Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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mannhunter
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par mannhunter »

sixtiesfan a écrit : 10 juil. 21, 14:52 Je ne sais pas qui est ce Simon Riaux
c'est lui...:
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https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... ssionnaire
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Paroju
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par Paroju »

Est ce que le film est violent ?
Par rapport à Elle par exemple ?
Torrente a écrit : 29 mai 22, 22:08 Bon sinon, #pas_touche_à_Paroju!
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Alexandre Angel
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par Alexandre Angel »

Oui, à ne pas mettre sous tous les yeux.
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surtout la scène où Bartholomea est torturée, à mon sens
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Nikolai
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par Nikolai »

C'est toujours un peu comique de voir les critiques sur Verhoeven. J'ai l'impression que les détracteurs ont toujours sorti la même chose sur son cinéma, tous ses films ont été considéré comme des nanars, ringards, grotesques, "pornographiques" comme à l'époque même de Starship. Evidemment tout le monde s'est ravisé avec le temps mais à chaque sortie on retrouve constamment les mêmes tics de critique pour le défoncer.
Ce que j'aime en particulier avec ce film c'est qu'on retrouve justement le sel de Verhoeven bien plus que dans Elle au niveau du jeu sur l'impureté, la trivialité derrière l'aspect effectivement lisse des images. Starship c'était quelque part la même chose de créer une esthétique AB prod (pour reprendre les mots de certains critiques) pour s'en amuser et la pervertir.
Le cinéma de Verhoeven a toujours été ouvertement grotesque, parfois même laid, il mélange habilement les tons pour déstabiliser constamment le spectateur.
Le film est plein de surprises, et c'est assez mortel de voir les fantasmes d'Effira sur Jesus qui découpe des têtes. L'imagerie religieuse a toujours été dans le fond ringard et grotesque, normal que les fantasmes ou les rêves d'Effira le soient aussi. Ce n'est pas du tout un film qui se veut un documentaire réaliste sur l'époque, Verhoeven transgresse volontairement tous les codes et les archétypes du genre pour créer quelque chose d'autre et encore une fois de déstabilisant.

Mais au-delà du côté ludique, de la provocation affichée, Verhoeven développe un vrai propos sur la force du mensonge et de la manipulation au sein d'un système complètement hypocrite et cynique. Il n'assène pas un simple pensum anticlérical (la charge est néanmoins évidente), mais il développe surtout un personnage qui se sert des armes du système (la croyance, la foi, le miracle) pour à la fois s'en émanciper mais aussi pour prendre le pouvoir.
L'ambiguïté chez l'héroïne est assez fascinante car on se demande si à force de duper tout le monde, elle se dupe pas aussi elle-même sur ses intentions. Il y a un côté schizophrénique chez Benedetta qui rend le film assez inattendu dans son déroulement.
Même le personnage de Rampling dans son évolution m'a surpris, ce n'est jamais tout noir ou tout blanc, on voit juste des individus toujours chez Verhoeven qui essayent de survivre dans un monde pourri de l'intérieur. Et tous les moyens sont bons pour ça. Chacun a ses raisons.
Et même si on rigole (souvent), jubile (régulièrement) le coeur émotionnel du film sur la lutte, la survie, la tragédie, tout fonctionne très bien et on en redemande.
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Profondo Rosso
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par Profondo Rosso »

Vraie arlésienne de ces dernières années, Benedetta sort enfin en salle après une longue attente et voit Paul Verhoeven poursuivre sa collaboration dans un cadre de production français après Elle (2016). Le film s’inspire de faits réels du 17e siècle autour du destin de la nonne Benedetta Carlini et plus précisément la description qu’en fit Judith C. Brown dans son livre Sœur Benedetta, entre sainte et lesbienne parue en 1987. C’est Gerard Soeteman son scénariste emblématique qui propose le sujet à Paul Verhoeven mais finalement les deux hommes ne s’entendront pas (le script étant finalement signé David Birke) dans le ton à adopter. Soeteman est plus intéressé par la dimension politique quand Verhoeven souhaite laisser une plus large place à la sexualité, à l’ambiguïté entre pouvoir et désir. Ce sont des éléments qui font le sel des opus les plus corrosifs du réalisateur et l’attente était donc grande quant à son traitement ici.

