Vos dernières lectures

Pour parler de toute l'actualité des livres, de la musique et de l'art en général.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Rockatansky
Le x20, c'est dangereux
Messages : 44604
Inscription : 13 avr. 03, 11:30
Last.fm
Liste DVD

Re: Vos dernières lectures

Message par Rockatansky »

Boubakar a écrit : 12 avr. 21, 23:55
Nestor Almendros a écrit : 10 avr. 21, 11:28
n'hésite pas à venir faire un petit retour sur le contenu, quand tu l'auras lu : si c'est vraiment intéressant ou si c'est du remplissage pour surfer sur le succès de 10% :wink:
Ma petite bafouille sur le livre :
Artmedia est une agence où sont représentés des artistes, acteurs, réalisateurs, scénaristes..., et qui, contre une rétribution de dix pour cent de leurs cachets, se voient proposer des projets de la part de leurs agents, qui prospectent des rôles ou des films.
Coécrit par Dominique Besnéhard et Nedjma Van Egmond, le premier a travaillé durant vingt ans au sein de cette agence, et inspirera de fait ce qui donnera naissance à la série Dix pour cent.

Le livre relate l'histoire de cette agence, créée en 1970 par Gérard Lebovici qui établissait un précédent dans le cinéma français, avec des agents qui représentent sous la coupelle d'une seule entité, des tas de personnalités, et va même pousser certains d'entre eux, en particulier Jean-Paul Belmondo, à être leur propre producteur afin de garantir un plus grand contrôle sur les films. D'ailleurs, il est fait un portrait romanesque de cet homme, dont la disparition en 1984 restera à jamais un grand mystère ; le corps retrouvé dans un parking souterrain de deux balles dans la nuque, une autre douille pour montrer que ce fut une exécution...
Puis, il est également fait le portrait de deux de ses proches collaborateurs, Serge Rousseau et Jean-Louis Livi, ce dernier étant le neveu d'Yves Montand, aux anecdotes parfois amusantes sur Pierre Richard, et qui arrêtera sa carrière d'agent à la fin des années 1980 pour devenir producteur.

Je dis souvent que je n'aurais jamais voulu travailler dans le cinéma, car ça a l'air d'une maison de fous. C'est c'est qui est montré aussi dans ce livre, où d'anciens collaborateurs d'Artmedia sont interrogés, ainsi que le patron actuel Bertrand de Labbey, où ils assurent à la fois la carrière artistique de leurs clients, mais sont là aussi en tant que nounous, où la notion de 35 heures n'existe pas : il faut être sans arrêt aux aguets, être aux petits soins des clients, leur chercher des projets qui leur sont adaptés, négocier le mieux possible les contrats... C'est vivre pour eux et plus pour soi.

Évidement, une partie du livre est consacrée à Dominique Besnehard, qui fut l'agent star de la société durant vingt ans, qui gérait des centaines de personnalités, et qui ne comptait pas son temps pour leur proposer des projets. Notamment 8 femmes pour François Ozon, la découverte de Béatrice Dalle pour 37°2, celle de Xavier Beauvois.... Sans oublier sa carrière d'acteur, où il était clairement en faute (il est interdit de cumuler les métiers d'agent et de producteur), mais passa clairement outre en reversant la totalité de ses cachets à des associations caritatives. C'est d'ailleurs à la suite du film de François Ozon, où il ne récolta que des miettes alors qu'il avait été l'initiateur du projet, qu'il quittera plus tard Artmedia (provoquant indirectement une crise au sein de l'agence car plusieurs des gens qu'il suivait voulaient partir eux aussi) et deviendra lui aussi producteur.

Enfin, même l'évocation de la série Dix pour cent revient de temps en temps, notamment sur le fait que les situations vécues dans la série sont toutes réelles, seul le dernier chapitre lui est vraiment consacré, avec le succès qui en découle. Alors que par exemple, Canal + n'en a pas voulu !

