Emission que JL Trintignant avait détestée. Bel hommage que de le rediffuser !
Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Dernière modification par -Kaonashi- le 21 juin 22, 17:47, modifié 1 fois.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Supfiction a écrit : ↑21 juin 22, 10:45 C’est vrai que ce costume de Trintignant fait plus années 70.
Non.
Jacqueline Moreau, l'illustre costumière du film a fait un très bon travail en reprenant scrupuleusement la coupe et les détails d'un costume typique des années 40.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacqueline_Moreau
https://www.compagnie-du-costume.com/co ... 1930-1949/
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Je pense qu'il y aura pas d'hommage digne de l'acteur (sur France TV), une bonne partie des films appartiennent à StudioCanal ... bon, j'espère me tromper.
Dernière modification par Alibabass le 21 juin 22, 11:55, modifié 1 fois.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
En sus !
Merci primus.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Ah oui c'est un détail qui a son importance.
C'est un film que j'aime beaucoup Le Train.
C'est un film que j'aime beaucoup Le Train.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Je veux bien le croire. De toutes façons, la mode chez les hommes n’a pas des masses évoluée. C’est surtout que le costume était systématique partout tout le temps pendant des décennies et qu’il est devenu circonscrit davantage au cadre professionnel à partir des années 70, je pense. Mon grand-père allait à la plage en costume cravate, aucune autre tenue n’était envisageable. Bref..
Trintignant a probablement perdu la cravate et le chapeau en cours de route (me rappelle plus).
Par contre, les petites lunettes donnent davantage à mon sens une idée de l’époque.
Trintignant a probablement perdu la cravate et le chapeau en cours de route (me rappelle plus).
Par contre, les petites lunettes donnent davantage à mon sens une idée de l’époque.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Puisqu'on parle chiffon, on peut rappeler ce que le Parrain doit au Conformiste.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Absolument.
Jusqu'au travelling qui suit des feuilles mortes emportées par le vent au ras du sol que l'on retrouve dans Le Parrain, 2ème partie. Ou jusqu'à l'emploi de Gastone Moschin dans le même film.
Sans parler de l'emploi récurrent de Vittorio Storaro par Coppola.
Jusqu'au travelling qui suit des feuilles mortes emportées par le vent au ras du sol que l'on retrouve dans Le Parrain, 2ème partie. Ou jusqu'à l'emploi de Gastone Moschin dans le même film.
Sans parler de l'emploi récurrent de Vittorio Storaro par Coppola.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Romy Schneider et Trintignant ont vécu une histoire d'amour pendant le tournage du "Train" et ça se voit, je trouve. Elle avait accepté un petit rôle dans "Le mouton enragé", juste après, pour pouvoir le retrouver.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Je ne savais pas. Par contre, c’est plus qu’un petit rôle tout de même. Elle et Jane Birkin (très drôle) donnent tout le sel à ce film terriblement cynique et misandre. Il y a même des scènes un peu gênantes tel que celle à l’hôtel avec Jane.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Il y a dans le film une scène gênante que j’avais oubliée dans laquelle on voit les passagers du train rire à gorge déployée mêlée à des images d’archives d’Hitler et Goebbels faisant de même. C’est presque du Chaplin.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Hier soir, j'ai trouvé le documentaire d'Arte sur Trintignant excellent.
En tout cas, bien supérieur à celui d'Un jour, un destin, une "série" que je n'aime pas et qui joue souvent sur la fibre racoleuse et sensationnaliste, quelle que soit la personnalité mise en avant.
Rien de cela dans le doc d'Arte, monté de manière intelligente et passionnante. Même les passages avec sa fille Marie sont traités avec pudeur et délicatesse.
Un documentaire qui confirme également que pour l'acteur, Le conformiste était son meilleur film (il ne tarit pas d'éloges sur Bertolucci).
Le doc est toujours dispo sur le Replay d'Arte, et je le recommande chaudement.
En tout cas, bien supérieur à celui d'Un jour, un destin, une "série" que je n'aime pas et qui joue souvent sur la fibre racoleuse et sensationnaliste, quelle que soit la personnalité mise en avant.
Rien de cela dans le doc d'Arte, monté de manière intelligente et passionnante. Même les passages avec sa fille Marie sont traités avec pudeur et délicatesse.
Un documentaire qui confirme également que pour l'acteur, Le conformiste était son meilleur film (il ne tarit pas d'éloges sur Bertolucci).
Le doc est toujours dispo sur le Replay d'Arte, et je le recommande chaudement.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Dans la liste de ses grands rôles, j'opterai pour celui-ci également. Le film est un chef-d'œuvre et sa performance est prodigieuse. Marie Trintignant considérait également ce rôle comme le plus beau de la filmographie de son père.Zelda Zonk a écrit : ↑23 juin 22, 10:29
Un documentaire qui confirme également que pour l'acteur, Le conformiste était son meilleur film (il ne tarit pas d'éloges sur Bertolucci).
