Les films d'horreur

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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shubby
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Re: Topic films d'horreur

Message par shubby »

En remake officieux des chiens de paille, je conseille Deliver us from evil du danois Ole Bornedal. Vraiment sympa. Et avec barbie girl.
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Re: Topic films d'horreur

Message par Invité1 »

Flol a écrit : 21 juin 22, 14:51 Je l'avais revu il y a 2 ans, et bien que j'aime son aspect craspec, ce sont surtout ses défauts qui m'avaient sauté aux yeux : la musique pénible, les tentatives d'humour lamentables qui n'ont rien à foutre là, une mise en scène toute de traviole...ça reste un film historiquement important, mais bien trop bardé de scories pour me satisfaire pleinement.
Du 5.5/10, quoi.
À mon avis, le remake de Iliadis s'aligne sur celui de I Spit on your Grave en créant un spectacle brutal efficace...
Sauf que la version originale de Craven, tout comme le I Spit on your Grave de 1978 ne sont en rien "spectaculaires".
Aussi bancal que soit le film comme tu le précises, quand Krug abat froidement Mari après l'avoir violée, c'est inoubliable.
Le remake, je n'en garde quasiment aucun souvenir. Les viols, tout comme la vengeance finale, y sont tellement banalisés que cela reste un simple spectacle horrifique. La nature dégueulasse d'un viol démontrée dans les films de Craven et de Zarchi sont à mes yeux à 100 000 lieues de leur remake mutuel.
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Re: Topic films d'horreur

Message par Torrente »

Si j'étais jeune, pas encore désabusé et plein de fougue, j'aurais répondu ce qu'a répondu candygirl, mais je suis une lavasse.
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Re: Topic films d'horreur

Message par El Dadal »

Flol a écrit : 21 juin 22, 14:51 ce sont surtout ses défauts qui m'avaient sauté aux yeux : la musique pénible
:( J'adore la BO de David Hess, autant en contrepoint du film qu'à l'écoute isolée. D'ailleurs, je l'ai en vinyle.

Le Craven dont je pointerai les scories précitées serait plutôt son suivant, La colline a des yeux, dont le remake d'Aja est pour une fois supérieur justement.
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Re: Topic films d'horreur

Message par Torrente »

Non mais allez-y, vous gênez pas. Racontez toutes les âneries que vous voulez sur Craven, tout le monde le fait tout le temps. Y a des cinéastes comme ça, on peut se défouler tranquille, ça ne gêne personne, ils n'ont pas "la carte".
Mais vous dites un truc sur Aster, vous vous faites défoncer. C'est la vie.
Bientôt je vais lire que le remake des Griffes de la nuit est meilleur que le Craven, qui "il faut bien l'admettre, est quand même vachement surévalué, pour le coup".

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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

candygirl a écrit : 21 juin 22, 15:31 Aussi bancal que soit le film comme tu le précises, quand Krug abat froidement Mari après l'avoir violée, c'est inoubliable.
Ah mais évidemment, que cette scène est inoubliable. Mais voilà, ce n'est que ça : une scène. Prise au milieu d'un ensemble bien trop bancal à mon goût.
D'ailleurs, je préfère de beaucoup le film de Meir Zarchi à celui de Craven.
Torrente a écrit : 21 juin 22, 16:28 Non mais allez-y, vous gênez pas. Racontez toutes les âneries que vous voulez sur Craven, tout le monde le fait tout le temps. Y a des cinéastes comme ça, on peut se défouler tranquille, ça ne gêne personne, ils n'ont pas "la carte".
Mais vous dites un truc sur Aster, vous vous faites défoncer. C'est la vie.
Ne pas tomber dans le piège, ne pas tomber dans le piège, ne pas tomber dans le piège, ne pas tomber dans le piège...
Torrente a écrit : 21 juin 22, 16:28Bientôt je vais lire que le remake des Griffes de la nuit est meilleur que le Craven, qui "il faut bien l'admettre, est quand même vachement surévalué, pour le coup"
Alors là pour le coup, je pense qu'à peu près 0.3% des gens qui ont vu les 2 doivent penser ça.
El Dadal a écrit : 21 juin 22, 16:11
Flol a écrit : 21 juin 22, 14:51 ce sont surtout ses défauts qui m'avaient sauté aux yeux : la musique pénible
:( J'adore la BO de David Hess, autant en contrepoint du film qu'à l'écoute isolée. D'ailleurs, je l'ai en vinyle.
La BO en tant que telle est bien, mais utilisée telle qu'elle est dans le film, je trouve ça totalement inopérant et au final insupportable.
En plus d'annihiler totalement l'impact dérangeant de certaines séquences (qui s'en seraient mieux sorties sans la moindre musique, je trouve).
El Dadal a écrit : 21 juin 22, 16:11Le Craven dont je pointerai les scories précitées serait plutôt son suivant, La colline a des yeux, dont le remake d'Aja est pour une fois supérieur justement.
Alors là pour le coup, je pense qu'à peu près 99.7% des gens qui ont vu les 2 doivent penser ça.
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Re: Topic films d'horreur

