Commentaires à propos de votre film du mois

[Zelda Zonk]

Le bilan du mois d'Avril

Le podium du mois :

Ragtime (Miloš Forman - 1981) : 8/10



Hannah et ses sœurs (Woody Allen - 1986) : 8/10



Shotgun Stories (Jeff Nichols - 2007) : 7,5/10



La revoyure du mois :

À nos amours (Maurice Pialat - 1983) : 9/10



Le détail complet :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Avril 2022

= Chef-d'œuvre (à partir de 9/10, voire 8,5/10)

FILM DU MOIS



FILMS DÉCOUVERTS

- Ragtime (Miloš Forman - 1981) : 8/10
- Hannah et ses sœurs (Woody Allen - 1986) : 8/10

- Shotgun Stories (Jeff Nichols - 2007) : 7,5/10

- En chair et en os (Pedro Almodóvar - 1997) : 7/10
- Nuits blanches (Luchino Visconti - 1957) : 7/10
- Fin août, début septembre (Olivier Assayas - 1999) : 7/10
- Julie (en 12 chapitres) (Joachim Trier - 2021) : 7/10

- La jeune fille à l'écho (Arūnas Žebriūna - 1965) : 6,5/10
- Les Misérables (Robert Hossein - 1982) : 6,5/10
- Renoir (Gilles Bourdos - 2012) : 6,5/10
- L'Evénement (Audrey Diwan - 2021) : 6,5/10
- Le silence de la mer (Jean-Pierre Melville - 1949) : 6,5/10

- L'île au trésor (Guillaume Brac - 2018) : 6/10
- Woman at War (Benedikt Erlingsson - 2018) : 6/10
- Le braquage du siècle (Ariel Winograd - 2020) : 6/10
- Dawson City : Le Temps suspendu (Bill Morrison - 2016) : 6/10

- La forme de l'eau (Guillermo del Toro - 2017) : 5,5/10
- Yesterday (Danny Boyle - 2019) : 5,5/10

- Slalom (Charlène Favier - 2020) : 5/10
- Creed - L'Héritage de Rocky Balboa (Ryan Coogler - 2015) : 5/10

- Sang froid (Hans Petter Moland - 2019) : 3/10

FILMS REVUS (hors compétition)

- À nos amours (Maurice Pialat - 1983) : 9/10

- L'Aveu (Costa-Gavras - 1970) : 8/10

- Mystic River (Clint Eastwood - 2003) : 7,5/10

- Z (Costa-Gavras - 1969) : 5/10

[Kevin95]

Spoiler (cliquez pour afficher)

J'ai cru pendant un instant que tu avais mis Germinal dans tes films du mois
ce que d'ailleurs je ne me serais pas permis de juger!

Oh m'sieu Angel, confondre Hal Holbrook et Renaud...

[Alexandre Angel]

C'est Hal Holbrook ??

[John Holden]

Les films marquants d'Avril 2022 :

1. Le infideli...Mario Monicelli e Steno (1953)


2. Typhoon...Pan Lei (1962)


3. Little Old New-York...Henry King (1940)


4. Aru kyouhaku (Intimidation)...Koreyoshi Kurahara (1960)


5. Lebassi Baraye Arossi ("Le costume de mariage")...Abbas Kiarostami (1976)

[Jack Carter]

C'est Hal Holbrook ??

non, Bryan Cranston.

3. Little Old New-York...Henry King (1940)


4. Aru kyouhaku (Intimidation)...Koreyoshi Kurahara (1960)

[vic]

Faut que ça soit sacrément bien La ballade du soldat pour détrôner le plus beau film (chef d'oeuvre ultime du plus grand cinéaste italien) de Bolognini.

Rien que ça
Jack et Origan le classent dans leur TOP 100. CQFD.
Bon, et puis j'ai précisé que j'étais incapable de départager les 3 premiers.

Bah, disons au moins à égalité avec le De Sica de Umberto D, ou le Olmi de l'Emploi, ou le Pietrangeli de Je la connaissais bien..., ou le Fellini de La Dolce vita, ou ...
Ok, plus grand cinéate italien... du mois ?
Et mon argument premier était d'inciter John Holden à aller regarder Bubu toutes affaires cessantes.

accompagné de deux petits bijoux en mode mineur :

La Rivière de boue / Doro no kawa (Kohei Oguri, 1981)

"En mode mineur"

Spoiler (cliquez pour afficher)

Wow, super les nouveaux modèles de sièges éjectables...

En mode mineur (comme en musique) : c'est pas flamboyant, ça se la pête pas, c'est doux, discret, subtil, ça prend son temps et ça tent vers la mélancolie.
Les dernières minutes du film sont parmi les plus belles vues ces derniers temps. En fait, sans la "tornade" roumaine qui s'est imposée comme une évidence, le Oguri aurait du remporter la palme haut la main.

