Mubi (Plateforme)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Message par Supfiction »

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0,99 euro pour tester la plateforme MUBI pendant trois mois actuellement.
(Spike désolé j’ai utilisé ton lien de parrainage qui n’a pas fonctionné, peut-être trop tard)

Actuellement :
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Dernière modification par Supfiction le 20 août 21, 15:35, modifié 1 fois.
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Message par Supfiction »

Olli Mäki (2016) réalisé par Juho Kuosmanen. Prix Un certain regard Cannes 2016.

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Un Rocky finlandais aux allures de Cold War de Paweł Pawlikowski. C’est beau, c’est doux et ça mérite le détour.
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Jack Carter
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Re: Mubi (plateforme)

Message par Jack Carter »

8)
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Message par Supfiction »

Trois Guillaume Brac actuellement sur Mubi :
Un monde sans femmes
L’île au trésor
Le repos des braves
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Message par Supfiction »

PSYCHOBITCH (2019, Martin Lund)

Je recommande cette très jolie comédie romantique / dramatique norvégienne dans laquelle on retrouve un peu de l’esprit John Hughes mais avec davantage de naturalisme et la modernité de la génération X. Certes, c’est souvent balisé mais délicat et débarrassé de certains excès américains. Le film était présentée en 2019 au festival de La Roche sur Yon.

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Dans un lycée en Norvège, Marius est le binôme de la rebelle Frida, considérée comme une alien par la classe. Au début hostiles l’un à l’autre, ils vont se découvrir. Martin Lund orchestre un portrait de l’adolescence et met en scène avec brio les façons dont les tabous et règles portent préjudice à cet âge crucial de la vie, avec une grande élégance formelle ponctuée d’humour.

https://www.critique-film.fr/la-roche-s ... ychobitch/
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Re: Mubi (plateforme)

Message par Supfiction »

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Une fille seule de Benoit Jacquot actuellement. La vie d’une employée d’hôtel maltraitée par les clients malpolis, ses collègues qui la reluquent ou la jalousent et son copain pas commode (Magimel solide). Malgré Virginie Ledoyen, ce n’est pas très passionnant.
Les quelques plans de la rue Saint Lazare à Paris où se déroule tout le film permettent de voir à quel point le quartier a déjà beaucoup changé.
A noter que j’ai trouvé les dialogues bien plus clairs que dans un film équivalent d’aujourd’hui. Grace aux acteurs ou à la prise de son ?
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Re: Mubi (Plateforme)

Message par Supfiction »

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Découpage au scalpel de la vie d’un petit critique de province (Robin Harsch, sosie jeune de Serge Bromberg) confronté à ses propres limites.
En prime, un caméo de la salamandre en personne à la fin du film.

« Le plus grand hommage à rendre à une oeuvre qu'on a en charge de critiquer est de ne pas la lire pour ne pas être influencé. »
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Re: Mubi (Plateforme)

Message par Lohmann »

Également dispo sur TV5MONDEPLUS (avec d’autres films de Lionel Baier).
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Message par Supfiction »

Lolita (Adrian Lyne)

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Découvert le film de 1997 actuellement sur la plateforme MUBI dans une très belle copie et je crois bien avoir préféré cette version à celle de Kubrick. En dépit de sa réputation, la réalisation de Lynn n’est jamais graveleuse. Irons est excellent (aussi tourmenté que dans Chinese Box que j’avais beaucoup aimé au cinéma et sorti la même année) et Dominique Swann incarne parfaitement la nymphette à la fois consciente et inconsciente de la situation. Par conséquent, il y a de l’empathie pour les deux protagonistes sans les dédouaner de leurs comportements litigieux.

Je dépose ici ce texte intéressant au sujet des deux films et du livre :
Les différences entre les œuvres de Nabokov, qui questionne les représentations sociales associant la pédophilie au crime et à la pathologie, de Kubrick, qui les conteste, et de Lyne, qui au contraire les rejoint, traduisent une évolution du contexte socioculturel puisque, si la pédophilie est majoritairement pathologisée quand les œuvres de Nabokov et Kubrick sont réalisées, elle l’est plus systématiquement lorsque Lyne entreprend son adaptation.

Les divergences entre les trois versions de Lolita participent néanmoins à la même évolution des représentations par l’introduction et le renforcement du concept de lolita dans l’imaginaire collectif.
http://archive.wikiwix.com/cache/index2 ... atale.html

Wagner a écrit : 18 mars 13, 22:53
G.T.O a écrit :
Sans avoir lu le livre de Nabokov, j'ai trouvé ce Lolita, signé Adrian Lyne, aussi réussi, bien que très différent, que ne l'était la fameuse adaptation de Kubrick. Là, où la maître joue d’une ironie impitoyable, condensant d’importants épisodes, le film d’Adrian Lyne s’emploie, au contraire, à créer une histoire beaucoup plus linéaire et détaillée, faisant la part belle à l’initiation amoureuse( quasi absente chez Kubrick), à la mélancolie, et à la sensualité, aidé en cela par un Jeremy Irons, superbe, et une Dominique Swain, extraordinaire ( elle enterre Sue Lyon). La mise en scène, bien qu’un brin chichiteuse, reste solidaire de ses acteurs, attentive aux nuances et dégage un joli parfum d’érotisme, sans jamais tomber dans la vulgarité. À cela, ajouté une composition, parmi l’une des plus belles jamais produites par le grand Ennio Morricone, et vous aurez une idée de la réussite que constitue cette adaptation d'Adrian Lyne qui prouve qu’il n’est pas l’homme d’un seul film : l’Échelle de Jacob.
Le livre est une tuerie. Kubrick a coupé les plus beaux passages, ce qui fait que son film est à peine une adaptation; c'est en fait carrément autre chose et il doit être jugé comme un film autonome.

