Rassure-toi, le mois de décembre étant souvent pour moi un mois de binge watching, ces déceptions contemporaines pourraient être noyées au milieu de naphta mieux notés d'ici le 31.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Rassure-toi, le mois de décembre étant souvent pour moi un mois de binge watching, ces déceptions contemporaines pourraient être noyées au milieu de naphta mieux notés d'ici le 31.
Je vous suis les gars sur ce coup-là. La Mort au direct est d'assez loin le plus mauvais Tavernier pour moi (il m'en manque quelques uns cela dit, essentiellement La Passion Béatrice du côté de ses fictions).Rick Blaine a écrit : ↑7 déc. 21, 09:09A mon grand désespoir aussi. Le premier Tavernier que je n'aime pas, et j'en ai vu beaucoup. J'ai même été généreux je pense. Tavernier sert un film bien trop verbeux, qui se perd à "faire intelligent" plutôt qu'à l'être vraiment. Et dans le processus, Tavernier y laisse son habituelle qualité de narrateur. Pourtant le sujet et le casting me faisaient diablement envie.
Pareil.
On retrouve dans Domicile conjugal les mêmes qualités que dans Baisers volés mais dans un ensemble un peu plus tenu, plus harmonieux et bien moins débridé.
Bien qu'un film ne soit pas un préservatif enfin, faut voir quel film, je m'en excuse néanmoins platement.Coxwell a écrit : ↑7 déc. 21, 16:30Tu viens de me spoiler un film - important - que je n'ai jamais vuAlexandre Angel a écrit : ↑7 déc. 21, 09:29
Il s'en sort bien : quand tu penses qu'il est un des violeurs d'Isabelle Huppert dans Heaven's Gate.![]()
Un an plus tard, même constat pour moi: je ne vois pas comment cette merveille pourrait être détrônée, non seulement pour décembre mais pour l'année qui se termine, en tout cas en contemporain. Encore que Typhoon Club est prévu pour ce week-end, sait-on jamais... Dans un rôle tout sauf cousu de fil blanc, la petite Tomotaka Tabata, qui tient le film sur ses frêles épaules, est sidérante de spontanéité et de sensibilité. D'autant plus impressionnante que j'imagine mal Sômai avoir multiplié les prises au regard de la complexité de certains plans. Je pense en toute sincérité qu'aucune comédienne de cet âge ne m'avait jusqu'ici pareillement ébloui par son flair et son intelligence dramatique.Père Jules a écrit : ↑9 déc. 20, 16:46
Je voulais signaler mon nouveau film du mois et probable film de l'année: le bouleversant Déménagement de Shinji Somai. Impressionné et complètement renversé par la maîtrise de Somai, auteur que je découvrais à cette occasion. Les longs plans-séquences sont autant d'accomplissements techniques systématiquement justifiés par le récit et les sentiments de l'héroïne. La gamine, lumineuse, est formidable.
Découverte également dans la foulée d'un de ses premiers films P. P. Rider, pas inintéressant mais manquant d'unité.
Quoi qu'il en soit, un cinéaste à creuser. Joie![]()