Commentaires à propos de votre film du mois

[Jeremy Fox]

Ca fait bien plaisir vos retours à l'égard sur ce film délicieux il est vrai trop souvent considéré comme mineur et sur Rohmer qui ne se verra jamais délogé de mon top 3 cinéastes français.

[Profondo Rosso]

L'appart au Belvédère, la planche à voile, le bois derrière l'étang (avec ce qui m'apparait comme étant une scène des plus belles scènes de Rohmer c-a-d. les pleures de Blanche). C'est vraiment le type de films pour lequel j'ai envie de traverser l'écran...

Magnifique scène, il touche du doigt ce qu'il avait déjà réussi dans Le Rayon vert à savoir comment un environnement et ces phénomènes naturels nous mettent à nu et provoque une émotion à vif qu'on ne contrôle pas. Mais avec plus d'épure encore, la verdure et le vent soufflant dans les arbres étant moins spectaculaires qu'un coucher de soleil.

Et effectivement la mise en valeur du panorama urbain est incroyable, l'appart au Belvédère de l'intérieur ou de l'extérieur c'est assez soufflant. Ayant déjà filmé Cergy pour le documentaire Enfance d'une ville en 1975 à la télévision, il a su parfaitement exploiter la cinégénie de la ville.

[ed]

provoque une émotion à vif qu'on ne contrôle pas.

Oui, voilà, c'est exactement ça

[Profondo Rosso]

provoque une émotion à vif qu'on ne contrôle pas.

Oui, voilà, c'est exactement ça

Haters gonna hate

[AtCloseRange]

provoque une émotion à vif qu'on ne contrôle pas.

Oui, voilà, c'est exactement ça

Merci pour ce moment.

[cinéfile]

C'est sûr que c'est surtout pas le bon film pour se réconcilier avec Rohmer...

Même si entre Ed et Roro, je crois que c'est de tout façon impossible

[Alexandre Angel]

Et effectivement la mise en valeur du panorama urbain est incroyable, l'appart au Belvédère de l'intérieur ou de l'extérieur c'est assez soufflant.

Rohmer était un réalisateur qui aimait les lieux et l'imaginaire qu'ils dégagent. Il appartenait à la catégorie des cinéastes sensibles aux petits émerveillements du quotidien. Il savait les trouver dans l'architecture des lieux, de menus détails urbains ou décoratifs dans un appartement.
J'adore ça chez lui.

[Jeremy Fox]

Et effectivement la mise en valeur du panorama urbain est incroyable, l'appart au Belvédère de l'intérieur ou de l'extérieur c'est assez soufflant.

Rohmer était un réalisateur qui aimait les lieux et l'imaginaire qu'ils dégagent. Il appartenait à la catégorie des cinéastes sensibles aux petits émerveillements du quotidien. Il savait les trouver dans l'architecture des lieux, de menus détails urbains ou décoratifs dans un appartement.
J'adore ça chez lui.

Et moi donc ! Ca fait partie (entre autres) de ce que j'apprécie le plus dans son cinéma. Et je ne vois aucun autre cinéaste français capable comme lui de me faire ressentir les rues, les lieux et les paysages, presque comme si j'y étais ou comme je voudrais y être. L'exemple le plus frappant, les déambulations de Trintignant en voiture dans les rues ou autour de Clermont-Ferrand dans Ma nuit chez Maud

[ed]

Même si entre Ed et Roro, je crois que c'est de tout façon impossible

C'est plus spécifiquement Le Rayon vert (et les apparentés, que je ne m'inflig... verrai jamais).
Parce que Perceval le Gallois ou L'Anglaise et le duc, j'ai bien ai... pas eu envie de lacérer mon écran.

[cinéfile]

Même si entre Ed et Roro, je crois que c'est de tout façon impossible

C'est plus spécifiquement Le Rayon vert (et les apparentés, que je ne m'inflig... verrai jamais).
Parce que Perceval le Gallois ou L'Anglaise et le duc, j'ai bien ai... pas eu envie de lacérer mon écran.

Pour le Rayon Vert, le dispositif est vraiment très particulier (et unique dans la filmographie du cinéaste). Je comprends que ça puisse ne pas passer.

Marrant par ailleurs que tu cites Perceval dans les "potables", parce que c'est vraiment celui-ci que je n'ose pas trop voir...

[Flol]

Ca va être dur à détrôner, j'envisage de déménager à Cergy-Pontoise maintenant c'est malin

J'y ai passé mon Bac, je te le conseille pas.
Enfin j'y ai aussi passé quelques très bonnes soirées, donc en fait je te le conseille.

L'exemple le plus frappant, les déambulations de Trintignant en voiture dans les rues ou autour de Clermont-Ferrand dans Ma nuit chez Maud

Ou bien les déambulations dans le vieux Paris de Jess Hahn dans Le Signe du Lion.

[Alexandre Angel]

Rohmer, j'aime tout de manière assez égale même s'il y a quatre ou cinq sommets donc, à partir du moment où quelqu'un aime, j'ai du mal à concevoir (imaginer) qu'il puisse coincer d'avance sur tel ou tel titre. Mais je suis tellement acquis à la cause.
Je crois que le film de lui que j'ai le moins aimé est le moyen-métrage La Lettre à Kreutzer. où Rohmer a le premier rôle (il joue pas terrible ).

Sinon, je ne suis pas fan de la fin du Signe du Lion (alors que ce qui précède est magnifique).

[Profondo Rosso]

Ca va être dur à détrôner, j'envisage de déménager à Cergy-Pontoise maintenant c'est malin

L'exemple le plus frappant, les déambulations de Trintignant en voiture dans les rues ou autour de Clermont-Ferrand dans Ma nuit chez Maud

Ou bien les déambulations dans le vieux Paris de Jess Hahn dans Le Signe du Lion.

Annecy dans Le Genou de Claire aussi

J'y ai passé mon Bac, je te le conseille pas.
Enfin j'y ai aussi passé quelques très bonnes soirées, donc en fait je te le conseille.

J'ai surtout peur que ça ne ressemble plus trop au film je vais déchanter à peine sorti de la gare

[Kevin95]

J'ai surtout peur que ça ne ressemble plus trop au film je vais déchanter à peine sorti de la gare

Pour avoir vécu plus 20 piges dans le coin (d'où mon pseudo crétin) tout en continuant à y repasser régulièrement je te confirme que c'est tout sauf Rohmer-ien.

Même topo pour L'Île au trésor de Guillaume Brac, c'est mignon à l'écran mais la réalité est toute autre.

Reste que je serais curieux de voir la tête de Cergy à sa naissance dans L'Ami de mon amie. J'ai même été surpris de voir la ville encore toute fraiche au début de Deux de Claude Zidi.

[manuma]

De mon côté, si vous le souhaitez, je peux vous parler de Clermont-Ferrand. Invitation au rêve garantie !

Et encore, la ville me semble nettement moins sinistre que dans mes plus vieux souvenirs d'enfance, datant déjà d'une petite décennie après le tournage du Rohmer (qu'il faudrait quand même que je découvre un jour).