Classement des sorties Cinéma/VOD 2025
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Kingdom 4 : Le retour du grand général (Netflix) 6.5/10
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2025
The Room Next Door (Pedro Almodovar) : 7,5/10
- Un film de femme dans une zone de guerre intérieur. Personna n'est pas loin.
Jane Austen a gâché ma vie (Laura Piani) : 5,5/10
- L'originalité est louable : entre comédie romantique à l'Anglaise, une imagerie baroque et surtout là ou ça passe mieux, cette drôle de façon de faire un film de chambre fin et décalé ou l'instigateur serait Luc Mouillet et son Anatomie d'un rapport. On retrouve même une personne bien connu des cinéphiles à la fin, mais c'est plan-plan niveau littéraire.
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Jane Austen a gâché ma vie (Laura Piani) : 5,5/10
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2025
La chambre d'à côté de Pedro Almodovar m'a vraiment emballé hier soir. Sujet pas évident qui aurait pu donner lieu à un "film dossier" si on avait fait cela en France avec un(e) réalisateur/réalisatrice résolument naturaliste. Le même sujet traité par Zlotowski par exemple serait terrible...
Almodovar en vrai peintre compose ses séquences de manière onirique et colorée, faisant naître l'émotion de détails ténus où se joue l'essentiel d'une existence. La fin n'en est pas totalement une et la contemplation de la beauté semble le dernier refuge.
J'ai lu ici ou là que les références à The dead ou Bergman étaient lourdes. Je ne suis pas d'accord: dans un cas il faut mesurer le chemin accompli par les personnages entre les trois occurrences pour mieux l'appréhender, dans le second c'est un détournement constamment surprenant de Persona ( et une transformation incroyable, choix de casting aidant, du duo en trio). Comme pour la peinture ou la musique, le cinéma nourrit Almodovar intelligemment, sans ce côté photocopie couleur qu'on peut trouver dans The joker par exemple.
Des films majeurs comme Parle avec elle, Volver, Etreintes brisées, Julieta ou Douleur et gloire sont complétés par un nouveau temps fort d'une trajectoire que j'ai trouvée vraiment passionnante à partir de Parle avec elle, selon moi son plus beau film.
Avant, j'aimais bien mais plus superficiellement.
10/10
Almodovar en vrai peintre compose ses séquences de manière onirique et colorée, faisant naître l'émotion de détails ténus où se joue l'essentiel d'une existence. La fin n'en est pas totalement une et la contemplation de la beauté semble le dernier refuge.
J'ai lu ici ou là que les références à The dead ou Bergman étaient lourdes. Je ne suis pas d'accord: dans un cas il faut mesurer le chemin accompli par les personnages entre les trois occurrences pour mieux l'appréhender, dans le second c'est un détournement constamment surprenant de Persona ( et une transformation incroyable, choix de casting aidant, du duo en trio). Comme pour la peinture ou la musique, le cinéma nourrit Almodovar intelligemment, sans ce côté photocopie couleur qu'on peut trouver dans The joker par exemple.
Des films majeurs comme Parle avec elle, Volver, Etreintes brisées, Julieta ou Douleur et gloire sont complétés par un nouveau temps fort d'une trajectoire que j'ai trouvée vraiment passionnante à partir de Parle avec elle, selon moi son plus beau film.
