Torrente a écrit : ↑5 mai 22, 15:12
Patricia joue la veuve noire
Je me suis arrêtée là… et j'ai commandé le DVD

Merci.
tchi-tcha a écrit : ↑4 mai 22, 21:00
Éminent classikien qui lui avait tout aussi chaudement conseillé
Le Deuxième Souffle (mon Melville préféré) et qui attend son retour sur la fauchée mais géniale
Planète des Vampires (qui est mon Bava préféré, figurez-vous).
Le Deuxième Souffle n'est malheureusement pas dans le coffret
Anthologie Melville. De même que
L'Ainé Des Ferchaux dont les droits appartiennent à René Château.
Quant à
La Planète Des Vampires, je n'en ai vu que la moitié (

) lors de mon récent cycle Bava où j'ai visionné ses 7 premiers films. Je vais le revoir en entier prochainement lorsque je reprendrai ma petite thématique. Tout ce que je peux dire pour le moment, c'est que Dan O'Bannon l'avait forcément vu avant de s'atteler au scénario du 1er
Alien.
Hier soir, j'ai découvert le court-métrage
Vingt-Quatre Heures De La Vie D'Un Clown (1946) et le long-métrage
Le Silence De La Mer (1948), tous deux réalisés par Jean-Pierre Melville.
Vingt-Quatre Heures De La Vie D'Un Clown est une sorte de documentaire plus ou moins fictionnelle à propos d'un clown (logique) et sa méthode professionnelle à trouver des idées de gags en observant les gens dans la rue. Une voix off au ton ironique et teintée d'humour accompagne tout au long le regard porté sur une journée du protagoniste, dévoilant entre autre ses pensées. Une sorte de "Nouvelle Vague" bien avant l'heure avec des idées de mise en scène très ingénieuses et de très jolis plans sur le Paris d'alors.
7.5/10
Le Silence De La Mer est quant à lui l'adaptation d'un livre biographique rédigé par Vercors et clandestinement distribué sous l'Occupation. Il y aurait toute une longue analyse à formuler pour expliquer pourquoi l'Éducation Nationale devrait obligatoirement diffuser ce film dans les collèges et les lycées malgré ses ruptures de ton lorsque l'on passe du point de vue des deux Français à celui de l'officier nazi, éduqué et cultivé, qu'ils hébergent néanmoins de force. Des ruptures qui m'ont d'ailleurs malheureusement sortie du film à chaque fois, l'atmosphère quasi hypnotique dans la maison étant brutalement (et inutilement) interrompue.
Quoi qu'il en soit, Melville a réalisé une superbe œuvre du haut de ses 30 ans et le choix de soumettre le rôle du nazi au grand (et très jeune ici) Howard Vernon est une brillante idée. Quant aux deux Français, le choix d'employer de véritables résistants engagés dans les Forces françaises libres est tout autant pertinent.
Pas un chef-d'œuvre absolu à mes yeux à cause de ces satanées ruptures de ton, mais presque.
8/10
Ce soir, soit je continue mon cycle Melville avec
Les Enfants Terribles, soit j'opère un changement de style radical avec
La Semana Del Asesino d'Eloy de la Iglesia, récemment édité par Artus et livré ce midi par mon sympathique facteur.