La lecture du livre a été très rapide, signe que ça m'a plu, mais c'est surtout de la cuisine interne, qui peut intéresser justement ceux qui ont connu le métier d'agent via Dix pour cent.
Pour répondre à ce que tu disais ; oui, ça surfe clairement sur le succès de la série, dans le sens où elle revient de temps en temps. Mais c'est aussi un portrait du cinéma français des années 1970, et de la puissance des agents qui pouvaient à eux seuls faire un casting.
Et comme pour tout bon agent il doit y avoir une bonne part de mythomanie :)
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Avatar de l’utilisateur
poet77
Assistant opérateur
Messages : 2636
Inscription : 12 août 11, 13:31
Contact :

Re: Vos dernières lectures

Message par poet77 »

Image

Balzac avait écrit La Femme de Trente Ans (1842). Ce roman de l’écrivaine irlandaise Nuala O’Faolain (1940-2008) pourrait être intitulé, quant à lui, « La Femme de Cinquante Ans ». Ce fut d’ailleurs le cinquième et dernier roman qu’elle écrivit, avant d’être emportée par un cancer foudroyant. Ce livre sonne en effet comme une sorte de testament. Par le biais du roman, on devine que l’écrivaine s’y confie, que son personnage, Rosie, peut, sans nul doute, être perçue comme son alter ego. Cette impression est d’autant plus grande que Nuala O’Faolain se fait un devoir (ou un plaisir) d’écrire en s’encombrant le moins possible de détours. Il y a, chez elle, un ton de franchise qui, si l’on se laisse séduire, fait de chaque lecteur une sorte de confident.
Bien sûr, puisqu’il s’agit d’un roman, ces épanchements épousent la trame d’un récit où se mêlent avec finesse les contraires, la joie et la mélancolie, l’humour et le chagrin, l’altruisme et la solitude, la quiétude et la peine. Ces sentiments mêlés, la narratrice, Rosie, les éprouve en retrouvant, à Dublin, sa vieille tante Min, celle qui l’a élevée quand elle était enfant, sa mère étant morte en couches. Or c’est d’une femme diminuée dont Rosie doit essayer de s’occuper, sa tante ayant plus ou moins sombré dans la neurasthénie tout en tentant de se consoler en abusant de l’alcool.
Rosie, cependant, de son côté, veut entreprendre la rédaction d’un livre destiné aux plus de cinquante ans, une sorte de guide pour aider à vieillir le mieux possible. Pour ce faire, elle décide de quitter, pour un temps, l’Irlande, afin de planifier son travail avec son ami éditeur américain Markey. Min, de son côté, à qui Rosie a proposé de séjourner, pendant son absence, dans une maison pour personnes âgées, ne l’entend pas de cette oreille. Et la voilà, bientôt, qui débarque à son tour à New-York, au grand effarement de Rosie. Mais c’est une Min déterminée qui, profitant de cette opportunité, et même si elle se retrouve rapidement en situation irrégulière, veut changer de vie, rester en Amérique, y subvenir à ses propres besoins. N’est-ce pas la meilleure manière de lutter contre le vieillissement que d’oser démarrer une nouvelle vie ?
C’est donc Min qui reste aux États-Unis tandis que Rosie revient en Irlande, prenant ses quartiers à Stoneytown, dans la maison d’enfance de Min, lieu paradisiaque situé en bordure de mer. La suite du roman consiste en entretiens de Rosie avec Min par téléphones interposés, d’échanges de courriels avec Markey, de rencontres tout autant que de solitude, de réflexions sur la fuite du temps, la cinquantaine, le manque, etc. Rosie redécouvre la beauté de la campagne irlandaise, s’attache aux animaux, en adopte, réussit à mettre en forme ses méditations sur la vieillesse en les résumant en « Dix pensées sur la maturité ». Mais elle qui avait voué sa vie à son travail, voyageant beaucoup d’un endroit à un autre et se contentant d’amours passagères, que lui reste-t-il à présent ? Comment peut-elle combler les manques qui se font, à présent, cruellement sentir ? Tout en conservant, autant que faire se peut, son humour, ce qui permet d’éviter l’excès de pathos, c’est le chagrin qui reste au cœur de ce beau et touchant roman. C’est ce qu’elle écrit, lors d’une de ses confidences : « J’appelais mon état solitude, mais il ressemblait plus à du chagrin ». 8/10
Avatar de l’utilisateur
poet77
Assistant opérateur
Messages : 2636
Inscription : 12 août 11, 13:31
Contact :

Re: Vos dernières lectures

Message par poet77 »