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Jane Austen a gâché ma vie: 8/10
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Jane Austen a gâché ma vie : 5,5/10
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2025
Maria (Pablo Larrain) : 8,5/10
Le réalisateur chilien signe un film magnifique, à mon sens le plus beau de sa filmo à ce jour. Contrairement à ce que vous lirez ou entendrez immanquablement dans de nombreux médias, Maria n'est pas un biopic de La Callas, tout comme Jackie n'était pas un biopic de la première Dame américaine. Et c'est tant mieux. Larrain déjoue les attentes et court-circuite les conventions de cet exercice de style si souvent convenu et engoncé dans un académisme mortifère. À travers un montage habile mêlant fiction et images d'archives, passé et "présent" (les derniers jours de la Diva, à Paris, en 1977), ce que convoque le cinéaste, ce n'est pas tant le parcours de vie de la cantatrice grecque que l'amour de la musique et la passion de l'opéra. On se félicitera notamment de ses choix musicaux pertinents et du répertoire lyrique souvent poignant. La voix si expressive de Maria Callas accompagne les deux heures du métrage sans pour autant phagocyter le propos, et même les non-spécialistes de l'art lyrique devraient y trouver leur compte. À ce titre, le film est bien moins pointu, austère et théorique que Tar, par exemple, pour rester dans la musique classique. Larrain trouve le juste équilibre entre la conduite de son récit et l'accompagnement sonore, sans sacrifier l'un pour l'autre, il reste toujours au service de la musicalité, mais ne fait pas pour autant l'impasse sur les épisodes marquants qui ont jalonné la vie de la cantatrice : une enfance douloureuse sous le joug impitoyable de sa mère, la gloire et l'adulation, la rencontre avec Onassis, la perte progressive de sa voix, l'espoir vain d'une "renaissance" et l'autodestruction face à un destin inéluctable. Enfin et surtout, avec Maria, Angelina Jolie trouve enfin un rôle à la mesure de son talent. Jamais dans l'imitation, toujours dans l'incarnation, elle campe une La Callas crédible et très touchante, aux derniers feux de sa vie, mue à la fois par un espoir illusoire et la résignation face à un sort qu'elle sait scellé d'avance. J'ose le dire, sa non-nomination aux Oscars 2025 est un scandale. Peu importe, dans quelques années, quand on aura oublié le nom de la lauréate, le film de Larrain, lui, sera bien toujours là, tout comme l'interprétation magistrale d'Angelina Jolie. Peut-être le rôle de sa vie.
Le réalisateur chilien signe un film magnifique, à mon sens le plus beau de sa filmo à ce jour. Contrairement à ce que vous lirez ou entendrez immanquablement dans de nombreux médias, Maria n'est pas un biopic de La Callas, tout comme Jackie n'était pas un biopic de la première Dame américaine. Et c'est tant mieux. Larrain déjoue les attentes et court-circuite les conventions de cet exercice de style si souvent convenu et engoncé dans un académisme mortifère. À travers un montage habile mêlant fiction et images d'archives, passé et "présent" (les derniers jours de la Diva, à Paris, en 1977), ce que convoque le cinéaste, ce n'est pas tant le parcours de vie de la cantatrice grecque que l'amour de la musique et la passion de l'opéra. On se félicitera notamment de ses choix musicaux pertinents et du répertoire lyrique souvent poignant. La voix si expressive de Maria Callas accompagne les deux heures du métrage sans pour autant phagocyter le propos, et même les non-spécialistes de l'art lyrique devraient y trouver leur compte. À ce titre, le film est bien moins pointu, austère et théorique que Tar, par exemple, pour rester dans la musique classique. Larrain trouve le juste équilibre entre la conduite de son récit et l'accompagnement sonore, sans sacrifier l'un pour l'autre, il reste toujours au service de la musicalité, mais ne fait pas pour autant l'impasse sur les épisodes marquants qui ont jalonné la vie de la cantatrice : une enfance douloureuse sous le joug impitoyable de sa mère, la gloire et l'adulation, la rencontre avec Onassis, la perte progressive de sa voix, l'espoir vain d'une "renaissance" et l'autodestruction face à un destin inéluctable. Enfin et surtout, avec Maria, Angelina Jolie trouve enfin un rôle à la mesure de son talent. Jamais dans l'imitation, toujours dans l'incarnation, elle campe une La Callas crédible et très touchante, aux derniers feux de sa vie, mue à la fois par un espoir illusoire et la résignation face à un sort qu'elle sait scellé d'avance. J'ose le dire, sa non-nomination aux Oscars 2025 est un scandale. Peu importe, dans quelques années, quand on aura oublié le nom de la lauréate, le film de Larrain, lui, sera bien toujours là, tout comme l'interprétation magistrale d'Angelina Jolie. Peut-être le rôle de sa vie.
