Non, ce n'est pas vrai. D'abord il le fait surtout au début et quand les choses deviennent plus dramatiques (à peu près à l'arrivée de Richard Boone) Douglas est sérieux. Ensuite, et surtout, quand Douglas est truculent, il est truculent. Ce n'est absolument pas du cabotinage. Ça, il sait faire, il est très bon. A ce compte là, il cabotine dans La Captive aux yeux clairs. Si tu décroches, tu décroches mais c'est dommage.cinephage a écrit : ↑15 févr. 23, 18:01 J'avoue ne pas l'avoir revu, mais je ne suis pas certain d'avoir envie de le faire. Après, j'aime bien Douglas en général, juste, quand il fait le pitre, il en fait des caisses et je décroche généralement. Dans l'homme qui n'a pas d'étoile, ça arrive toutes les 10 minutes...
Ensuite encore, la photographie de Russell Metty est excellente, le sujet est beau, le scénario est impeccable (cette trouvaille de la baignoire de Jeanne Crain!!).
Production relativement modeste de la Universal oblige, les péripéties à la fin sont un peu bousculées mais ce n'est pas un western d'action spectaculaires proprement dit : c'est un vrai récit classique à la fois léger (en 1h30 c'est bouclé) et dense.
Bref, je trouve que c'est un modèle de western moelleusement lové au coeur des années 50, de l'âge d'or du genre-roi.