Outrages (Brian de Palma - 1989)

[Supfiction]

Non, mais on est d’accord que De Palma s’inspire beaucoup de Hitchcock. C’est le « Les nouvelles générations qui n’avaient jamais vu un film d’Hitchcock réellement » que je trouve condescendant.

[nunu]

Apres Outrages est quand même loin d'être le plus Hitchcockien des film de De Palma, qu'on dise ca pour Body Double ou Obsession d'accord. Après j'ai pas revu Outrages depuis un bout de temps

[shubby]

Apres Outrages est quand même loin d'être le plus Hitchcockien des film de De Palma, qu'on dise ca pour Body Double ou Obsession d'accord. Après j'ai pas revu Outrages depuis un bout de temps

[AtCloseRange]

non merci.

[shubby]

non merci.

[Supfiction]

Non, je parle du plan subjectif sur la tentative de grenadage contre Fox. On est dans du suspense et une maestria un peu gratuite

En revoyant de nouveau le film aujourd’hui (sur Canal jusqu’à lundi), ce plan subjectif m’a frappé par sa ressemblance (y compris la musique) avec celle de l’attaque de Nitti sur Malone.
La scène finale avec la fille dans le bus me fait toujours autant d’effet.
Pour l’anecdote, vu en VF cette fois (pour mon frère) et l’un des personnages, le lieutenant, est doublé par Pierre Hatet qui doublait Christopher Lloyd, ce qui fait un peu sortir de la scène en question.

[Kiké]

La scène finale avec la fille dans le bus me fait toujours autant d’effet.

Tout pareil ; sans doute à moitié grâce à Ennio

[Supfiction]

La scène finale avec la fille dans le bus me fait toujours autant d’effet.

Tout pareil ; sans doute à moitié grâce à Ennio

Ah mais c’est bien le vrai Ennio aux manettes ?! Je me disais, « tiens ils ont essayé de faire du Ennio Morricone » (tout particulièrement dans la scène de la grenade dont je parlais et qui semble un décalque total de la scène des allumettes avec Nitti dans Les incorruptibles).

[Kiké]

C'est le vrai Ennio, et selon moi il est en grande forme sur ce film-là. Même si je reconnais préférer la version jouée en live avec tout l'orchestre à celle qui apparait dans le film.

[Flol]

Celle qui apparait dans le film (et effectivement, sur cette séquence dans le bus, perso c'est frissons assurés) est tout de même d'un sacré niveau. Quel thème.

[Mosin-Nagant]

frissons assurés

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[Demi-Lune]

Celle qui apparait dans le film (et effectivement, sur cette séquence dans le bus, perso c'est frissons assurés) est tout de même d'un sacré niveau. Quel thème.

La déflagration de cordes, à 3'28, j'ai beau la connaître par cœur, c'est frisson et larmes garantis. Morceau fascinant d'ailleurs dans ce qu'il dit musicalement du film. Ennio substitue à la voix principale de l'orchestre (dont on entend surtout le violoncelle) celle des chœurs qui s'entre-répondent au gré d'une construction implacable, mais l'oreille sent qu'il manque quelque chose, qu'on refoule quelque chose ; et au bout d'un moment, assaillies de voix accusatrices, les digues rompent, c'est la voix de la culpabilité et du déchirement qui s'exprime enfin par les cordes sur-aigües et balaie tout. Magistral.

[Kiké]

Celle qui apparait dans le film (et effectivement, sur cette séquence dans le bus, perso c'est frissons assurés) est tout de même d'un sacré niveau. Quel thème.

La déflagration de cordes, à 3'28, j'ai beau la connaître par cœur, c'est frisson et larmes garantis. Morceau fascinant d'ailleurs dans ce qu'il dit musicalement du film. Ennio substitue à la voix principale de l'orchestre (dont on entend surtout le violoncelle) celle des chœurs qui s'entre-répondent au gré d'une construction implacable, mais l'oreille sent qu'il manque quelque chose, qu'on refoule quelque chose ; et au bout d'un moment, assaillies de voix accusatrices, les digues rompent, c'est la voix de la culpabilité et du déchirement qui s'exprime enfin par les cordes sur-aigües et balaie tout. Magistral.

Tout pareil, du très grand Ennio

[Flol]

frissons assurés

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J'imagine que tu le sais déjà, mais Brian s'était justement mis à chialer au moment d'évoquer ce thème de Morricone.
(je suis trop 1er degré là, non ?)

[Shin Cyberlapinou]

C'est une image qui m'a frappé tant on se figure De Palma en cynique (voire petit malin) qui à ce stade de sa carrière en avait quand même vu d'autres, alors que je suis convaincu que c'est un romantique blessé (soit une autre forme de cynisme). Je préfère d'assez loin les films où il se met un peu à nu à ses satires ou parodies (j'ai vraiment du mal avec Body Double).