Dès la scène d’ouverture où Benedetta encore enfant éloigne un groupe de voleur par la seule conviction de sa piété, le ton est donné. Ce n’est pas la force de sa foi qui permet à Benedetta mais un savant équilibre entre l’illusion qu’elle en donne et la tournure avantageuse des évènements qui fait vaciller ses interlocuteurs. Il se joue là sous une forme amusée tous les futurs enjeux du film. Aux différentes strates du monde religieux, le sacerdoce est une affaire de pouvoir pour s’y immiscer (la négociation pécuniaire pour que Benedetta intègre le couvent) puis pour y imposer ses vues. Ainsi si l’abbesse Felicita (Charlotte Rampling) semble témoigner d’un certain pragmatisme dans sa foi (son explication du premier « miracle » de Benedetta (Virginie Efira) en début de film puis sa méfiance par la suite), ces équilibres instables vont prendre une tournure bien plus folle à travers la figure imprévisible de Benedetta. Presque toutes les manifestations instaurant la possibilité de la sainteté arrivent à des moments clés de sa vie et de ses aspirations au couvent. Le premier miracle où elle survit à l’écrasement d’une statue de la Vierge intervient alors qu’elle vient de s’installer enfant au couvent, se sent seule et en insécurité dans ce nouvel environnement. Le miracle permet donc de marquer sa singularité et un regard différent des autres sur elle. La sainteté possible de Benedetta lui sert à prendre la place de l’abbesse Felicita puis à vivre librement ses amours avec la jeune et désirable nouvelle venue Bartolomea (Daphné Patakia).

Paul Verhoeven instaure des séquences crues et sanglantes aux visions de Benedetta, où la brutalité de l’Ancien Testament se mêle à la présence martyr et angélique du Christ du Nouveau Testament. L’hystérie de Benedetta naît du fait de littéralement « désirer » Jésus comme un homme, dont elle assène le nom avec passion et dont elle ne cesse de se proclamer l’épouse. La sainteté de Benedetta est un marchepied pour les ambitions d’un entourage qui n’est pas dupe, l’église représentant une façade hypocrite de moralité dont chacun s’accommode. Le doute viendra donc des actions de Benedetta dont on s’interroge si elle son déterminée par la folie, le calcul, voire les deux. Cette description au vitriol d’une société, d’une institution, et de ses contradictions, n’est pas neuve chez Paul Verhoeven et notamment dans ce cadre du Moyen-Age avec le fabuleux La Chair et le sang (1985). Il y a cependant un effet de redite qui se fait au détriment de ce nouveau film. Verhoeven n’est jamais aussi intéressant que quand il parvient à tenir un équilibre ténu entre des émotions contradictoires dans ses films. Le cynisme se dispute à la sincérité, le premier degré au second, la farce au pur mélodrame. Sous le pastiche totalitaire SF, même un Starship Troopers (1997) parvenait à nous impliquer au destin de ses héros pantins de sitcom. Catherine Trammell dans Basic Instinct (1991) parvient quasiment jusqu’au bout à nous faire douter si elle est une manipulatrice, une meurtrière ou une vraie amoureuse. La fange clinquante du Las Vegas de Showgirls (1995) oscille entre rêve américain dévoyé et sororité authentique. Le drame humain et (déjà) la métaphore religieuse émeut dans le vernis du capitalisme carnassier de Robocop (1987). Et enfin romance impure et sentiments contradictoires font tous le sel du monde barbare de La Chair et le sang.

Benedetta n’atteint jamais cette dualité dans tous les chemins qu’il entreprend. Si les agents de Dieu sont certes tous plus corrompus les uns que les autres (savoureuse interprétation de Lambert Wilson en nonce), le film se déleste de la moindre ambiguïté ou mysticisme quant à une réelle existence divine observant les évènements. Tous les miracles et stigmates de Benedetta sont désamorcés par un élément qui exprime sa duplicité (en plus d’intervenir à des moments qui la servent comme évoqué plus haut), pour en faire une Catherine Trammell du Moyen Age. L’empathie ou le mystère autour de l’héroïne sont cependant difficiles malgré la composition habitée de Virginie Efira puisque ses intrigues ne sont pas déterminées par l’amour mais le seul désir physique. Cela aura pu être un aspect intéressant et provocateur dans le plus pur style Verhoeven avec des scènes charnelles inspirées. Malheureusement la fièvre, la furie et l’excès de Katie Tippel (1975), La Chair et la sang, Basic Instinct ou Showgirls qui plaçait le spectateur dans une position inconfortable entre excitation et dégout sont absents ici. Même un Elle plus feutré provoquait un réel malaise quand ici nous sommes dans un érotisme chichiteux où certes les actrices donnent de leur personne mais où l’on ne dépasse pas le fantasme fétichiste de voir des nonnes lesbiennes. Le corps féminin est souvent l'instrument de la soumission puis du pouvoir de la femme chez Verhoeven, en écho et revanche face à un monde corrompu. Cette soumission n'existe pas ici puisque dès le départ Benedetta est tout autant une intrigante que les autres.