Sinon, d'accord sur tout, le chef d’œuvre de Morricone pour moi, et un autre grand film pour Lyne à côté de l'immense L’Échelle de Jacob.
La B.O. de Morricone est très belle et délicate mais ne se démarque pas de ce qu’il faisait à cette époque pour d’autres films, en particulier pour le génial Bugsy dans lequel on retrouve les mêmes arrangements.



—————


J’en profite pour signaler la disponibilité sur la plateforme du joli Night Tide, premier film mettant en vedette Dennis Hopper.
Copie noir et blanc impeccable.

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Re: Mubi (Plateforme)

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Karras a écrit : 8 déc. 20, 11:06 Le quotidien Korea Times propose un top 10 des films coréens de 2020
https://www.koreatimes.co.kr/www/art/20 ... 00550.html

1. The Man Standing Next
2. Lucky Chan-sil
Peut-on tomber amoureux d’un fan de Christopher Nolan ? C’est une question à laquelle tente de répondre Lucky Chan-Sil, film de 2020 très apprécié de la presse coréenne donc.
Plus sérieusement, il s’agit du premier film de la productrice de Hong Sangsoo et l’on y retrouve les mêmes codes (scènes de restaurant à picoler, etc), qualités et travers nombrilistes de cet cinéma où l’on finit un peu par croire que tous les coréens travaillent plus ou moins dans le petit milieu du cinéma.
La scène la plus amusante est donc celle de cette conversation cinéphile entre une ex-productrice (devenue femme de ménage) et un réalisateur devenue prof de français) pour qui Voyage à Tokyo de Ozu est un film typique dans lequel « il ne se passe rien ».





En ce moment sur la plateforme :


Belle découverte que Le Saut périlleux (Somersault) film de 2004 qui se situe dans la veine délicate du cinéma de Jane Campion. C’est le film réalisé par Cate Shortland (qui a succombé depuis aux sirènes de Marvel) qui a propulsé Abbie Cornish à l’international, notamment avec la présentation au Festival de Cannes 2004 dans la section Un certain regard et de nombreux prix australiens. Elle devait avoir 21 ans mais incarne une gamine de 16 ans totalement perdue qui va subir les conséquences d’une absence totale d’inhibition sexuelle. Chassée de chez elle par sa mère après avoir embrassé le mec de sa mère, elle se retrouve totalement livrée à elle-même dans une petite ville de province australienne.
On a de la peine face aux déconvenues de cette adolescente en manque de repères et d’affection et dont les hommes usent et abusent. Parmi eux, Sam Worthington est particulièrement charismatique (alors qu’il m’avait laissé de marbre jusqu’à présent) malgré un rôle pas totalement abouti sur le papier (ou trop vieux peut-être au regard des tâtonnements de son personnage dont une scène qui surprendra et laissera un peu perplexe).

Quoiqu’il en soit, ce couple Worthington-Cornish imprime la rétine.

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Re: Mubi (Plateforme)

Message par Supfiction »

3 mois d’abonnement pour 1 euro seulement en ce moment.
Fin de l’offre ce lundi 10 janvier.
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Re: Mubi (Plateforme)

Message par The Eye Of Doom »

On peut regarder sur sa tele depuis la freebox, ou il faut forcement etre sur pc, tablette, iphone ?
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Re: Mubi (Plateforme)

Message par Supfiction »

The Eye Of Doom a écrit : 8 janv. 22, 16:38 On peut regarder sur sa tele depuis la freebox, ou il faut forcement etre sur pc, tablette, iphone ?
Ça marche exactement comme toutes les autres plateformes. Donc oui il faut un appareil pour installer l’appli. Et projeter sur ta Freebox éventuellement.
The Eye Of Doom
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Re: Mubi (Plateforme)

Message par The Eye Of Doom »

Merci.c’est bien ce que je craignais. Je vais voir comment faire pour utiliser ma télé Sony.’
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Re: Mubi (Plateforme)

Message par Supfiction »

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Shiva baby, classé dans une vingtaine de tops des redactions 2021 de Karras, mérite d’être vu bien qu’un peu éprouvant (pour ne pas dire agaçant) tant le malaise et l’angoisse de situations intimes et familiales embarrassantes est palpable. Aux situations délicates du personnage confrontée à une ex, à son « amant » et sa femme en même temps, s’ajoute la particularité des petites humiliations d’une famille juive new-yorkaise « forcément »envahissante et protectrice. Ce sont finalement les scènes avec l’ex petite amie que j’ai trouvé les plus fortes et touchantes.
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