La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
Revu après une quinzaine d'années, pour Noël.
La première fois, j'avais été un peu excédé par l'avalanche de bons sentiments. Aujourd'hui, j'ai pris de l'âge, et je veux des bons sentiments J'ai eu à plusieurs reprises la larme à l'oeil, et j'en suis sorti avec l'envie de faire le bien autour de moi, c'est dire Capra est je crois ma plus grande (re)découverte de l'année dernière. Un cinéaste qui filme une silhouette parlante comme les stars, qui donne à M. Toulemonde sa minute de gloire et son temps de parole. Un vrai cinéma démocratique, d'une certaine manière.
La première fois, j'avais été un peu excédé par l'avalanche de bons sentiments. Aujourd'hui, j'ai pris de l'âge, et je veux des bons sentiments J'ai eu à plusieurs reprises la larme à l'oeil, et j'en suis sorti avec l'envie de faire le bien autour de moi, c'est dire Capra est je crois ma plus grande (re)découverte de l'année dernière. Un cinéaste qui filme une silhouette parlante comme les stars, qui donne à M. Toulemonde sa minute de gloire et son temps de parole. Un vrai cinéma démocratique, d'une certaine manière.
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
J'ai beaucoup de mal à comprendre l'enthousiasme que suscite cette guimauve où s'opposent le merveilleux conformisme de la petite ville américaine gérée avec paternalisme par un gentil entrepreneur, au capitalisme échevelé incarné par deux Picsou sans consistance. Comme si ça ne suffisait pas un ange débarque pour montrer aux moutons du coin que si Parfait ( James S) n'avait pas existé et bien la populace, délaissée par dieu, n'aurait pas le privilège de vivre dans des pavillons clonés mais habiterait une ville nocturne de perdition pleine de bars, de cabarets,, de filles légèrement vêtues. L horreur !
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
Rdv dans une quinzaine d’années.Bonner a écrit : ↑23 mai 21, 10:19 J'ai beaucoup de mal à comprendre l'enthousiasme que suscite cette guimauve où s'opposent le merveilleux conformisme de la petite ville américaine gérée avec paternalisme par un gentil entrepreneur, au capitalisme échevelé incarné par deux Picsou sans consistance. Comme si ça ne suffisait pas un ange débarque pour montrer aux moutons du coin que si Parfait ( James S) n'avait pas existé et bien la populace, délaissée par dieu, n'aurait pas le privilège de vivre dans des pavillons clonés mais habiterait une ville nocturne de perdition pleine de bars, de cabarets,, de filles légèrement vêtues. L horreur !
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
Bonner a écrit : ↑23 mai 21, 10:19 J'ai beaucoup de mal à comprendre l'enthousiasme que suscite cette guimauve où s'opposent le merveilleux conformisme de la petite ville américaine gérée avec paternalisme par un gentil entrepreneur, au capitalisme échevelé incarné par deux Picsou sans consistance. Comme si ça ne suffisait pas un ange débarque pour montrer aux moutons du coin que si Parfait ( James S) n'avait pas existé et bien la populace, délaissée par dieu, n'aurait pas le privilège de vivre dans des pavillons clonés mais habiterait une ville nocturne de perdition pleine de bars, de cabarets,, de filles légèrement vêtues. L horreur !
Ah tiens, ça fait longtemps!
Que tu ne comprennes pas l'enthousiasme ok, mais c'est qu'au vu de ton interprétation totalement réductrice, tu sembles SURTOUT n'avoir pas compris de quoi parler réellement ce film, qui contient des moments vraiment déprimants, montre un protagoniste loin d'être parfait, qui n'arrive quasiment jamais à avoir la vie qu'il souhaite, et que la justice divine lui montre d'une manière toute dickensienne que son être a fait du bien sans qu'il s'en rende réellement compte.
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
Non mais l’avis de Bonner est intéressant car je pense assez représentatif d’une grande partie du public d’aujourd’hui (et pas seulement des jeunes) devant la « naïveté » de beaucoup de films anciens.
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
Dans 15 ans j'aimerai peut-être ce film, mais j'aimerai aussi Derrick et les Chiffres et les lettres. Donc il sera temps de me transformer en soleyn vert pour que je serve à quelque chose, au moins à la fin.
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
Watkinssien a écrit : ↑23 mai 21, 10:34Bonner a écrit : ↑23 mai 21, 10:19 J'ai beaucoup de mal à comprendre l'enthousiasme que suscite cette guimauve où s'opposent le merveilleux conformisme de la petite ville américaine gérée avec paternalisme par un gentil entrepreneur, au capitalisme échevelé incarné par deux Picsou sans consistance. Comme si ça ne suffisait pas un ange débarque pour montrer aux moutons du coin que si Parfait ( James S) n'avait pas existé et bien la populace, délaissée par dieu, n'aurait pas le privilège de vivre dans des pavillons clonés mais habiterait une ville nocturne de perdition pleine de bars, de cabarets,, de filles légèrement vêtues. L horreur !
