Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Quand il y a la batterie synthétique notamment, oui c'est vrai que c'est daté.Supfiction a écrit : ↑12 juil. 21, 14:36 La musique est très bien dans les moments calmes, ce que je reproche ce sont les excès dans les scènes d’action.
Bah disons que quand tu découvres le film, il y a toujours la tension de se demander si ça va tendre vers une scène de meurtre ou pas!Sinon la musique est géniale.
Quant aux scènes de sexe, c’est vous qui voyez..
+ 10 000Mosin-Nagant a écrit : ↑12 juil. 21, 14:33Au contraire. Le score de Jerry Goldsmith (tout du long) et les scènes de sexe (qui n'ont rien de "ridicules", selon moi) sont les deux ingrédients qui participent activement à la réussite artistique du film.Supfiction a écrit : ↑12 juil. 21, 00:42musique outrancière dans les scènes de suspense et des scènes de sexe plutôt ridicules qu’autre chose.
Quand même, Sharon qui fait du rodéo brasse-papillon sur Michael, le tout avec la musique qui s’emballe..
Alors celui là je ne peux pas. Et c’est l’un des seuls (pourtant j’ai l’album)
tchi-tcha a écrit : ↑24 juil. 22, 15:47 Est-ce que je tente Basic Instinct en séance "Il était une fois..." tout à l'heure ?
J'ai toujours trouvé ce truc profondément crétin. Il y a trois films en un (un réalisateur qui se croit plus malin que Hollywood en glissant des références à Metropolis et Vertigo, un scénariste qui se croit malin avec ses scène sulfureuses qu'il répète deux fois de suite tellement il est fier d'être provoc' et malin, un actrice ambitieuse qui sent qu'elle a enfin décroché le rôle sulfureux qui fera d'elle une star), dont aucun ne fonctionne. Il y aurait aussi un quatrième film avec Michael Douglas croyant reproduire le succès de Liaison Fatale, mais infichu de comprendre qu'à l'image de son personnage il n'est pas la vedette mais un simple pantin.
Un argument pour : la salle est climatisée et il fait 32° chez moi, c'est tentant.
Et une anecdote. Non content d'être un lycéen moyen, au moment de la sortie de Basic Instinct j'étais également un jeune projectionniste bénévole. On avait reçu la consigne de couper une certaine image avant projection (et malheureusement de renvoyer le fragment de pellicule au distributeur). Forcément, on s'était empressé de passer la bobine incriminée avant que je fasse la coupe. Déception, on n'avait pas vu grand chose.
O'Malley a écrit : ↑24 juil. 22, 15:58
Ca se faisait encore ce genre de pratique incisive en 1992 dans les salles de cinéma?
A moins que tu projetais le film au sein d'un ciné-club adossé à une association catholique (mais alors là, il aurait fallu couper la moitié du film et pas seulement un bout)....
tchi-tcha a écrit : ↑24 juil. 22, 16:16 Alors là il faut recontextualiser. On ne parle pas de n'importe quel film mais du roublard Basic Instinct, qui misait beaucoup sur le côté sulfureux d'une fameuse scène pour faire parler de lui (et faire des entrées). Et qui avait bien réussi son coup en l'occurrence, puisqu'on parlait beaucoup de sa star et de son parfum de scandale.
Quand le film est arrivé dans ma petite salle de campagne en Vendée, c'est à dire quelques semaines après sa sortie (on ne l'avait pas eu en "sortie nationale" si je me souviens bien), on avait reçu la consigne du distributeur de couper la schneck à Sharon, ce qu'on a sagement fait. Un cinéma aux Herbiers avait refusé, avait crié à la censure et annulé les séances uniquement pour se faire mousser, là aussi avec succès puisqu'il avait eu les honneurs de la presse régionale. Ce n'est pas le reflet d'une époque ou de pratiques conservatrices, c'était bien spécifique à Basic Instinct.
tchi-tcha a écrit : ↑24 juil. 22, 16:44 C'est ce qui me fait douter de la datation exacte de mon anecdote...
Comme on était dans un ciné associatif de campagne, ça m'étonnerait qu'on ait eu Basic Instinct en sortie nationale, mais finalement c'est possible (vu le nombre de copies de cette grosse machine). Sinon, en effet, je ne vois pas pourquoi on nous aurait demandé de couper une image sur un film qui a déjà tourné dans le circuit. Et ça devait être une copie neuve, sinon une autre salle aurait effectué la coupe avant qu'il arrive chez nous.
Donc sous réserves, on a probablement eu Basic Instinct en sortie nationale, tout compte fait.
Et avec certitude, je n'avais coupé que quelques images, et sur grand écran on n'y voyait pas grand chose.
Revu tout à l'heure dans mon multiplexe Pathé en séance spéciale pour profiter de la salle climatisée (35° chez moi ensuite en rentrant...
).
). 
(Pardon candygirl, quand tu as mis quelqu'un sur ta liste d'utilisateurs ignorés, tu vois quand même ses messages quand un imbécile le cite, en l'occurrence moi cette fois-ci...)
)C'est un film qui m'avait pour ma part subjugué pour toute les points forts que tu soulèves (mais aussi le trouble qu'avait procuré Sharon Stone à l'ado que j'étais) et qui transcendaient les deux points noirs que sont, en effet, son scénario prétexte (qui fut je crois à l'époque le plus cher acheté sur le marché US) et son dernier plan que j'avais trouvé ridicule. Les scènes érotiques ne m'avaient vraiment pas trop emballés non plus et je pense que celle qui fonctionne le mieux est la séquence dans la boite de nuit.tchi-tcha a écrit : ↑24 juil. 22, 23:35
Revu tout à l'heure dans mon multiplexe Pathé en séance spéciale pour profiter de la salle climatisée (35° chez moi ensuite en rentrant...
Finalement, je serai moins sévère, même si c'est un film dont je ne comprends toujours pas le culte qui l'entoure (oui, encore un
À sauver :
- une mise en scène fluide et racée soutenue par une photo classieuse
- un thème entêtant de Jerry Goldsmith
- décidément San Francisco est toujours aussi sacrément cinégénique (c'est pas Vertigo mais il y a quand même un paquet de plans qui claquent)
- certains plans sur le visage souriant de Sharon Stone dans les trop rares moments de douceur de son personnage
Pas à sauver :
- les scènes de cul (désolé Paulo)
- Michael Douglas
- l'intrigue Hollywood Night dont personne n'a grand chose à foutre, puisque tout le monde semble avoir mieux à faire que se préoccuper de raconter une histoire (on est là pour provoquer, pour faire sulfureux, pour devenir star, selon les intérêts propres de chacun, qui mettent le film au service de leurs ambitions au lieu de l'inverse)
- le plan final encore plus con que la toupie de Inception (avec un Goldsmith qui en fait des tonnes lui aussi)
Mince, le multi, ce serait donc lui... mais de qui?
Pas de haine, je le trouve juste mauvais dans ce film dont il croit être la vedette.
Oui, la scène érotique qui fonctionne le mieux à mes yeux, c'est Sharon Stone qui ferme la porte des toilettes au nez de Michael Douglas, moment infiniment plus érotique, troublant et frustrant que leurs galipettes musclées.
Je peux envoyer des screens en MP pour les intéressés