Image


Parmi les ouvrages recommandables en ce 150ème anniversaire de la Commune, nul doute que l’on peut compter avec la biographie d’une de ses figures les plus emblématiques. Quand il est question de la Commune, le nom de Louise Michel (1830-1905) apparaît obligatoirement, et pour cause, puisqu’elle s’engagea corps et âme dans ce combat.
Avec Henri Gougaud, auteur réputé pour ses nombreux contes, la vie de la « vierge rouge », comme on l’a surnommée, d’aucuns la comparant aussitôt à Jeanne d’Arc, prend, comme l’indique le titre, des allures de roman. Il faut dire que tout est tellement romanesque, précisément, dans l’étonnant parcours de Louise Michel, qu’il n’y a pas grand effort à faire pour avoir ce sentiment, même si, comme on le sait, et cela se vérifie bien souvent, il est vrai que la réalité dépasse la fiction.
Avec Louise Michel, on est servi. Elle, qui semblait destinée à mener une vie plus ou moins obscure à Vroncourt (Haute-Marne), le village où elle passe son enfance, finit pourtant sa vie à Marseille, à l’âge de 75 ans, en ayant acquis entre-temps un statut de légende vivante. Elle s’en moque bien, d’ailleurs, d’être devenue si célèbre, si ce n’est au nom de la cause des pauvres et des opprimés, qu’elle ne cesse, partout, de proclamer, à temps et à contre-temps.
Même si l’on croit déjà « connaître » Louise Michel, il ne faut pas hésiter à lire l’excellent ouvrage de Henri Gougaud. Car, en vérité, c’est une personnalité bien plus complexe qu’on l’imagine que celle de cette femme qui, alors qu’elle songe, étant jeune, à s’engager pour servir les pauvres au nom de Dieu (elle pense même, un temps, à devenir religieuse), prend, en fin de compte, fait et cause pour l’anarchisme, ce qui lui fait rejeter sinon Dieu lui-même, en tout cas les religions.
Dès l’âge de 15 ans, elle se met à écrire des lettres passionnées à Victor Hugo, elle-même d’ailleurs ne cessant, toute sa vie, de consacrer du temps à l’écriture de toutes sortes de textes, y compris de théâtre et de poésies. Sa recherche de l’absolu la conduit aussi à lire, très jeune, les Paroles d’un Croyant de Lamennais, livre qui lui ouvre un chemin dont elle ne déviera jamais, même en s’engageant à fond dans l’anarchisme. Et, bientôt, dès le moment où elle devient institutrice, elle se fait remarquer, entre autres, en refusant de faire réciter le Notre Père à ses élèves, comme il est d’usage en ce temps-là.
Bien décidée à ne jamais se marier, elle peut se donner à fond à son métier d’institutrice, mais aussi, rapidement, à ses combats pour la justice. Pour elle, pas de doute, il faut que les femmes se libèrent de l’emprise des hommes tout en participant, comme eux, à la Révolution. Ce qu’elle fait, bien évidemment, et avec quelle fougue, durant la Commune. Pour elle, qui se méfie des doctrinaires et leur préfère les poètes, c’est le peuple qui est le nouveau Christ et c’est pour lui qu’il faut se battre.
Pendant la Commune, elle ne se ménage pas, fait front à la mitraille, aime le canon et l’odeur de poudre. Mais aussi, comme elle le fait tout au long de sa vie, dès qu’elle voit des pauvres, elle leur donne tout ce qu’elle a. Signalons, à ce sujet, qu’en excellent conteur qu’il est, Henri Gougaud ne craint pas les petites digressions ou les petits récits dans le récit. Ainsi de cette femme qui, voyant de sa fenêtre une barricade trop basse dont les défenseurs tombent comme des mouches, descend de chez elle, alors qu’elle n’est pas du tout « communarde », pour soigner les blessés. Arrêtée et jugée, elle est condamnée à la déportation en Nouvelle-Calédonie ! Ou encore de l’abbé Folley, figure exemplaire d’aumônier des prisons de Versailles, qui, quand Louise Michel est emprisonnée, fait passer secrètement ses lettres enflammées à Ferré, un des communards dont elle est amoureuse. Quand ce dernier est fusillé, Louise Michel connaît une période de profond désespoir. Elle est alors transférée à la prison d’Auberive, où sa seule lueur d’espoir est de rester en contact avec l’abbé Folley et, par ce biais, avec sa mère.
Mais la vie, les combats et les engagements de Louise Michel ne cessent pas jusqu’à sa mort. En Nouvelle-Calédonie, où elle est déportée avec de nombreux autres communards, elle s’intéresse à tout, elle est curieuse de tout découvrir, avide de science au point de s’en aveugler en croyant que les progrès seront tels qu’on finira par vaincre la misère. Elle se trompe lourdement sur ce point, mais ne fait pas d’erreur en se passionnant pour les mœurs et les coutumes des canaques, suscitant l’incompréhension de tous, y compris des autres déportés communards. Mais, pour elle, c’est évident, le peuple canaque subit une insupportable oppression et, s’il se révolte, ce n’est que justice. Néanmoins, quand elle voit des colons blessés par des indigènes, elle s’empresse aussitôt d’aller à leur chevet.
C’est ainsi, il y a d’énormes contradictions chez elle. On ne peut la définir de manière simpliste. Elle se moque d’ailleurs de ce qu’on dit sur elle. De retour à Paris, après son amnistie, elle multiplie les meetings, appelle à la révolution, se fait plusieurs fois arrêter et emprisonner. Elle est acclamée par les uns, mais agace formidablement les autres, y compris certains de ceux qui partagent ses révoltes mais qui jalousent son « succès ». On la calomnie dans certains journaux en prétendant qu’elle est riche, alors que tout ce qu’elle gagne, elle le donne aux pauvres. Quand elle apprend que des attentats ont eu lieu, elle les approuve, mais elle-même serait bien incapable de poser une bombe au milieu d’une foule.
À la fin de sa vie, elle le dit, elle en est sûre, elle qui déteste toutes les formes de pouvoir, « l’anarchisme est décidément ce qu’il faut à l’humanité… » Puis elle ajoute, lors de son dernier discours, peu avant de mourir : « Je ne sais plus haïr. Je ne sais plus qu’aimer ». 8,5/10
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99431
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Vos dernières lectures