Message par Duane Jones »

Crawl de Alexandre Aja
Huis-clos maîtrisé de bout en bout, tendu comme un string. Les alligators sont impressionnants et flippants. Les personnages principaux ne sont pas épargnés. Bien écrit, les rapports père/fille sont classiques sans être trop lourdingues et les péripéties s'enchaînent parfaitement. En plus y'a même Barry Pepper et un gentil toutou ! Aja se fait plaisir et nous fait plaisir. Une bonne série B, le format parfait pour ce réalisateur. Pas encore vu Oxygen (ni Horns et Louis Drax d'ailleurs).

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Re: Topic films d'horreur

Message par gnome »

Torrente a écrit : 21 juin 22, 16:28 Non mais allez-y, vous gênez pas. Racontez toutes les âneries que vous voulez sur Craven, tout le monde le fait tout le temps. Y a des cinéastes comme ça, on peut se défouler tranquille, ça ne gêne personne, ils n'ont pas "la carte".
Mais vous dites un truc sur Aster, vous vous faites défoncer. C'est la vie.
Bientôt je vais lire que le remake des Griffes de la nuit est meilleur que le Craven, qui "il faut bien l'admettre, est quand même vachement surévalué, pour le coup".

:evil: :evil: :evil: :evil: :x :x :x :x
Craven, c'est Nightmare en Elm Street. Un film qui reste traumatisant, même pour des blasés.
Craven, c'est The serpent and the rainbow.
Craven, c'est Scream et quelques autres films sympas.

Mais Last house on the left et The hills have eyes je suis assez d'accord sont assez moyen et en tout cas ont aussi été des déceptions pour moi. Peut-être un peu survendus. Mais je garde une sympathie pour le bonhomme.
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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

Première partie d'un petit florilège des derniers films d'horreur (dont quelques sorties Vinegar Syndrome) que je me suis mis dans le gosier récemment :

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Pod (Mickey Keating - 2015)

Second film de Mickey Keating que je vois (après le pas mal du tout et bien flippant Offseason) et seconde réussite. Je crois que j'aime bien son approche du genre : premier degré, carré, efficace et concis (78mn au compteur pour celui-là).
Ça sent fortement le budget limité (en gros, ça consiste surtout à voir trois comédiens coincés dans une maison en bois) mais plusieurs mouvements de caméras et autres idées formelles ne font que me confirmer que Keating a un vrai sens de la mise en scène.
Et puis c'est toujours chouette d'avoir dans son casting l'étrangement jolie Lauren Ashley Carter, dont les yeux immenses ne cessent de me troubler.
Au-delà de ça, il y a 2-3 bons moments de frousse, une atmosphère bien creepy (autant d'éléments que l'on retrouvera par la suite dans Offseason) et un côté X-Files pas désagréable du tout.

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The Suckling (Francis Teri - 1990)

Un peu comme si un mec avait décidé de faire un remake de Alien, mais dans un bordel sordide et avec un fœtus mutant de 2 mètres de haut à la place du xénomorphe.
Le début est franchement réussi, avec notamment une séquence de transformation parfaitement immonde (comme si 90% du budget global y étaient passés). La suite rentre un peu plus dans le rang du "monster movie" classique, avec des gens qui marchent dans des caves peu lumineuses et des couloirs trop longs, mais c'est régulièrement compensé par des idées de mise en scène saugrenues (comme si le mec se prenait pour Raimi) et des apparitions de la bête qui valent leur pesant de cacahuètes.
Et encore merci à Vinegar Syndrome d'offrir de tels écrins à des films aussi cheap/dégueux mais qui font plaisir aux amateurs du genre.

