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Elle était déjà sortie. Du coup, je l'ai réservé et Monsieur Moine a promis de me bipper sur mon Tatoo lorsqu'elle sera à nouveau dispo. Je ne savais pas quoi prendre alors il m'a conseillé Blackthorn.Il ne jure que par les westerns, c'est pénible.
Ce western contemporain (qui est sorti il y a déjà plus de 10 ans ceci dit) raconte la retraite du bandit légendaire Butch Cassidy (joué ici par Sam Shepard) qui se serait caché en Bolivie jusqu'à la fin de sa vie sous le pseudo de Blackthorn (pour les besoins du film). Ce dernier semble s'emmerder dans son ranch d'éleveur de chevaux et surtout son fils unique lui manque. Il ne l'a jamais vu et décide alors qu'avant de mourir, ça serait bien de lui faire coucou plus de 20 ans plus tard (au fait, vous avez vu qu'Ari Boulogne, le fils de la Nico du Velvet qu'elle aurait eu avec Alain Delon qu'il n'a jamais reconnu mais que la mère de Delon a élevé comme son propre petit-fils est mort hier dans des circonstances douteuses ? Triste vie).
Le vieux brigand part donc à cheval (c'est un western) avec sa sacoche bourrée de fric (toute une vie d'économie, de travail de vol de banque et de train Sncf) voir son rejeton (des flashbacks inutiles, si ce n'est pour rallonger la durée du film pas bien longue, nous apprendront que la mère de cet enfant qui doit être grand ceci dit désormais, je suis pas sur qu'il a envie de voir son père maintenant, était la copine de Billy The Kid avec qui il trainait à l'époque, un plan à 3 je pense).
En chemin, Blackthorn croise un jeune ingénieur espagnol qui a volé l'argent de la mine dans lequel il travaillait et qui est en route pour récupérer tous ces dollars bien à l'abri dans une cachette que lui seul connait mais il est poursuivi par les propriétaires de la mine qui cherchent eux à récupérer leur dû.
Lors de leur rencontre mouvementée, l'espagnol fait fuir le canasson de Sam Shepard et ce dernier se retrouve sans cheval mais aussi sans un rond (sa sacoche). Shepard décide alors d'aider le voleur espagnol à récupérer son butin pour se rembourser de ses économies évaporées et au passage à se débarrasser de ses poursuivants (les proprios de la mine). Une belle histoire de relation papa-fiston commence à naitre entre les deux désormais inséparables mais le jeune espagnol gâche tout à la fin et déçoit son papa de cœur. Blackthorn découvre en effet que l'argent volé n'appartenait pas à des propriétaires capitalistes sans cœur mais à des indiens ouvriers exploités. Et ça, Shepard, il le supporte pas. Lui, quand il était jeune, il volait qu'aux riches. Les pauvres, il les laissait tranquille. Il avait de la morale. C'est un peu comme quand on nous explique que Mesrine, c''était un voyou au grand cœur mais que les voyous d'aujourd'hui, ils ont aucune moralité. Même le shérif qui cherche à arrêter ce Butch Cassidy depuis des décennies, au final il finit par le trouver sympa ce Blackthron et lui propose même son aide. Quand cet homme de loi comprend ce qu'a fait fait le fils adoptif de son nouveau protégé, il est vraiment écœuré. C'est vraiment pas bien. A mon époque, les bandits s'en prenaient aux banques et aux trains. Ils ne volaient pas les mineurs ! s'énerve t'il. Le banditisme, c'était mieux avant (un peu comme les western ?)
Sam Shepard comme toujours est parfait (c'est Sam Shepard quoi) et la Bolivie, c'est très beau (wahou le désert de sel). Comme Shepard joue un homme au crépuscule de sa vie, j'ai lu une critique sur Allo Ciné que c'était un western crépusculaire. Moi, j'appellerai ça plutôt un western moyen.
Je rembobine la K7 et je vais prendre pour ce dimanche soir : AD ASTRA de James Gray.
m.