Les ruptures de ton chères à Verhoeven tombent le plus souvent à plat, que ce soit par de la provocation un peu vaine (la statue de la vierge transformée en godemichet) ou des dialogues et un ton souvent trop contemporain qui nous sortent du film. Enfin esthétiquement on peut être déçu aussi par une reconstitution timorée et proprette, où la thématique passe trop timidement par l’image et les compostions de plans (hormis les visions kitsch de Benedetta mais c’est probablement voulu) malgré l’inspiration picturale et certaines réminiscences d’iconographie religieuse. Finalement un des problèmes de Benedetta est d’être un digest aseptisé de Verhoeven, loin des sommets du réalisateur ou même du film définitif sur le sujet à savoir Les Diables de Ken Russell (1971). Il faut attendre les derniers instants pour avoir un semblant d’incertitude, lorsqu’après avoir semée un tel chaos Benedetta souhaite pourtant retourner au couvent, sa seule maison dont elle a pourtant cherché à malmener les codes. Benedetta est indéniablement un film de Paul Verhoeven, mais déclinant.3/6
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par Torrente »

Nikolai a écrit : 11 juil. 21, 14:31 C'est toujours un peu comique de voir les critiques sur Verhoeven. J'ai l'impression que les détracteurs ont toujours sorti la même chose sur son cinéma, tous ses films ont été considéré comme des nanars, ringards, grotesques, "pornographiques" comme à l'époque même de Starship. Evidemment tout le monde s'est ravisé avec le temps mais à chaque sortie on retrouve constamment les mêmes tics de critique pour le défoncer.
Ah toi aussi. Je ne suis donc pas le seul. Ça me rassure... un peu. Ça me déprime toujours mais ça me rassure.
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Coxwell
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par Coxwell »

Nikolai a écrit : 11 juil. 21, 14:31 C'est toujours un peu comique de voir les critiques sur Verhoeven. J'ai l'impression que les détracteurs ont toujours sorti la même chose sur son cinéma, tous ses films ont été considéré comme des nanars, ringards, grotesques, "pornographiques" comme à l'époque même de Starship. Evidemment tout le monde s'est ravisé avec le temps mais à chaque sortie on retrouve constamment les mêmes tics de critique pour le défoncer.
Ce que j'aime en particulier avec ce film c'est qu'on retrouve justement le sel de Verhoeven bien plus que dans Elle au niveau du jeu sur l'impureté, la trivialité derrière l'aspect effectivement lisse des images. Starship c'était quelque part la même chose de créer une esthétique AB prod (pour reprendre les mots de certains critiques) pour s'en amuser et la pervertir.
Le cinéma de Verhoeven a toujours été ouvertement grotesque, parfois même laid, il mélange habilement les tons pour déstabiliser constamment le spectateur.
Je lis autant cette réponse que celle des détracteurs devenus "fans" du cinéaste. Il doit y avoir un effet ricochet :idea:
Ceci étant dit, j'adore Robocop, j'aime beaucoup le reste de sa filmographie. Je n'ai jamais considéré son cinéma comme nanar ou ringard, mais à la vue de la bande-annonce (je m'abstiendrai de critiquer le film), j'ai eu une frayeur draculaesque-argento. :!:
L'imagerie religieuse a toujours été dans le fond ringard et grotesque, normal que les fantasmes ou les rêves d'Effira le soient aussi.
Il est temps de vider l'essentiel des musées du monde occidental. Il y a suffisamment de ringardises grotesques émanant d'artistes surestimés. :idea:
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par halford66 »

Alexandre Angel a écrit : 11 juil. 21, 04:36
Major Tom a écrit : 10 juil. 21, 23:10
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Film immense.
Il voulait peut-être dire qu'il ne voyait pas forcément beaucoup de rapport avec le Ken Russell ?
Non je n'ai pas aimé du tout c'est long,ennuyeux,d'un sérieux plombant tout britannique et le gars avec sa moustache ce n'est pas possible !Virginie Effira c'est mieux,non?🤩