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Que tu ne comprennes pas l'enthousiasme ok, mais c'est qu'au vu de ton interprétation totalement réductrice, tu sembles SURTOUT n'avoir pas compris de quoi parler réellement ce film, qui contient des moments vraiment déprimants, montre un protagoniste loin d'être parfait, qui n'arrive quasiment jamais à avoir la vie qu'il souhaite, et que la justice divine lui montre d'une manière toute dickensienne que son être a fait du bien sans qu'il s'en rende réellement compte.
Watkinssien a écrit : ↑23 mai 21, 10:34Bonner a écrit : ↑23 mai 21, 10:19 J'ai beaucoup de mal à comprendre l'enthousiasme que suscite cette guimauve où s'opposent le merveilleux conformisme de la petite ville américaine gérée avec paternalisme par un gentil entrepreneur, au capitalisme échevelé incarné par deux Picsou sans consistance. Comme si ça ne suffisait pas un ange débarque pour montrer aux moutons du coin que si Parfait ( James S) n'avait pas existé et bien la populace, délaissée par dieu, n'aurait pas le privilège de vivre dans des pavillons clonés mais habiterait une ville nocturne de perdition pleine de bars, de cabarets,, de filles légèrement vêtues. L horreur !
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Que tu ne comprennes pas l'enthousiasme ok, mais c'est qu'au vu de ton interprétation totalement réductrice, tu sembles SURTOUT n'avoir pas compris de quoi parler réellement ce film, qui contient des moments vraiment déprimants, montre un protagoniste loin d'être parfait, qui n'arrive quasiment jamais à avoir la vie qu'il souhaite, et que la justice divine lui montre d'une manière toute dickensienne que son être a fait du bien sans qu'il s'en rende réellement compte.
Si "loin d'être parfait" veut dire qu'on n'a pas envie de recoller deux pétales de la rose de sa fille après avoir appris qu on risquait de passer Noël en prison alors je suis pire qu Himmler. Pour que les choses soient plus piquantes j'aurais préféré que James Stewart se tape une vraie crise d Amok et débite sa famille à la meuleuse avant de crucifier l ange. L épilogue montrerait la population de cette nouvelle Gomorrhe se plonger avec avidité dans les plaisirs interdits et hurler son amour pour la vie. Là j'aurais compris.Watkinssien a écrit : ↑23 mai 21, 10:34Bonner a écrit : ↑23 mai 21, 10:19 J'ai beaucoup de mal à comprendre l'enthousiasme que suscite cette guimauve où s'opposent le merveilleux conformisme de la petite ville américaine gérée avec paternalisme par un gentil entrepreneur, au capitalisme échevelé incarné par deux Picsou sans consistance. Comme si ça ne suffisait pas un ange débarque pour montrer aux moutons du coin que si Parfait ( James S) n'avait pas existé et bien la populace, délaissée par dieu, n'aurait pas
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Que tu ne comprennes pas l'enthousiasme ok, mais c'est qu'au vu de ton interprétation totalement réductrice, tu sembles SURTOUT n'avoir pas compris de quoi parler réellement ce film, qui contient des moments vraiment déprimants, montre un protagoniste loin d'être parfait, qui n'arrive quasiment jamais à avoir la vie qu'il souhaite, et que la justice divine lui montre d'une manière toute dickensienne que son être a fait du bien sans qu'il s'en rende réellement compte.
Ps : ça fait longtemps que je ne suis pas venu dénigrer des films sur ce site car il y a trop de chefs d'œuvre sortis récemment.
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
Ouf !!Supfiction a écrit : ↑23 mai 21, 10:55 Non mais l’avis de Bonner est intéressant car je pense assez représentatif d’une grande partie du public d’aujourd’hui (et pas seulement des jeunes) devant la « naïveté » de beaucoup de films anciens.
Mais pourquoi "pas seulement des jeunes""???
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
Parce qu’on entend ce genre de remarques de certains vieux aussi (mais moins fréquemment).
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
Dans mon souvenir, c’était beaucoup moins hard chez Stefan Zweig.
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Re: La Vie est Belle (Frank Capra - 1946)
A moins d une hallucination de ma part, quand James Stewart devient énervé comme Hulk à cause du vol des 8 000 balles et bien il commet plein d'actions horribles : il dit à sa fille qu'elle joue du piano comme Richard Clayderman (pour les + de 50 ans) et il ne recolle pas les 2 pétales de la fleur de l autre gamine en les cachant dans sa poche, ce qui lui permettra de comprendre après qu'il n'est pas dans le monde de l ange Machin. On parle de films qu on n'a pas vus.....? C'est moche ça....
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