A l'achat chez deep discount pour 14,55 $Jeremy Fox a écrit :Celui-ci est une véritable rareté ; jamais réussi à tomber dessus.John Holden a écrit : Quelqu'un a vu son Youngblood hawke ?
Delmer Daves (1904-1977)
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
Merci ; mais sans sous titres anglais, ça ne peut pas le faire
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
Découvert Jubal / L'homme de nulle part y a quelques jours et suis parfaitement d'accord avec la chronique de Jeremy Fox sur le site. Un très beau western, une histoire nuancée, sans manichéisme, aux personnages développées avec finesse. Sans compter de sublimes paysages. J'ai apprécié la lenteur du rythme - effectivement la dernière partie pêche un peu avec sa résolution hâtive et comme "forcée" (même si cohérente).
Par contre je ne trouve pas le personnage de Felicia Farr si fade. Par exemple, c'est elle qui va rejoindre Glenn Ford, elle lui offre un cadeau et prend l'initiative de lui demander de l'embrasser. Comme dit dans la chronique, le personnage de Jubal est relativement passif, y compris dans ses relations avec les femmes donc (d'ailleurs peut-être que je me trompe ou me souviens mal mais j'ai l'impression que c'est un peu une constante dans les films de Glenn Ford, qu'il se laisse beaucoup plus séduire - pour le meilleur ou pour le pire - que l'inverse).
Par contre je ne trouve pas le personnage de Felicia Farr si fade. Par exemple, c'est elle qui va rejoindre Glenn Ford, elle lui offre un cadeau et prend l'initiative de lui demander de l'embrasser. Comme dit dans la chronique, le personnage de Jubal est relativement passif, y compris dans ses relations avec les femmes donc (d'ailleurs peut-être que je me trompe ou me souviens mal mais j'ai l'impression que c'est un peu une constante dans les films de Glenn Ford, qu'il se laisse beaucoup plus séduire - pour le meilleur ou pour le pire - que l'inverse).
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
J'ai trouvé la fin assez étonnante d'ailleurs, avec la
Excellent Branson dans un rôle secondaire mais important, et j'ai trouvé Felicia Farr très bien également, c'est surtout le scénario qui ne lui laisse pas beaucoup de scènes pour se mettre en valeur.
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Excellent Branson dans un rôle secondaire mais important, et j'ai trouvé Felicia Farr très bien également, c'est surtout le scénario qui ne lui laisse pas beaucoup de scènes pour se mettre en valeur.
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
Effectivement, l'image évoquée dans ton spoiler m'a plutôt marquée également.
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
3h10 pour Yuma (1957)
Découverte de ce film dans un cycle "les classiques que je n'ai jamais vu". Un chef-d'œuvre d'une concision et d'une finesse psychologique remarquable. Ce western tient aussi du film noir, notamment via le rapport de force entre les deux personnages principaux (le félin Glenn Ford, un gredin qui présente bien, et Van Eflin, un juste au relationnel plus âpre). Le récit, tendu, trouve sa raison d'être dans la longue attente du train de 3h10 pour Yuma, et la relation qui se noue à se moment-là entre le gardien (Van Eflin) et son prisonnier (Glenn Ford). Très fort.
Découverte de ce film dans un cycle "les classiques que je n'ai jamais vu". Un chef-d'œuvre d'une concision et d'une finesse psychologique remarquable. Ce western tient aussi du film noir, notamment via le rapport de force entre les deux personnages principaux (le félin Glenn Ford, un gredin qui présente bien, et Van Eflin, un juste au relationnel plus âpre). Le récit, tendu, trouve sa raison d'être dans la longue attente du train de 3h10 pour Yuma, et la relation qui se noue à se moment-là entre le gardien (Van Eflin) et son prisonnier (Glenn Ford). Très fort.
