hansolo a écrit : ↑31 oct. 21, 14:51
Villeneuve a annoncé que la partie 2 reposera principalement sur le personnage de Chani.
On pourra jurer sur pièce en 2023.
Hans Zimmer chaud bouillant... Et maintenant Zendaya qui chevauche un ver en tongs...
Il en a d'autres, Villeneuve, des bonnes nouvelles comme ça, avant que je me suicide ?
Rick Deckard a écrit : ↑31 oct. 21, 13:20
Les concessions au grand public ont assuré le succès du film et le financement de la deuxième partie.
Le film ne peut être jugé que par rapport aux contraintes inhérentes aux blockbusters.
On devrait célébrer sans réserve ces blockbusters intelligents d’une poignée de réalisateurs (Nolan, Villeneuve…), parce que l’alternative c’est bouffer des marveleries jusqu’à l’écœurement.
Pas vraiment amateur de ces alternatives " AVEC ou CONTRE moi "
Soutenir une démarche, est-ce cautionner sans réserve ? Se féliciter qu'un Nolan existe interdit-il de noter qu'il n'est pas tout à fait Kubrick ? Ce débat revient tous les six mois, je passe mon tour cette fois-ci. Si on ne peut apprécier
Dune que CONTRE les standards Marvel, ça ressemble un peu trop à une prise d'otage, désolé.
Par contre, la première affirmation de Rick Deckard, celle-là m'intéresse beaucoup plus
Effectivement, si on veut proposer un space opera digne de ce nom, les financeurs exigeront des garanties pour s'assurer de rentrer dans leurs frais.
Dune n'étant pas une marque comme
Star Wars, ici les garanties on les voit directement sur l'affiche : le "bankable" Chamalet, Oscar Isaac vu dans
Star Wars, Zendaya qui a un paquet de followers, Jason Momoa qui était trop drôle dans
Aquaman...
Mais pour le reste, y a-t-il tant de concessions que ça ?
Les contraintes d'adaptation, comme le note The Eye of Doom, Villeneuve n'est pas le premier à en faire l'expérience.
L'assaut du palais, le sauvetage de la moissonneuse, Villeneuve avait certainement autant envie de les filmer que le public de les voir. Et le canadien est un réalisateur suffisamment expérimenté pour parvenir à imposer sa vision dans des grosses machines (qu'on les apprécie ou non,
Premier Contact et
BR 2049 ont leur personnalité, ça ne ressemble pas au tout-venant marvelisé).
Le problème pour moi, c'est le décalage entre ses notes d'intention et le résultat à l'écran. C'est bien gentil d'expliquer qu'il n'existe qu'un seul plan parfait, que "
si on bouge la caméra d'un millimètre on voit la couille de Bardem qui dépasse du slip et le plan ne fonctionne plus" (cf sa masterclass)... pour au final nous pondre des grands décors vidés d'émotion ou la pub pour parfum ambulante qu'est Zendaya
Donc des contraintes, oui forcément. Des concessions, oui sans doute aussi. Mais à l'arrivée, Villeneuve assume son film à 100% quand même. Si dans quelques années il nous sort un director's cut définitif, son
Dune Redux tel qu'il voulait le faire et tel qu'on ne l'a jamais vu, je doute que les différences soient si énormes.
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- Et je plaide coupable : moi aussi je suis allé voir Dune Part Ouane en salle.
Je suis complice, si le tournage de la Part Twou est validé, c'est en partie ma faute.