Dernière modification par Zelda Zonk le 27 janv. 25, 19:43, modifié 8 fois.
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2025
Il est probable que la sortie tardive du film aux USA (27 novembre, après de nombreuses présentations en festivals) explique qu'Angelina Jolie ne fasse pas partie des nominées. On la retrouvera sans doute l'année prochaine... aux côtés de Nicole Kidman (Babygirl) pour les mêmes raisons. La bataille sera rude !Zelda Zonk a écrit : ↑26 janv. 25, 21:02 Maria (Pablo Larrain) : 8,5/10
Le réalisateur chilien signe un film magnifique, à mon sens le plus beau de sa filmo à ce jour. Contrairement à ce que vous lirez ou entendrez immanquablement dans de nombreux médias, Maria n'est pas un biopic de La Callas, tout comme Jackie n'était pas un biopic de la première Dame américaine. Et c'est tant mieux. Larrain déjoue les attentes et court-circuite les conventions de cet exercice de style si souvent convenu et engoncé dans un académisme mortifère. À travers un montage habile mêlant fiction et images d'archives, passé et "présent" (les derniers jours de la Diva, à Paris, en 1977), ce que convoque le cinéaste, ce n'est pas tant le parcours de vie de la cantatrice grecque que l'amour de la musique et la passion de l'opéra. On se félicitera notamment de ses choix musicaux pertinents et souvent poignants. La voix si expressive de Maria Callas accompagne les deux heures du métrage sans pour autant phagocyter le propos, et même les non-spécialistes de l'art lyrique devraient y trouver leur compte. Larrain trouve le juste équilibre entre la conduite de son récit et la bande son, sans sacrifier l'un pour l'autre, il reste toujours au service de la musicalité, sans pour autant faire l'impasse sur les épisodes marquants qui ont jalonné la vie de la cantatrice : le refoulement d'une enfance douloureuse, la gloire et l'adulation, la rencontre avec Onassis, la perte progressive de sa voix, l'espoir vain d'une "renaissance" et l'autodestruction face à un destin inéluctable. Enfin et surtout, avec Maria, Angelina Jolie trouve enfin un rôle à la mesure de son talent. Jamais dans l'imitation, toujours dans l'incarnation, elle campe une La Callas convaincante et très touchante, aux derniers feux de sa vie, mue à la fois par un espoir illusoire et la résignation face à un sort qu'elle sait scellé d'avance. J'ose le dire, sa non-nomination aux Oscars 2025 est un scandale. Peu importe, dans quelques années, quand on aura oublié le nom de la lauréate, le film de Larrain, lui, sera bien toujours là, tout comme l'interprétation magistrale d'Angelina Jolie. Peut-être le rôle de sa vie.
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2025
Grande hâte de voir ce film.
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2025
Vu en avant-première via le Festival Télérama.
Sortie officielle le 5 février.
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2025
Babygirl 3,5/10
Une belle interprétation de Kidman et quelques bons moments, quelques messages intéressants sur la soumission dans le succès capitaliste. Mais le personnage du stagiaire est complètement raté, son introduction pas crédible deux minutes, et finalement tout ceci n'est ni dérangeant, ni sulfureux, ni pas grand chose. On pense à La Pianiste ou à l'Eté dernier, et ce n'est pas à son avantage.
Une belle interprétation de Kidman et quelques bons moments, quelques messages intéressants sur la soumission dans le succès capitaliste. Mais le personnage du stagiaire est complètement raté, son introduction pas crédible deux minutes, et finalement tout ceci n'est ni dérangeant, ni sulfureux, ni pas grand chose. On pense à La Pianiste ou à l'Eté dernier, et ce n'est pas à son avantage.