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
HAL 9000 a écrit : ↑21 févr. 24, 15:41 3h10 pour Yuma (1957)
Découverte de ce film dans un cycle "les classiques que je n'ai jamais vu". Un chef-d'œuvre d'une concision et d'une finesse psychologique remarquable. Ce western tient aussi du film noir, notamment via le rapport de force entre les deux personnages principaux (le félin Glenn Ford, un gredin qui présente bien, et Van Eflin, un juste au relationnel plus âpre). Le récit, tendu, trouve sa raison d'être dans la longue attente du train de 3h10 pour Yuma, et la relation qui se noue à se moment-là entre le gardien (Van Eflin) et son prisonnier (Glenn Ford). Très fort.
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
Jeremy Fox a écrit : ↑21 févr. 24, 15:42HAL 9000 a écrit : ↑21 févr. 24, 15:41 3h10 pour Yuma (1957)
Découverte de ce film dans un cycle "les classiques que je n'ai jamais vu". Un chef-d'œuvre d'une concision et d'une finesse psychologique remarquable. Ce western tient aussi du film noir, notamment via le rapport de force entre les deux personnages principaux (le félin Glenn Ford, un gredin qui présente bien, et Van Eflin, un juste au relationnel plus âpre). Le récit, tendu, trouve sa raison d'être dans la longue attente du train de 3h10 pour Yuma, et la relation qui se noue à se moment-là entre le gardien (Van Eflin) et son prisonnier (Glenn Ford). Très fort.
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
Un film qui a marqué durablement la famille quand on l’a decouvert il y a 2 ans.Jeremy Fox a écrit : ↑21 févr. 24, 15:42HAL 9000 a écrit : ↑21 févr. 24, 15:41 3h10 pour Yuma (1957)
Découverte de ce film dans un cycle "les classiques que je n'ai jamais vu". Un chef-d'œuvre d'une concision et d'une finesse psychologique remarquable. Ce western tient aussi du film noir, notamment via le rapport de force entre les deux personnages principaux (le félin Glenn Ford, un gredin qui présente bien, et Van Eflin, un juste au relationnel plus âpre). Le récit, tendu, trouve sa raison d'être dans la longue attente du train de 3h10 pour Yuma, et la relation qui se noue à se moment-là entre le gardien (Van Eflin) et son prisonnier (Glenn Ford). Très fort.
Tout le debut est remarquable.
La suite aussi mais l’ouverture du film nous a scotchés.
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
On est d'ailleurs là au cœur même de l'adaptation de la courte nouvelle de Leonard, qui se réduit à ce jeu du chat et de la souris auquel se livrent à l'hôtel le deputy marshall et le jeune chef de bande, avant la brève progression vers le train et la sèche confrontation avec Charlie Prince et ses comparses. Tout le reste (la condition de fermier de Heflin, la sécheresse, la parenthèse romantique et les conditions de l'arrestation de Wade/Kidd, même le geste sacrificiel final du bandit me semble-t-il...) n'est qu'extrapolation ou pure invention du scénario. Mais c'est ce remodelage versant dans un lyrisme aussi discret que prégnant qui fait tout le prix de ce western atypique, dont les séquences d'ouverture s'inscrivent pour moi aussi parmi ce que le genre a offert de plus hypnotique.
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Re: Delmer Daves (1904-1977)
Découvert tardivement, tout à fait d'accord. Grand film, un de mes westerns préférés, voire mon préféré (avec Winchester 73 de Mann et Jeremiah Johnson de Pollack). Je ne me lasse pas de le revoir. Une perfection. Le remake de Mangold n'était clairement pas du même niveau mais reste tout à fait recommandable.HAL 9000 a écrit : ↑21 févr. 24, 15:41 3h10 pour Yuma (1957)
Découverte de ce film dans un cycle "les classiques que je n'ai jamais vu". Un chef-d'œuvre d'une concision et d'une finesse psychologique remarquable. Ce western tient aussi du film noir, notamment via le rapport de force entre les deux personnages principaux (le félin Glenn Ford, un gredin qui présente bien, et Van Eflin, un juste au relationnel plus âpre). Le récit, tendu, trouve sa raison d'être dans la longue attente du train de 3h10 pour Yuma, et la relation qui se noue à se moment-là entre le gardien (Van Eflin) et son prisonnier (Glenn Ford). Très fort.