Daniele Huillet (1936-2006) et Jean Marie Straub (1933-2022)

[Lohmann]

Le Fiancé, la Comédienne et le Maquereau dispo pendant une semaine sur la plateforme Le Cinéma Club

[nunu]

J'ai très souvent vu passer leur noms mais je n'ai jamais rien vu de leur cinéma. Vous conseillez quels films pour commencer ?

[MJ]

J'ai très souvent vu passer leur noms mais je n'ai jamais rien vu de leur cinéma. Vous conseillez quels films pour commencer ?

Le court-métrage cité ci-dessus (et dispo sur YT), quasi-fassbinderien (tu comprendras vite pourquoi vu le casting), simplement phénoménal, ou un bel essai court sur Cézanne et la Montagne Sainte-Victoire datant de 1990.

Amerika, Rapports de classe (mon préféré) ou Chroniques d'Anna Magdelana Bach seraient les plus accessibles... mais ça peut aussi marcher de tenter direct d'avoir la dent plus dure (leur manière de convoquer le répertoire ou la musique classiques est à nul autre pareil). Ce sont un peu des films qui se visionnent ensemble, je pense, de toute façon!
Tôt ou tard, il faut arriver à Othon.

[nunu]

Le court-métrage cité ci-dessus (et dispo sur YT), quasi-fassbinderien

Ok tu m'as convaincu. J'adore Fassbinder.

[Alibabass]

Merci MJ, moi aussi j'ai encore rien vue du couple. J'ai une anecdote l'année dernière avant d'aller voir Magdala de Damien Manivel et ou une spectatrice qui devant moi, parlé avec une personne du cinéma son rejet total au sujet de Chronique d'Anna Magdalena Bach, qu'elle avait vu la veille. J'ai gardé en tête sa violence de ses propos. Elle devait s'attendre à un Biopic d'auteur de l'ORTF ou je ne sais pas quoi.

[Lohmann]

Tôt ou tard, il faut arriver à Othon.

Vu hier à la cinémathèque (et rencontre avec Renato Berta post-séance), je me dis que je l'ai probablement vu trop tôt
2ème Huillet-Straub après Chronique d'Anna Magdalena Bach l'an dernier, et je m'en voudrais presque de ne pas y être allé un peu plus préparé.
D'un autre côté ça doit aussi faire parti du charme de la découverte, mais comme habituellement j'apprécie de pouvoir saisir la totalité de ce que j'ai sous les yeux durant une projection, dur d'accepter de ne comprendre qu'à peine plus de 50% du texte (le combo accent + défaut d'élocution + texte débité à 100 à l'heure + bruit de la circulation ou de la fontaine en fond, c'est imparable. Déjà que l'intrigue de la pièce de Corneille m'a donné l'air d'être passablement tarabiscoté avec sa litanie de coups fourrés...).
Projection forcément frustrante, mais il faut bien l'avouer également très stimulante. Je pense que de toute ma vie je n'ai jamais été aussi concentré pendant une projection
La prochaine fois je lirai la pièce avant de le revoir (et je vais attendre d'avoir lu Kafka avant de voir celui que tu préfères).

[MJ]

(et je vais attendre d'avoir lu Kafka avant de voir celui que tu préfères).

Comme je disais, c'est bien plus aisé à suivre (même si les parti-pris en font naturellement, et heureusement, une lecture particulière de l'oeuvre).