[Rick Blaine]

Déjà un bon candidat avec La mort de belle, qui confirme que Molinaro est le maitre du film noir à la française. Sa mise en scène est précise et installe une atmosphère remarquable. Elle est soutenu par des dialogues subtils, et une performance superbe de Jean Desailly.

[Dale Cooper]

Déjà un bon candidat avec La mort de belle, qui confirme que Molinaro est le maitre du film noir à la française. Sa mise en scène est précise et installe une atmosphère remarquable. Elle est soutenu par des dialogues subtils, et une performance superbe de Jean Desailly.

Molinaro dans le cinéma noir ne m'a jamais déçu jusque là.

[Alexandre Angel]

Excalibur (John Boorman - 1981) : 7/10

Apparemment, ça s'est pas trop mal passé

[Watkinssien]

Excalibur (John Boorman - 1981) : 7/10

Apparemment, ça s'est pas trop mal passé

Pas mal noté pour un film de petit malin!

[Zelda Zonk]

Apparemment, ça s'est pas trop mal passé

Pas mal noté pour un film de petit malin!

« Anal Nathrach, udhras beothadh, dochioll dian fe »



Plus sérieusement, les 2h20 sont passées assez vite, ce qui est plutôt bon signe, d'autant que je ne suis pas spécialement porté sur « l'heroic fantasy pour adultes » et que je redoutais donc cette longueur.
Je ne suis pas non plus un expert du mythe d'Arthur et des Chevaliers de la Table ronde, mais j'ai l'impression que Boorman reste assez fidèle à la légende, tout en ajoutant sa sauce personnelle.
Après, ça ne m'a pas fait non plus grimper aux rideaux. Si côté mise en scène et photographie, je n'ai pas grand chose à reprocher à Boorman qui parvient bien à restituer la dimension épique de la mythologie, le tout sublimé par le Carmina Burana de Carl Orff, j'ai en revanche des réserves sur les décors et les costumes : la caverne de Merlin, les armures, les accessoires, même la fameuse épée, ont aujourd'hui un côté kitsch qui peut parfois prêter à sourire. D'autant que contrairement à Zardoz, tourné quelques années plus tôt par le même cinéaste, ici ce kitsch n'est pas assumé en tant que tel. Autre bémol pour le casting et le jeu de certains acteurs, pas toujours brillant/crédible ni à l'unisson des enjeux historiques du mythe.
Pour reprendre les avis lus ici ou là sur Classik, je pense que c'est précisément le genre de film qui a dû faire son effet à sa sortie (1981) sur un public d'adolescents/jeunes adultes, mais dont on perçoit les coutures et les défauts avec le temps, tout en continuant à lui accorder une tendre affection. Bref, une œuvre au charme désuet.

Donc oui, 7/10, ça me semble assez bien refléter mon ressenti. (presque même un chouïa surnoté)

[Beule]

j'ai en revanche des réserves sur les décors et les costumes : la caverne de Merlin, les armures, les accessoires, même la fameuse épée, ont aujourd'hui un côté kitsch qui peut parfois prêter à sourire. D'autant que contrairement à Zardos, tourné quelques années plus tôt par le même cinéaste, ici ce kitsch n'est pas assumé en tant que tel.

Le choix des décors et des accessoires clinquants, des armures d'une rutilance aveuglante procédait d'une volonté de Boorman d'offrir une iconographie symbolique des différents âges traversés par sar relecture des mythes arthuriens. L'ouverture à l'âge chaotique d'Uther Pendragon puis la conclusion s'inspiraient du style primitif de Frazzetta quand - sauf erreur car je n'ai pas le bouquin de Ciment sous la main - la représentation du monde de Camelot puisait elle son inspiration chez Tolkien dans Fondcombe ou la Terre du milieu. Boorman entendait ainsi décrire un monde aux réminiscences médiévales mais comme parallèle et hors du temps. Selon ta sensibilité tu es parfaitement en droit de le juger kitsch mais pour autant la démarche me paraît aussi assumée que pour Zardoz.

[Alexandre Angel]

Totalement.

[Zelda Zonk]

Non content d'être un spécialiste du cinéma asiatique et du cinéma italien, Beule détient donc également un doctorat en histoire médiévale et en culture Heroic Fantasy.

Cet homme m'épate !

[Beule]

Non alors spécialiste de rien, ni du cinéma italien ni du cinéma asiatique (certainement pas ! ). À la limite, ce que je pense connaître le mieux, avec toutes les précautions d'usage hein, c'est le cinéma hollywoodien classique. Et authentique quiche en culture historique, médiévale ou autre... C'est juste qu'il est question ici d'un de mes films-préférés-d'un-réalisateur-fétiche. Et qu'en l'occurrence l'ouvrage de Michel Ciment est une mine d'informations quant aux intentions de Boorman sur les différents projets qu'il a portés.

Je ne saurais trop t'en conseiller la lecture si à l'occasion tu le trouves en bibliothèque.