Si Benedetta vaut 2 pour certains alors les diables mériterait une note en dessous de 0!
Dernière modification par halford66 le 11 juil. 21, 19:02, modifié 1 fois.
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par AtCloseRange »

halford66 a écrit : 11 juil. 21, 18:46
Alexandre Angel a écrit : 11 juil. 21, 04:36
Il voulait peut-être dire qu'il ne voyait pas forcément beaucoup de rapport avec le Ken Russell ?
Non je n'ai pas aimé du tout c'est long,ennuyeux,d'un sérieux plombant tout britannique et le gars avec sa moustache ce n'est pas possible !

Si Benedetta vaut 2 pour certains alors les diables mériterait une note en dessous de 0!
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par Alexandre Angel »

Ah merde, tu vas t'en reprendre une :lol:

Cela dit, je la partagerai avec toi car je n'ai guère d'attirance (et ce depuis toujours) pour le cinéma de Ken Russell.

Et je ne comprends pas cette comparaison (surtout au désavantage d'un beau film) alors que les points communs restent superficiels.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par Major Tom »

Alexandre Angel a écrit : 11 juil. 21, 18:55 Ah merde, tu vas t'en reprendre une :lol:

Cela dit, je la partagerai avec toi car je n'ai guère d'attirance pour le cinéma de Ken Russell.
J'en ai pour tout le monde s'il le faut.

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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par Alexandre Angel »

:lol: :lol:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par G.T.O »

ballantrae a écrit : 11 juil. 21, 22:24
Benedetta de P Verhoeven 4/10
Un triste téléfilm pas pire que Elle mais aussi balourd, approximatif, mal interprété, mal découpé.
Bien triste de lire des rapprochements entre ce truc pas très excitant et le tonique, l'iconoclaste, l'incroyable Flesh and blood peu loué lors de sa sortie (sauf par Starfix: reconnaissance éternelle!!!).
Tout le monde ne peut avoir la longévité qualitative de Clint, tout le monde ne peut finir sa carrière sur L'honneur des Prizzi puis The dead.
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par Addis-Abeba »

Torrente a écrit : 11 juil. 21, 15:46
Nikolai a écrit : 11 juil. 21, 14:31 C'est toujours un peu comique de voir les critiques sur Verhoeven. J'ai l'impression que les détracteurs ont toujours sorti la même chose sur son cinéma, tous ses films ont été considéré comme des nanars, ringards, grotesques, "pornographiques" comme à l'époque même de Starship. Evidemment tout le monde s'est ravisé avec le temps mais à chaque sortie on retrouve constamment les mêmes tics de critique pour le défoncer.
Ah toi aussi. Je ne suis donc pas le seul. Ça me rassure... un peu. Ça me déprime toujours mais ça me rassure.

Je me joins à vous !

G.T.O a écrit : 11 juil. 21, 22:59
ballantrae a écrit : 11 juil. 21, 22:24
Benedetta de P Verhoeven 4/10
Un triste téléfilm pas pire que Elle mais aussi balourd, approximatif, mal interprété, mal découpé.
Bien triste de lire des rapprochements entre ce truc pas très excitant et le tonique, l'iconoclaste, l'incroyable Flesh and blood peu loué lors de sa sortie (sauf par Starfix: reconnaissance éternelle!!!).
Tout le monde ne peut avoir la longévité qualitative de Clint, tout le monde ne peut finir sa carrière sur L'honneur des Prizzi puis The dead.
Oui, paye tes comparaisons de merde ...
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)

Message par ballantrae »

C'est quoi ton attaque à la con, là? On se calme.
"Paye tes comparaisons de merde" désolé si je t'ai blessé en énonçant que ce film est assez mal foutu, assez mal écrit, assez mal joué.
On peut avoir été intéressant voire grand et ne plus l'être, cela arrive à bien des cinéastes.
Aduler un bon cinéaste pour l'un de ses films les moins bons, mettre un ratage au même niveau que ses réussites n'est pas un signe d'affection, juste un symptôme de cécité.
Le truc rigolo c'est les résistants de la 25 ème heure parmi la critique qui découvrent Verhoeven quand il fait ses deux pires films.
Sur ce cher ami à pas bientôt!
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