Message par Jeremy Fox »

Jeremy Fox a écrit : 19 nov. 20, 12:00 Je recommence à lire l'intégrale de la comédie humaine de Balzac mais cette fois par ordre chronologique d'écriture. Je ferais un recap dans quelques années des romans qui m'ont le plus passionné. J'entame donc avec le splendide Les Chouans et on se retrouve en 2030 :mrgreen:

6 mois pile après avoir débuté, voici pour l'instant ce qu'il en est, pas évidemment pour noter Balzac mais histoire de défricher un peu ce qui ressort de meilleur, avec pour l'instant le célèbre Père Goriot qui détrône Les Chouans avec les premières apparitions de Rastignac et Vautrin.

* Les Chouans : 8.5/10
* La Maison du chat qui pelote : 7/10
* El Verdugo : 6.5/10
* La Vendetta : 7.5/10
* Le Bal de Sceaux : 7/10
* Étude de femme : 5/10
* Une Double famille : 7.5/10
* Gobseck : 7/10
* La Paix du ménage : 6.5/10
* Une Passion dans le désert : 5/10
* Adieu : 5.5/10
* La Peau de chagrin : 8/10
* Sarrasine : 6.5/10
* Le Chef d’œuvre inconnu : 6/10
* Les Proscrits : 4.5/10
* Le Réquisitionnaire : 6/10
* L'auberge rouge : 7/10
* L’élixir de longue vie : 4/10
* Jésus Christ en Flandres : 4.5/10
* L'enfant maudit : 8/10
* Madame Firmiani : 6.5/10
* Le Curé de Tours : 7/10
* Louis Lambert : 6.5/10
* Maître Cornelius : 7/10
* La Bourse: 5.5/10
* Le Colonel Chabert : 7/10
* La Femme abandonnée : 7.5/10
* La Grenadière : 7/10
* Le Message : 5.5/10
* Eugénie Grandet : 7.5/10
* Le Médecin de campagne : 4.5/10
* La Femme de 30 ans : 7.5/10
* Ferragus : 7.5/10
* La Duchesse de Langeais : 7/10
* La Recherche de de l'absolu : 7.5/10
* Les Marana : 6.5/10
* Un drame au bord de la mer : 4.5/10
* Seraphita : 4/10
* Le Contrat de mariage : 7/10
* Le Père Goriot : 9/10
* La Fille aux yeux d'or : 7/10
* Le Lys dans la vallée : 8/10
* La Vieille fille: 6.5/10
* L'interdiction : 6.5/10
Avatar de l’utilisateur
higa
Electro
Messages : 761
Inscription : 29 avr. 21, 04:44
Localisation : 瓶詰地獄

Re: Vos dernières lectures

Message par higa »

Jeremy Fox a écrit : 19 mai 21, 13:236 mois pile après avoir débuté, voici pour l'instant ce qu'il en est, pas évidemment pour noter Balzac mais histoire de défricher un peu ce qui ressort de meilleur, avec pour l'instant le célèbre Père Goriot qui détrône Les Chouans avec les premières apparitions de Rastignac et Vautrin.
Motivé par l'oeuvre de Jacques Rivette j'ai envie de lire Balzac pour me faire une idée mais j'ignore par ou commencer, tu as une recommandation pour un novice ?
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99431
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Vos dernières lectures

