Le "plastique" en question, ça s'appelle un
film
(Inutile de me répondre que non ça s'appelle un blu-ray. Plus on essaie de t'expliquer que tu as tort et plus tu es persuadé d'avoir raison seul contre tous, c'est à ça qu'on reconnaît un champion.)
L'intérêt d'une édition limitée, c'est justement d'être limitée. Son tirage réduit renforce l'acheteur dans la conviction qu'il investit dans une pièce luxueuse - car riche dans sa présentation et ses goodies, qui prendra rapidement de la valeur sur le marché de la revente. Et quand une édition simple sortira, il la regardera avec mépris : sans son gros livre qui fait du poids, sans sa boîte de conserve qui brille, le film n'est qu'un bout de plastique.
(cf notre collectionneur halfordien qui en apporte une démonstration poussée dans ses derniers retranchements)
Dans le cas de
L'Exorciste, ce serait en effet étonnant qu'une édition plus démocratique ne pointe pas le bout de son nez. Entre les cinquante ans du film, la nouvelle trilogie de David Gordon Green, le décès de Friedkin et les cinéphiles frustrés d'avoir loupé le collector à sa sortie, c'est une valeur sûre dont il serait bête de se priver.