hellrick a écrit : ↑15 avr. 21, 09:32The Craft legacy = 3/10
Enième production blumhouse qui se résume à "la gentille sororité de sorcière noire / trans / mal dans sa peau contre les méchants sorciers du patriarcat cis-genre hétérnormatif". Ca pourrait être drôle sauf que non et le clin d'oeil mini twist final se voit à 100 km. Bref, tout ce qui faisait le charme de l'original à disparu. Du bonheur
C'était affreux.
La seule scène qui m'a convaincu et qui aurait pu augurer d'un film correct est la scène de masturbation.
Et j'ai trouvé que pour une fois, dans ce type de films, on croit au groupe de nanas. Elles font "vraies", au delà de ce que tu stigmatises (et qui m'agace aussi).
J'ajouterai également que la scène en voiture du début entre la mère et la fille partait bien (j'ai pensé à celle de Haute tension).
Mais hormis ça, c'est un vrai naufrage.
El Dadal a écrit : ↑15 avr. 21, 10:47
Intéressant, ton podium. En allant vérifier à quoi correspondent les deux derniers (deux films tournés pour la TV donc), on s'aperçoit qu'ils sont effectivement bien reçus.
Je me le note.
Les Révoltés d'Attica et Sur le chemin de la guerre sont actuellement dispo sur MyCanal
Après, il me semble que toutes ses réalisations signées pour HBO, entre 1994 et 2002, sont incontournables pour qui s'intéresse au cinéaste. Il n'y a strictement rien à jeter là-dedans, alors que, sur la même période, on peut très légitimement émettre des réserves sur ses travaux pour le grand écran, dans lesquels Frankenheimer donne plutôt l'impression de vouloir simplement se faire plaisir.
C'est terrible (enfin..c'est terrible...c'est comme ça), je regarde les deux femmes sur l'affiche et je n'ai d'yeux que pour Goldie Hawn.
J'ai toujours trouvé Goldie Hawn craquante, y compris, mature, dans Tout le monde dit I love you.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
El Dadal a écrit : ↑15 avr. 21, 10:47
Intéressant, ton podium. En allant vérifier à quoi correspondent les deux derniers (deux films tournés pour la TV donc), on s'aperçoit qu'ils sont effectivement bien reçus.
Je me le note.
Les Révoltés d'Attica et Sur le chemin de la guerre sont actuellement dispo sur MyCanal
Après, il me semble que toutes ses réalisations signées pour HBO, entre 1994 et 2002, sont incontournables pour qui s'intéresse au cinéaste. Il n'y a strictement rien à jeter là-dedans, alors que, sur la même période, on peut très légitimement émettre des réserves sur ses travaux pour le grand écran, dans lesquels Frankenheimer donne plutôt l'impression de vouloir simplement se faire plaisir.
Merci bien ! Je n'ai pas MyCanal, mais c'est noté dans mon petit carnet !
Père Jules a écrit : ↑1 avr. 21, 08:46AVRIL 2021
(films vus, revus et redécouverts)
SHERLOCK JUNIOR (Buster Keaton, 1924) 9
Revu aussi ce mois-ci, et je reste toujours autant stupéfait et ébahi par les trucages réalisés. C'est le genre de film pour lequel j'aurais rêvé voir un making-of, car je me demande toujours comment Keaton a fait pour certaines scènes, notamment celle du billard, absolument démente, même à l'aune de nos critères actuels, alors que le film a été réalisé en 1924, il y a près d'un siècle !
GENIUS !
C'est terrible (enfin..c'est terrible...c'est comme ça), je regarde les deux femmes sur l'affiche et je n'ai d'yeux que pour Goldie Hawn.
J'ai toujours trouvé Goldie Hawn craquante, y compris, mature, dans Tout le monde dit I love you.
L'affiche ne rend pas trop justice à Julie Christie qui est à tomber dans le film, mais Goldie Hawn toute jeunette et innocente est très bien aussi
Frances a écrit : ↑2 avr. 21, 09:15
- L’enfer est à lui – White heat de Raoul Walsh (1949) 10
Révisons de ce classique mené tambour battant. Précision des cadrages et découpage redoutable : la marque de fabrique de Walsh. Les profils psychologiques sont traités avec modernité, une volonté de cerner les raisons et les pulsions qui les habitent. De Cody Jarrett (James Cagney) miné par la folie et la sauvagerie à Verna (Virginia Mayo) qui décline les stratégies de survie en passant par Hank Fallon (Edmond O’Brien), le flic infiltré. Un film explosif dans tous les sens du terme.
LA PINCE À ONGLES - Jean-Claude Carrière (1969) : 9.5/10
Je ne l'ai pas inclus dans ma liste du mois car il s'agit d'un (très) court métrage mais si c'était le cas il figurerait également (tout comme Jack Carter il me semble) tout en haut.
Quelques lignes pour attirer votre attention sur le passionnant Les damnés de la commune de Raphaël Meyssan visible sur le site d'Arte. Ce documentaire est l'aboutissement d'un travail de recherche iconographique qui s'est étalé sur une dizaine d'années.Toutes ces gravures d'époque, sont à la base de ce métrage et franchement l'animation, la sonorisation et "l'interprétation" sont bluffantes. Le personnage principal, c'est Victorine Brocher ( à laquelle Yolande Moreau, bouleversante, prête sa voix). En la suivant, nous entrons de plein pied dans cet épisode de l'histoire peu glorieux pour les dirigeants de la III ème république qui ont massacré des milliers de communards. Les vainqueurs ayant réécrit l'histoire à leur avantage, je vous invite à découvrir la vraie. En ce qui me concerne, il a de grandes chances de finir en bonne place à la fin du mois.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Frances a écrit : ↑20 avr. 21, 13:28
Les vainqueurs ayant réécrit l'histoire à leur avantage,
Ce qui est assez faux dans ce cas précis puisque globalement, l'histoire de la commune à justement été écrite par les vaincus, c'est un peu l'exception qui confirme la règle, et qui explique l'image très "romanesque" de ce mouvement dans l'esprit collectif, occultant souvent sa face plus ombre.
Indépendamment de ça merci de l'avoir mis en lumière, je me mets la vidéo de côté, ça semble très bien, comme souvent dans le cas des docs Arte.