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Satan's Blood (Carlos Puerto - 1978)

Alors ça ne paie pas de mine, c'est un peu moche (faut aimer les intérieurs marrons typiques des années 70, quoi), mais la montée en tension et l'ambiance mortifère sont franchement réussies.
On a aussi droit à des scènes d'orgies, quelques meurtres graphiques, du mystère glauque, de la machination, du suspense, une poupée malaisante, une fin à twist...bref le package est complet et faut bien reconnaître qu'on ne s'y ennuie pas une seconde, il se passe toujours quelque chose et on ne sait jamais sur quoi on va tomber.
Chaudement conseillé.

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House on the Edge of the Park (Ruggero Deodato - 1980)

Craspec et malaisant. Comme l'impression d'avoir vu ce gros pervers de David Hess (parait-il une crème dans la vraie vie, mais bon dieu ce qu'il jouait bien les enculés) violer des meufs et éclater la tronche de mecs pendant près d'1h30.
Plus d'une fois, on s'approche dangereusement de la complaisance dans sa manière de dépeindre la violence (cette pauvre jeune fille qui se fait loooooonnnnguement taillader le corps). On est chez Deodato quoi, avec toujours cette musique toute douce et innocente de Riz Ortolani pour faire le contrepoint.
Mais on ne peut pas nier que c'est un huis-clos parfaitement tendu, dominé de la tête et des épaules par David Hess le dingo, jusqu'à une conclusion cruellement perverse mais curieusement jouissive.

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Nightbeast (Don Dohler - 1982)

Ça démarre pied au plancher : une maquette de vaisseau trop mignonne vient se crasher sur une maquette de forêt américaine trop mignonne, et paf au bout de 2mn top chrono, on voit la bête en question dans toute sa splendeur, costume scintillant inclus !
Et comme le dit son pitch parfaitement limpide, la bête est donc là pour tuer des gens. C'est tout. Les gens en question étant principalement des flics et des moustachus en chemises à carreaux, et les meurtres étant gentiment gores (notamment une décapitation à mains nues avec fausse tête rigolote), on passe clairement du bon temps devant ce nanar sincère, cheap mais bourré d'inventivité - au bout de 8mn, on a carrément droit à un énorme gunfight à base de pistolet laser !
Forcément c'est suivi d'un gros ventre mou, avec scène de sexe ultra gênante entre comédiens qui puent l'amateurisme à plein nez (ce qui est donc assez marrant), mais heureusement ça se termine sur un climax aussi cheap qu'électrique.
Fun fact : pour un budget famélique de 14 000$, ça tient formellement plutôt la route. Et notamment en terme de musique, co-écrite par un certain Jeffrey Abrams. Un jeune mec de 16 ans à l'époque, qui se fera un peu plus tard appeler J.J.

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Escape Room : Tournament of Champions (Adam Robitel - 2021)

Dans la droite lignée du précédent opus : con comme c'est pas permis, bruyant pour pas grand-chose et voulant se donner des airs de grosse franchise extra large alors qu'en fait, on a juste droit à des films tout pétés à base de pièges aussi abusément complexes que totalement stupides.
Tout le monde joue comme une patate, la caméra en fait des caisses, Brian Tyler à la musique fait ressortir son pire côté beauf qui ferait passer Zimmer pour du Beethoven, et on en ressort presque épuisé tant on a l'impression de s'être fait rouler dessus pendant 1h24 par de multiples vagues de bêtise.
Mais comme ça fait plein de bruit et que les péripéties à la con s'enchaînent sur un rythme effréné, on a presque le sentiment que le temps passe vite. D'où mon 3/10 au lieu d'un 0/10, qu'il aurait pourtant pu totalement mériter.