Message par Jeremy Fox »

higa a écrit : 19 mai 21, 13:47
Jeremy Fox a écrit : 19 mai 21, 13:236 mois pile après avoir débuté, voici pour l'instant ce qu'il en est, pas évidemment pour noter Balzac mais histoire de défricher un peu ce qui ressort de meilleur, avec pour l'instant le célèbre Père Goriot qui détrône Les Chouans avec les premières apparitions de Rastignac et Vautrin.
Motivé par l'oeuvre de Jacques Rivette j'ai envie de lire Balzac pour me faire une idée mais j'ignore par ou commencer, tu as une recommandation pour un novice ?
Si tu parviens à tenir les premières pages du Père Goriot qui sont effectivement un peu ardues pour qui n'a jamais lu Balzac, ce roman est une porte d'entrée idéale je pense, l'un des plus représentatifs de l'auteur. Une fois l'entrée en matière descriptive passée, c'est d'une redoutable puissance littéraire et dramatique. Si tu veux plus de romantisme, Le Lys dans la vallée.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99431
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Vos dernières lectures

Message par Jeremy Fox »

Mais une ténébreuse affaire qui a inspiré Rivette pour Le Pont du Nord, c'est également un chef d’œuvre.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13959
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Vos dernières lectures

Message par Alexandre Angel »

Bravo Jeremy!

Concernant tous ces auteurs d'un certain âge classique du roman, je me suis toujours demandé comment on pouvait écrire autant :shock:
Spoiler (cliquez pour afficher)
ET A LA MAIN EN PLUS!!!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99431
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Vos dernières lectures

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit : 19 mai 21, 14:28 Bravo Jeremy!

Il m'en reste encore à peu près 2/3 à lire :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13959
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Vos dernières lectures

Message par Alexandre Angel »

Tu avais déjà tout lu ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99431
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Vos dernières lectures

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit : 19 mai 21, 14:43 Tu avais déjà tout lu ?
Oui ; à l'époque où je travaillais à Paris et en avais pour 2h30 de transport par jour : ça devait entre au début des années 90. Je m'étais fait aussi l'intégrale Simenon.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13959
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Vos dernières lectures

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit : 19 mai 21, 14:44 Je m'étais fait aussi l'intégrale Simenon.
J'allais l'écrire : cette histoire de transport vers Paris me rappelait quelque chose.

Ben je suis loin du compte :oops: mais tout espoir n'est pas perdu
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99431
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Vos dernières lectures

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit : 19 mai 21, 14:50 cette histoire de transport vers Paris me rappelait quelque chose.
Il y a des bons côtés à tout :wink: Je lisais en me rendant à pied de chez moi à l'arrêt de bus (je ne me suis jamais pris ni un poteau ni une merde de chien), debout dans le bus, debout dans le RER, debout dans le métro et encore en marchant jusqu'à mon boulot. Un vrai sauvage :uhuh:
Avatar de l’utilisateur
higa
Electro
Messages : 761
Inscription : 29 avr. 21, 04:44
Localisation : 瓶詰地獄

Re: Vos dernières lectures

Message par higa »

Jeremy Fox a écrit : 19 mai 21, 13:53Si tu parviens à tenir les premières pages du Père Goriot qui sont effectivement un peu ardues pour qui n'a jamais lu Balzac, ce roman est une porte d'entrée idéale je pense, l'un des plus représentatifs de l'auteur. Une fois l'entrée en matière descriptive passée, c'est d'une redoutable puissance littéraire et dramatique. Si tu veux plus de romantisme, Le Lys dans la vallée.
Jeremy Fox a écrit : 19 mai 21, 13:55 Mais une ténébreuse affaire qui a inspiré Rivette pour Le Pont du Nord, c'est également un chef d’œuvre.
Super, je vais commencer avec le Père Goriot et de la je verrai si je vais plus loin, je te remercie !
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18479
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Vos dernières lectures

Message par Profondo Rosso »

Jeremy Fox a écrit : 19 mai 21, 13:23 * La Femme de 30 ans : 7.5/10
Je l'ai lu il y a un mois celui-là premier Balzac de la Comédie humaine que je n'ai pas aimé. Prises séparément les parties sont très prenantes notamment la première mais on sent trop que c'est trois récits différent qu'il a collé ensemble et mis des rustines pour faire croire à un semblant de continuité. J'ai complètement décroché sur la fin.
Répondre