Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[AtCloseRange]

J'allais dire exactement la même chose sauf que c'est Russell Crowe

Je crois que le problème ce sont les cheveux.

[Flol]

Tu dis ça parce que t'en as quasiment plus.

[AtCloseRange]

Tu dis ça parce que t'en as quasiment plus.

Bah non, justement. Son charisme est apparu avec les cheveux courts!

[Flol]

Tu bluffes.
(sérieusement, je le trouve très bon dans le Raimi...ok il a des cheveux, peut-être même un peu trop, ça lui fait une tête de minet beau gosse, mais son regard dégage déjà un paquet d'intensité)

Après, on peut très bien préférer d'autres périodes du Crowe (quel comédien protéiforme).

Spoiler (cliquez pour afficher)

[Mosin-Nagant]

Le truc qui me gêne dans le film, c'est son scénario

Alors complètement. Vraiment pas le point fort du film, c'est le moins qu'on puisse dire.

Après, j'aime bien cette galerie de personnages assez caricaturaux qu'on enchaîne vitesse grand V. J'ai même pensé à Bloodsport ou Mortal Kombat, dans ces moments-là.

On a affaire à un décalque de Once Upon a Time in the West, pour la vengeance d'Ellen, personne n'est dupe sauf Sam Raimi ! Apparemment, il n'aurait pas vu ce film a l'époque du tournage (il ne se réfèrait qu'à la trilogie du dollar, pour les influences directes)...

Je trouve aussi que Sharon Stone n'est pas ultra à l'aise dans ce personnage mais, pour autant, ça reste assez rafraîchissant dans un western de suivre un rôle principal féminin (avant que ça soit devenu la mode, qui plus est, ce qui rajoute une saveur particulière).

Quant à Russel Crowe, pour moi, on a déjà la star de Gladiator sous les yeux...
Il est impeccable dans le film.

[AtCloseRange]

Vous méritez Léa Seydoux.

[Mosin-Nagant]

Et on appréciera l'ironie de voir dans ce film un Torbin Bell (Saw) en bien mauvaise posture :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Enfin une explication valable à tout ce bordel !

[Prolls]

Bien vu! Je verrai ça d'un autre oeil maintenant.

[tchi-tcha]

Ce soir, à n'en point douter, nombre de classikiens seront devant RMC Story à 21h05 pour suivre Bogdanoff, les derniers mystères, documentaire qui revient sur ces deux jumeaux qui ont toujours tenté de vivre au-delà du réel. Une enquête de qualité avec des témoins de premier plan, dixit Télé Cable Sat Hebdo.

Ne me remerciez pas, c'est aussi à ça que sert ce topic.


Nan mais sur RMC Story la voix off sera plus pro, rassurez-vous

[AtCloseRange]

Ce soir, à n'en point douter, nombre de classikiens seront devant RMC Story à 21h05 pour suivre Bogdanoff, les derniers mystères, documentaire qui revient sur ces deux jumeaux qui ont toujours tenté de vivre au-delà du réel. Une enquête de qualité avec des témoins de premier plan, dixit Télé Cable Sat Hebdo.

Ne me remerciez pas, c'est aussi à ça que sert ce topic.


Nan mais sur RMC Story la voix off sera plus pro, rassurez-vous

Bon sang mais c'est bien sûr: tout est lié!

Spoiler (cliquez pour afficher)

[Invité1]

Hier soir, j'ai pris une claque, une vraie...
Bien que j'avais vu le 1er long-métrage de Jamie M. Dagg, River, un thriller nerveux se déroulant au Laos, je n'avais jamais entendu de parler de Sweet Virginia, son second film, avant que Torrente ne le conseille vivement dans je ne sais plus quel topic (film actuellement visible sur Netflix jusqu'au 30 juin).

Sweet Virginia est tout simplement un IMMENSE film noir dont le scénario est ciselé, les dialogues admirables, le casting parfait, la réal' inspirée et la musique sublime.
Cette petite ville américaine, ce motel baptisé Sweet Virginia et ces personnages cabossés en quête du moindre petit souffle de bonheur qui pourrait s’immiscer dans leur vie m'ont tout de suite emportée tellement l'approche de la part du réalisateur est sincère. Dagg est certainement tombé amoureux du scénario des frères China pour le magnifier ainsi à l'écran, aidé, il est vrai, par un casting tout bonnement sidérant (même en état de second rôle, la performance d'Imogen Poots est un bonheur de chaque instant).

