Await Further Instructions (Johnny Kevorkian - 2018)
- Points positifs : les effets spéciaux, que ce soit les effets numériques ou mécaniques, pas mal foutus et avec un petit côté Cronenberg pas désagréable.
- Points négatifs : tout le reste. En particulier une écriture hyper lourdaude, où l'on sent bien à chaque seconde que le réalisateur a un message important à faire passer ("Bouh la télé ! bouh les médias !").
Tellement lourd qu'on croirait presque du Aronofsky.
Vicious Fun (Cody Calahan - 2020)
Oh tiens ? Un film qui se passe dans les années 80 alors qu'il n'y a aucune justification à ça, avec des néons partout et une bande-son électro pop à la Kavinsky/Stranger Things ? Incroyable, on avait vraiment jamais vu ç... STOOOOP !
Damn, passez à autre chose les gars !
Sans oublier le perso du loser maladroit qui trouve du courage à la fin pour se révéler être le héros, la nana ultra badass qui sourit jamais mais cache en fait un grand cœur...
Bref, ce qui commençait comme une comédie horrifique potentiellement cool se finit malheureusement en petit truc trop malin pour être honnête, pas très gore et aux meurtres peu inventifs.
Soit un énième film de festival qui, hors festival, se révèle juste totalement fade et déjà vu 53 fois.
Censor (Prano Bailey-Bond)
Ah oui là d'accord. Alors non seulement j'ai trouvé ça formellement impressionnant, mais en plus l'idée de s'intéresser à un censeur (une "censeuse" ?) de l'époque des video nasties est très chouette et bien intégrée à ce récit mêlant refus de la réalité et culpabilité.
Bon c'est parfois un peu trop obvious et littéral dans ses intentions (la nana remonte aussi bien les films que ses propres souvenirs), mais ça a le mérite d'être original. Et les 10 dernières minutes totalement mindfuck sont une jolie démonstration de force de cette jeune cinéaste.