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Death Smiles on a Murderer (Joe D'Amato - 1973)

Alors là, si je m'attendais à ça de la part de Joe D'Amato...
Ce que j'ai vu de lui jusqu'à présent était au mieux gentiment gore, mais surtout un peu mou du genou.
Quelle belle surprise donc, que ce Death Smiles on a Murderer, qui a pour principal défaut d'avoir une intrigue assez confuse, mais finalement en accord total avec l'atmosphère vaporeuse proche du cauchemar éveillé qui s'en dégage tout du long.
À la fois conte gothique, récit vengeur, film d'horreur, avec en plus des petits bouts de giallo, D'Amato s'est sorti les doigts pour ce qui constituait alors sa première incursion dans le genre. Et on peut dire qu'il s'est lâché, parce que c'est visuellement une splendeur : plein de cuts agressifs, de jeux audacieux sur les cadres et porté par une partition sublime de Berto Pisano (jamais entendu parler), bref c'est un véritable régal pour les yeux et les oreilles. Et je ne m'attendais pas à dire ça d'un film venant du monsieur.
Fun fact : c'est obligé que Stuart Gordon ait eu connaissance de ce film avant de s'atteler à l'écriture de Re-Animator. Ce mystérieux scientifique (ici Klaus Kinski, un peu survendu sur l'affiche puisqu'on le voit environ 12 minutes) qui ramène des morts à la vie grâce à un étrange sérum verdâtre...ça ne peut pas être qu'une simple coïncidence.

À bientôt pour la seconde partie...
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Duane Jones
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Re: Topic films d'horreur

Message par Duane Jones »

Intéressant tout ça !! Merci ! Je prends note, particulièrement Pod, je ne connais pas ce Mickey Keating...
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Re: Topic films d'horreur

Message par cinephage »

Duane Jones a écrit : 3 août 22, 19:05 Intéressant tout ça !! Merci ! Je prends note, particulièrement Pod, je ne connais pas ce Mickey Keating...
Pour avoir vu et apprécié Offseason à l'étrange festival, je vais essayer moi aussi de mettre la main sur ce Pod.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Message par gnome »

:P
Tu nous a bien mis l'eau à la bouche !!!
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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

Ses autres longs que sont Carnage Park, Psychopaths et Darling m'ont l'air tout aussi intéressants, mais eux non plus ne bénéficient pas d'une super réputation (de toutes petites moyennes sur Letterboxd, tout comme Offseason et Pod, ce qui me dépasse un peu).
Flol a écrit : 3 août 22, 17:33 À bientôt pour la seconde partie...
Ready ?
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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

HERE WE GO !

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Rest in Pieces (José Ramón Larraz - 1987)

Cheesy, ringard, très fun et mal joué juste ce qu'il faut.
Difficile de faire la fine bouche devant ce melting pot un brin confus, qui mélange malédiction ancestrale, voisins chelous et atmosphère pesante.
Le tout dans une banlieue espagnole ressemblant étrangement à celle dans laquelle j'ai grandi (mais dans le Val-d'Oise).
Plusieurs détails puent l'amateurisme à plein nez, mais c'est justement ça qui est bon. Larraz était un peu en fin de carrière, et ça se sent qu'il en a plus grand chose à faire : son film ne ressemble à rien de connu et on peut une nouvelle fois remercier Vinegar Syndrome d'avoir exhumé un tel joyau de cinéma bis.

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Superhost (Brandon Christensen - 2021)

Pas grand-chose à se mettre sous la dent ici, avec cet énième film de genre centré sur des connards d'influenceurs superficiels qu'on a envie de voir crever violemment au bout de 3 minutes.
Mais là où c'est un peu con, c'est qu'ils se retrouvent confrontés à une foldingue qu'on devine totalement psychotique et dangereuse dès la première rencontre. N'importe qui d'à peu près sensé aurait quitté les lieux immédiatement. Mais pas nos influenceurs, qui préfèrent continuer d'uploader leurs vidéos à la con dans l'unique but de gratter du clic et des abonnés. #FuckThisWorld
La fin, tout sauf surprenante, n'est que la suite logique de tout ce qui a précédé. Et le spectateur de se demander quel est l'intérêt de ce film (malgré tous les efforts de Gracie Gillam, qui n'en peut plus de rouler des yeux dans tous les sens pour montrer qu'elle est vraiment fofolle).