En ancienne star de rodéo victime de la maladie de Parkinson suite à une mauvaise chute de taureau, Jon Bernthal est fabuleux. À ses côtés, le non moins excellent Christopher Abbott (que j'avais découvert dans le très bon Martha Marcy May Marlene avec Elizabeth Olsen) est quant à lui terrifiant de violence. Et le personnage incarné par la jeune Odessa Young m'a touchée en plein cœur, avec l'envie de devenir son amie et de la serrer dans mes bras face à ses déboires familiaux.
Car ici, ce n'est pas l'action qui prime, mais la psychologie des personnages. Et cette dernière est d'une puissance stupéfiante.
Probable (grand) film du mois. Merci encore, Torrente (ça commence à devenir une habitude )
8.5/10

Et ce score incroyable, dont ce fabuleux thème final...
(Il faut que j'achète l'intégralité de la BO).



Ce soir, ce sera certainement la découverte de 120 Battements Par Minute de Robin Campillo.

[manuma]

Le film (Sweet Virginia) démarre en outre sur une séquence assez mémorable, en terme de tension, si je me souviens bien...

[Duane Jones]

Hier soir, ce fut Titane de Julia Ducournau. Je suis complètement passé à côté, tout sonnait faux. Creux et prévisible, pas dérangeant, ni spécialement pertinent dans le propos. A des années lumières du cinéma de Cronenberg et Tsukamoto. Le succès critique des 2 premiers films de Ducournau m'étonnera toujours. Grave était un bon film, sans être un grand film comme j'ai pu l'entendre et le lire. Mais je pense qu'il constitue un jalon dans le cinéma d'horreur français. Quant à Titane, là je suis vraiment dubitatif...
Pour ce soir, peut-être Shaolin Soccer en famille.

[manuma]

Pour ce soir, Le Bateau-phare de Skolimowski, récupéré en DVD à NOZ l'an passé

[TheGentlemanBat]

Hier soir, j'ai pris une claque, une vraie...
Bien que j'avais vu le 1er long-métrage de Jamie M. Dagg, River, un thriller nerveux se déroulant au Laos, je n'avais jamais entendu de parler de Sweet Virginia, son second film, avant que Torrente ne le conseille vivement dans je ne sais plus quel topic (film actuellement visible sur Netflix jusqu'au 30 juin).

Sweet Virginia est tout simplement un IMMENSE film noir dont le scénario est ciselé, les dialogues admirables, le casting parfait, la réal' inspirée et la musique sublime.
Cette petite ville américaine, ce motel baptisé Sweet Virginia et ces personnages cabossés en quête du moindre petit souffle de bonheur qui pourrait s’immiscer dans leur vie m'ont tout de suite emportée tellement l'approche de la part du réalisateur est sincère. Dagg est certainement tombé amoureux du scénario des frères China pour le magnifier ainsi à l'écran, aidé, il est vrai, par un casting tout bonnement sidérant (même en état de second rôle, la performance d'Imogen Poots est un bonheur de chaque instant).

En ancienne star de rodéo victime de la maladie de Parkinson suite à une mauvaise chute de taureau, Jon Bernthal est fabuleux. À ses côtés, le non moins excellent Christopher Abbott (que j'avais découvert dans le très bon Martha Marcy May Marlene avec Elizabeth Olsen) est quant à lui terrifiant de violence. Et le personnage incarné par la jeune Odessa Young m'a touchée en plein cœur, avec l'envie de devenir son amie et de la serrer dans mes bras face à ses déboires familiaux.
Car ici, ce n'est pas l'action qui prime, mais la psychologie des personnages. Et cette dernière est d'une puissance stupéfiante.
Probable (grand) film du mois. Merci encore, Torrente (ça commence à devenir une habitude )
8.5/10

Et ce score incroyable, dont ce fabuleux thème final...
(Il faut que j'achète l'intégralité de la BO).



Ce soir, ce sera certainement la découverte de 120 Battements Par Minute de Robin Campillo.

Le thème est en effet magnifique (j'avais bien aimé le score des frangins Blair pour le "Hold The Dark" de Jeremy Saulnier) et annonce tout de suite la couleur je trouve. Quel dommage que ça ne soit visible que sur Netflix (j'ai un abonnement chez la concurrence), j'en avais déjà l'eau à la bouche...