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
Perso j'ai beaucoup de mal avec ce film. Il est esthétiquement splendide et saisissant à tous les niveaux, les acteurs sont excellents. Mais je ne comprends pas le film, je ne sais pas ce qu'il me raconte, je n'arrive pas à "combler" les trous dans l'histoire, et la fin me semble presque expédiée. De manière générale je n'apprécie pas beaucoup le cinéma de Bertolucci de toute façon.
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Re: Jean-Louis Trintignant (1930-2022)
A propos du Train (1973).
Que les comédiens de premier plans aient des costards à la mode 40's,
pourquoi pas. Mais il y a le reste (les seconds rôles, les figurants).
Et je ne dis rien des coupes de cheveux ou des coiffures.
Quand on voit des films français des années 40, on voit que les gens ont d'autres coupes.
A cet égard, les personnages de Maurice Biraud (cheveux très longs pour un gars qui vient
tout juste de déserter) et du mec moustachu désagréable (celui qui pète une bouteille
pour se battre avec Trintignant) ont plus des looks de marlous des années 70.
Même Romy Schneider n'a pas vraiment une coiffure d'époque (elle est plus en mode
film de Claude Sautet). EDIT : c'est comme une Françoise Arnoul très années 60 dans
La chatte sort ses griffes... Ou une Catherine Deneuve très années 60 dans La Vie de château.
A titre personnel, ce genre de détail suffit à me casser l'ambiance.
Au passage : vous savez qu'il ya des directeurs de casting qui poussent le souci du détail jusqu'à chercher
des figurants avec des physiques "rétro".
PS : à propos de cheveux... prenez Adieu l'ami par ex. La longueur des cheveux de Delon au début du film (la nuque !). Le mec est quand même légionnaire démobilisé ! Et je ne dis rien de Bronson dans son uniforme de para. Je ne compte pas le nombre de boutons sur les uniformes (comme le faisaient certains militaires à une époque ; sans rire), mais les cheveux... ça se coupe ! (récemment encore : le film l'Intervention... Vincent Pérez en général de la légion avec une nuque pas possible !)
Et pendant que j'y suis, je vous recommande cette une d'un Paris Match que j'ai dans ma collec de vieux papiers (pour l'école)...
Dans les années 40, 50, 60, ça ne rigolait pas avec la longueur des cheveux. Eh bien, quand on raconte des histoires se déroulant "en ce temps-là", il me semble qu'un budget "coiffeur" n'est pas la mer à boire.
Désolé de revenir là-dessus.
Que les comédiens de premier plans aient des costards à la mode 40's,
pourquoi pas. Mais il y a le reste (les seconds rôles, les figurants).
Et je ne dis rien des coupes de cheveux ou des coiffures.
Quand on voit des films français des années 40, on voit que les gens ont d'autres coupes.
A cet égard, les personnages de Maurice Biraud (cheveux très longs pour un gars qui vient
tout juste de déserter) et du mec moustachu désagréable (celui qui pète une bouteille
pour se battre avec Trintignant) ont plus des looks de marlous des années 70.
Même Romy Schneider n'a pas vraiment une coiffure d'époque (elle est plus en mode
film de Claude Sautet). EDIT : c'est comme une Françoise Arnoul très années 60 dans
La chatte sort ses griffes... Ou une Catherine Deneuve très années 60 dans La Vie de château.
A titre personnel, ce genre de détail suffit à me casser l'ambiance.
Au passage : vous savez qu'il ya des directeurs de casting qui poussent le souci du détail jusqu'à chercher
des figurants avec des physiques "rétro".
PS : à propos de cheveux... prenez Adieu l'ami par ex. La longueur des cheveux de Delon au début du film (la nuque !). Le mec est quand même légionnaire démobilisé ! Et je ne dis rien de Bronson dans son uniforme de para. Je ne compte pas le nombre de boutons sur les uniformes (comme le faisaient certains militaires à une époque ; sans rire), mais les cheveux... ça se coupe ! (récemment encore : le film l'Intervention... Vincent Pérez en général de la légion avec une nuque pas possible !)
Et pendant que j'y suis, je vous recommande cette une d'un Paris Match que j'ai dans ma collec de vieux papiers (pour l'école)...
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Dans les années 40, 50, 60, ça ne rigolait pas avec la longueur des cheveux. Eh bien, quand on raconte des histoires se déroulant "en ce temps-là", il me semble qu'un budget "coiffeur" n'est pas la mer à boire.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...