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Mausoleum (Michael Dugan - 1983)

Tant pis si je me répète, mais vraiment : gloire à Vinegar Syndrome pour avoir le bon goût de mettre en avant des petites pépites du genre telles que celle-ci.
Sa faible réputation un peu partout ne lui rend définitivement pas justice, tant c'est du quasi non-stop en terme d'idées chtarbées, d'éclairages baroques (on n'hésite pas à sortir du vert, du rouge et du bleu, un peu plus et on se croirait chez Argento) et d'effets prosthétiques bien gores et craspecs signés John Carl Buechler - pas le plus techniquement doué des maquilleurs, mais l'un des plus généreux (le petit plus qui fait plaisir ici : le démon affublé de mini têtes de démon à la place des nénés).
Et kudos à Bobbi Bresee, qui se donne vraiment à fond dans tous les domaines. Que ce soit en bombasse séductrice, en possédée ou en enfant de 10 ans, elle a clairement donné de sa personne et ça compense largement ses faibles capacités d'acting (le genre de trucs secondaires dans ce type de films).

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Nightmare Weekend (Henri Sala - 1984)

Mais qu'est-ce que je viens de voir ? S'il devait y avoir un film pour inciter les jeunes à ne pas tomber dans la drogue, ce serait bien celui-là.
Absolument rien n'a de sens ici, les séquences totalement autres s'enchaînent sans la moindre cohérence, tout le monde passe d'un endroit à un autre (en gros, soit une grande baraque soit un bar glauque) sans que l'on sache bien pourquoi, et le semblant d'intrigue (tournant autour d'un "ordinateur" surpuissant et d'expériences chelous) est d'un flou total.
Et du coup : eh ben on se marre bien. Puisqu'on y croise en vrac :
- une mini marionnette de clown qui parle (pourquoi ? comment ? on ne le saura jamais)
- un barman sosie de John Wayne Gacy (une thématique autour de la figure du clown, peut-être ?)
- de dangereuses boules métalliques qui viennent se nicher n'importe où (des tubes de dentifrice, des culottes, des verres à whisky) avant de pénétrer nos pauvres personnages qui s'en retrouvent comme possédés par des démons (!?)
- une esthétique et des gadgets tellement 80's qu'on a parfois l'impression d'être face à une parodie (l'excité du bulbe qui s'éclate littéralement en écoutant son walkman non-stop)

Et pour ne rien gâcher, les filles y sont aussi jolies que peu farouches (mention spéciale à la très très mignonne Debra Hunter).
Typiquement un film à voir entre potes, mais qui fonctionne aussi très bien en solo avec une bonne bière et des chips paysannes (testé et approuvé).


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The Cellar (Kevin Tenney - 1989)

Meh. Cas typique du "trop de gamin, pas assez de monstre".
Le cadre est cool et plutôt original (le Texas aride et ses puits de pétrole), la relation père-fils est par moments plutôt touchante, mais on s'ennuie globalement pas mal.
La faute à une mise en scène toute molle (on a connu Kevin Tenney plus nerveux, cf. son jouissif Night of the Demon) et une intrigue très peu palpitante.
Et comme en plus la créature est cheapouille à mort (raison pour laquelle elle passe la majorité de son temps dans l'obscurité), on se retrouve un peu décontenancé par ce film qui a surtout des allures de téléfilm, et pas grand-chose à proposer d'intéressant.

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Berserker (Jefferson Richard - 1987)

Voilà un slasher qui coche absolument TOUTES les cases du genre, mais là où il se détache clairement de la meute, c'est dans la nature même de son tueur : un Berserker, guerrier viking particulièrement violent et furieux, qui se serait retrouvé étrangement dans un campement au fin fond de l'Utah peuplé de jeunes partis en goguette.
Au-delà de cette petite étrangeté rigolote, on nage vraiment dans des eaux ultra connues, un brin languissantes (ça erre beaucoup dans des bois sombres en criant "Josh ! Kathy ! Larry !"), mais pour qui est amateur du genre (ce dont je suis), il y a de quoi en tirer un petit plaisir simple mais tout sauf honteux.
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Berserker, c'est fait pour moi ! 8)
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