant accès à cette technologie est minime).
Non mais depuis le début, j'ai l'impression que ça y est je suis catégorisée dans la camps des "téléchargeurs-sans-scrupule-qui-ne-connaissent-rien-au-droit-d'auteur-mais-qui-ont-les-crocs-contre-les-majors".
Je rappelle que je suis une fanatique du disque (en vinyl de préférence) et que je télécharge plus rien que je ne garde ou grave justement
à cause de législation/rémunération qui permette aux auteurs de toucher leurs droits.
Ce qui ne m'empêche pas de penser que dans le cas présent du vol (tu as raison aussi d'appeler ça du vol, Nikita, dans l'état actuel de la législation, ça pas de problème) qui est fait à l'heure actuelle des droits pécuniers des auteurs, je pense qu'il est possible de trouver dans ce cas très particulier une loi ou je sais pas un accord qui permettent le téléchargement (gratuit ou payant) qui ne rendent pas la moitié des internautes coupables. Je pense qu'il serait intéressant puisque la technologie permet ces échanges/partages etc. de réfléchir un peu et de trouver une porte de sortie, voilà, c'est tout.
Je le trouve d'autant plus pertinent que les sociétés civiles d'auteurs (donc qui les représentent) ont manifesté par ce communiqué leur volonté de trouver une solution alternative à celle proposée pour le moment par le camps des majors et qui est celle du tout répressif.
Je continue à prendre mon exemple des logiciels. La question de la copie a légalement été résolue pour le logiciel en délimitant le droit à la copie privée sur le logiciel à la copie privée de sauvegarde pour le détenteur dudit logiciel. Cette législation répond à la spécificité du logiciel qui est que si le cd sur lequel on avait le logiciel est tout bousillé et que l'ordi plante où je ne sais quoi, légalement avant cette loi le type qui avait fait une copie de son logiciel au cas où, officiellement, était coupable. Il faisait une copie illégale qui spoliait l'auteur de ses droits. On a pris en compte la spécificité du logiciel informatique et on a trouvé une solution... Pqoi ne pourrait-on pas faire pareil avec la musique? (je veux dire trouver une solution, après laquelle, comme je le dis, je ne suis pas juriste et je n'ai pas bcp d'imagination)
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