Robert Bresson (1901-1999)
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Re: Robert Bresson (1901-1999)
J'ai prévu de le revoir avant la fin de la semaine. Je me souviens d'une scène lumineuse dans une ferme dans celui-là. "Le Diable probablement" c'est l'ombre du début à la fin.
- Barry Egan
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Re: Robert Bresson (1901-1999)
L'argent
Il aurait pu s'appeler "La triste vie d'Yvon". Terrible enchainement d'évènements, mais je trouve le regard moins désenchanté que sur "Le Diable", parce que plus fataliste. A la fin, c'est juste "on n'y peut rien, c'est comme ça", et la foule attend la suite du malheureux spectacle. Le film offre au moins un contre-exemple avec la figure de la femme âgée à la fin, vivant seule et dans une apparente pauvreté alors qu'elle dispose d'absolument tout - pour sa nourriture, pour sa santé... L'art de montrer sans montrer...
Il aurait pu s'appeler "La triste vie d'Yvon". Terrible enchainement d'évènements, mais je trouve le regard moins désenchanté que sur "Le Diable", parce que plus fataliste. A la fin, c'est juste "on n'y peut rien, c'est comme ça", et la foule attend la suite du malheureux spectacle. Le film offre au moins un contre-exemple avec la figure de la femme âgée à la fin, vivant seule et dans une apparente pauvreté alors qu'elle dispose d'absolument tout - pour sa nourriture, pour sa santé... L'art de montrer sans montrer...
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Re: Robert Bresson (1901-1999)
Les Dames du bois de Boulogne
Tiens, un Bresson où les acteurs jouent à peu près comme dans les autres films ! On sent déjà l'aspiration à l'épure néanmoins, qui donne un film concis et dont certaines scènes ne dépassent pas la quinzaine de secondes, le point étant fait, l'intrigue avançant... C'était le second visionnage et je me souvenais surtout de la toute-fin avec la rédemption du personnage de la "danseuse", et je m'en souvenais mal, je croyais que Paul Bernard avait un monologue plus long. C'est en fait ce personnage d'Agnès qui délivre une belle tirade assez émouvante. Maria Casares en femme fatale blessée par son propre goût du jeu qui se venge s'en sort vraiment bien, mais l'emphase est mise sur la situation globale plutôt que sur elle. La fin est belle, parce qu'elle sauve la morale.
Tiens, un Bresson où les acteurs jouent à peu près comme dans les autres films ! On sent déjà l'aspiration à l'épure néanmoins, qui donne un film concis et dont certaines scènes ne dépassent pas la quinzaine de secondes, le point étant fait, l'intrigue avançant... C'était le second visionnage et je me souvenais surtout de la toute-fin avec la rédemption du personnage de la "danseuse", et je m'en souvenais mal, je croyais que Paul Bernard avait un monologue plus long. C'est en fait ce personnage d'Agnès qui délivre une belle tirade assez émouvante. Maria Casares en femme fatale blessée par son propre goût du jeu qui se venge s'en sort vraiment bien, mais l'emphase est mise sur la situation globale plutôt que sur elle. La fin est belle, parce qu'elle sauve la morale.
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Re: Robert Bresson (1901-1999)
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Re: Robert Bresson (1901-1999)
3 entretiens avec Bresson en ligne ici : http://derives.tv/entretiens-avec-robert-bresson/