
J'adore ce film !
J'ai failli faire le détour pendant mes vacances au Japon pour visiter Hashima tellement il m'avait marqué (mais le détour était hélas trop grand, ce sera pour une autre fois)...
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Les premières secondes j'ai trouvé ça abusé et puis l'association avec les images a fini par me donner des frissons. Et ça m'arrive pas souvent quand je regarde un film.
Je soupçonne qu'il s'agit d'un de ces cas où la musique temporaire utilisée pour le montage finit par se rendre indispensable au réalisateur. C'est tout le danger du temp score. On s'y habitue, et la musique "finale" peut aller jusqu'à déranger...
Oui c'est exactement ce que le réalisateur explique dans les bonus. Il passait même la musique pendant le tournage. Il explique aussi que ce n'était pas le choix le plus économique
Comme je suis invité à me justifier pour mon 3.5/10 à The Chaser
C'est un peu ce que j'ai ressenti en voyant Limbo.Mama Grande! a écrit : ↑29 août 24, 16:23 et une complaisance dans le glauque et le gore non pas pour révéler les personnages, mais juste pour l'effet, pour claquer, pour qu'on sorte de la salle en se disant que c'était fort. Mais qu'y a-t-il de fort à massacrer des personnages dont la seule fonction est de se faire massacrer? A partir de là, la mise en scène peut être brillante et efficace, peu importe, c'est la démarche elle-même qui n'a aucun intérêt.
Ce n'était pas du tout une intention inquisitoriale, simplement une curiosité vis à vis de ce rejet. Je comprends, bien entendu.Mama Grande! a écrit : ↑29 août 24, 16:23Comme je suis invité à me justifier pour mon 3.5/10 à The Chaser![]()
Je note peut-être sévèrement, et ne prends probablement pas assez en compte la mise en scène tout à fait efficace, tout comme l'ambiance nocturne de Seoul. Mais une note donnée sur un forum n'a que vocation à exprimer un ressenti, et je peux dire que The Chaser comporte un peu tout ce que je déteste du cinéma populaire coréen, à savoir toute cette esbroufe et cette complaisance dans le glauque. Je n'ai aucun problème avec les univers glauques et la violence, mais encore faut-il que ce ne soit pas pour masquer le manque de propos et de personnalité. C'est le sentiment que j'ai eu ici: une écriture bancale et bâclée, pour une intrigue qui avance trop souvent par hasards et coïncidences; un humour scatologique qui a peut-être son public mais je n'en fais pas partie; et une complaisance dans le glauque et le gore non pas pour révéler les personnages, mais juste pour l'effet, pour claquer, pour qu'on sorte de la salle en se disant que c'était fort. Mais qu'y a-t-il de fort à massacrer des personnages dont la seule fonction est de se faire massacrer? A partir de là, la mise en scène peut être brillante et efficace, peu importe, c'est la démarche elle-même qui n'a aucun intérêt.
T’inquiète, ça m’a fait sourire et je suis content d’avoir eu une réactionCoxwell a écrit : ↑29 août 24, 18:39Ce n'était pas du tout une intention inquisitoriale, simplement une curiosité vis à vis de ce rejet. Je comprends, bien entendu.Mama Grande! a écrit : ↑29 août 24, 16:23
Comme je suis invité à me justifier pour mon 3.5/10 à The Chaser![]()
Je note peut-être sévèrement, et ne prends probablement pas assez en compte la mise en scène tout à fait efficace, tout comme l'ambiance nocturne de Seoul. Mais une note donnée sur un forum n'a que vocation à exprimer un ressenti, et je peux dire que The Chaser comporte un peu tout ce que je déteste du cinéma populaire coréen, à savoir toute cette esbroufe et cette complaisance dans le glauque. Je n'ai aucun problème avec les univers glauques et la violence, mais encore faut-il que ce ne soit pas pour masquer le manque de propos et de personnalité. C'est le sentiment que j'ai eu ici: une écriture bancale et bâclée, pour une intrigue qui avance trop souvent par hasards et coïncidences; un humour scatologique qui a peut-être son public mais je n'en fais pas partie; et une complaisance dans le glauque et le gore non pas pour révéler les personnages, mais juste pour l'effet, pour claquer, pour qu'on sorte de la salle en se disant que c'était fort. Mais qu'y a-t-il de fort à massacrer des personnages dont la seule fonction est de se faire massacrer? A partir de là, la mise en scène peut être brillante et efficace, peu importe, c'est la démarche elle-même qui n'a aucun intérêt.
J'ai beaucoup aimé justement la radicalité jusqu'au-boutiste et le caractère sans issue qui est mise en scène de façon exemplaire. Les rues, les corps et la photographie froide qui nouent l'ensemble tragique, le caractère impitoyable où la caméra et la direction ne laissent aucune possibilité d'échappatoire ; c'est très "slick" et en même temps très esthétique. Je suis très sensible au cinéma de Na et les œuvres qui ont suivi ont encore eu plus d'effets me concernant. Goksung est un chef-d’œuvre à mes yeux. L'équilibre de l'ensemble est miraculeux.