Paris, Texas (Wim Wenders - 1984)
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Paris, Texas (Wim Wenders - 1984)
Film emprunté une après midi d'été parce que c'était le seul qui restait à avoir l'air potable. Malgré tout, j'avais très peur de m'ennuyer, sachant que j'avais dû lutter pour tenir jusqu'à la fin des Ailes du Désir.
Et pourtant...
Le film passe, et je ne m'ennuie pas une seconde. Au contraire, le film me captive dès les premiers plans dans cette Amérique traitée non pas de manière critique et réaliste (comme beaucoup de cinéastes européens le font), mais comme un territoire rêvé. En effet, Wenders voit l'Amérique comme un territoire pouvant rassasier son besoin d'espace, comme un territoire qui l'a fait rêver à travers d'autres films étant plus jeune. Et j'ai donc apprécié ce traitement, ce besoin de se complaire dans une Amérique carte postale sans jamais tomber dans les clichés.
Et oui le film est lent. Mais j'ai ressenti cette lenteur comme indispensable. Indispensable pour observer, pour ressentir, entrer dans l'univers, et surtout, respirer l'air si agréable de cet univers.
Cette lenteur, Wenders l'utilise aussi pour faire vivre ses personnages, et au final, retrouver le bonheur simple de raconter une histoire de manière simple et belle. Comme dans Une Histoire vraie de Lynch, de cette simplicité et cette beauté nait toute l'émotion procurée par le film.
Je ne l'ai pas revu depuis cette belle après midi, mais il n'a cessé de grandir dans mon esprit pour occuper actuellement une place singulière dans mon coeur.
Comme vous l'aurez compris, j'aime passionément Paris, Texas!
Maintenant, je sais que ce film en ennuie plus d'un mais c'est pas grave, exprimez-vous!
Et pourtant...
Le film passe, et je ne m'ennuie pas une seconde. Au contraire, le film me captive dès les premiers plans dans cette Amérique traitée non pas de manière critique et réaliste (comme beaucoup de cinéastes européens le font), mais comme un territoire rêvé. En effet, Wenders voit l'Amérique comme un territoire pouvant rassasier son besoin d'espace, comme un territoire qui l'a fait rêver à travers d'autres films étant plus jeune. Et j'ai donc apprécié ce traitement, ce besoin de se complaire dans une Amérique carte postale sans jamais tomber dans les clichés.
Et oui le film est lent. Mais j'ai ressenti cette lenteur comme indispensable. Indispensable pour observer, pour ressentir, entrer dans l'univers, et surtout, respirer l'air si agréable de cet univers.
Cette lenteur, Wenders l'utilise aussi pour faire vivre ses personnages, et au final, retrouver le bonheur simple de raconter une histoire de manière simple et belle. Comme dans Une Histoire vraie de Lynch, de cette simplicité et cette beauté nait toute l'émotion procurée par le film.
Je ne l'ai pas revu depuis cette belle après midi, mais il n'a cessé de grandir dans mon esprit pour occuper actuellement une place singulière dans mon coeur.
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Maintenant, je sais que ce film en ennuie plus d'un mais c'est pas grave, exprimez-vous!
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Si la manière dont Wenders filme les grands espaces -en alliant approche sensorielle à l'européenne et cadrages hérités du western- et le sublime score de Ry Cooder n'ont pas vieilli, si les acteurs sont effectivement excellents, je ne saurais en dire autant du discours du film sur l'incommunicabilité asséné à coup de symbolisme lourd qui a depuis fait école dans le cinéma d'auteur de festival au point de devenir un de ses gros clichés thématiques. Autant les passages concernant le grand espace sont grandioses, autant je trouve les parties intimistes lourdes. Un film comme Une Histoire Vraie assène justement son propos avec bien moins de lourdeur.
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Re: Paris, Texas: C'est...
Malheureusement plein de Zzzzzzz chez moi d'un bout à l'autre. Berk de belle classe.
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