Frank Capra (1897-1991)
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Si. Beaucoup. Mais ce n'est plus vraiment d'actualité pour moi. Beaucoup d'autres réalisateurs m'intéressent plus que Capra en ce moment.George Bailey a écrit :Alors, les cinéphiles. Personne d'autre n'aime Capra.
Excellent souvenir de Lady for a Day (1933), peu cité.
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La vie est belle
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Comme beaucoup, je trouve qu'Arsenic et Vieilles Dentelles ne vaut pas sa réputation (même si ça se regarde quand même avec plaisir). Je ne suis pas très fan non plus de Lady for a Day
Par contre, Why we Fight n'est pas un film en soi, mais une série de 9 longs métrages à base d'images d'archives et expliquant pourquoi les Etats-Unis s'étaient engagés dans le conflit - films dont j'ai pu voir une partie conséquente à la Fac de Lyon II dans un cours de cinéma consacré à la Propagande cinématographique. Sujet passionnant, et films passionnants (Capra et Litvak pour la plupart) aussi, notamment le 5° tome consacré à la Bataille de Russie. Si vous avez l'occasion, c'est à voir !
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Par contre, Why we Fight n'est pas un film en soi, mais une série de 9 longs métrages à base d'images d'archives et expliquant pourquoi les Etats-Unis s'étaient engagés dans le conflit - films dont j'ai pu voir une partie conséquente à la Fac de Lyon II dans un cours de cinéma consacré à la Propagande cinématographique. Sujet passionnant, et films passionnants (Capra et Litvak pour la plupart) aussi, notamment le 5° tome consacré à la Bataille de Russie. Si vous avez l'occasion, c'est à voir !
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bah non, je trouvais le film d'une noirceur assez incroyable, là j'étais ému, et puis l'arrivée de l'ange j'ai trouvé ça un peu gadget(peut-être que dans le contexte de l'époque cela aurait été different), et ça retourne le film à 180 degrés, dés lors tout est attendu et banal...Jeremy Fox a écrit :tuco dunn a écrit :je n'ai vu que La vie est belle, et je n'ai pas aimé la fin...
C'est la première fois qu'on me la fait et je te jure que ça fiche un sacré choc.
Tu n'as pas été ému ?
désolé
"Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé"
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ah oui mais sans parler de l'ange, le final en lui même qui procure une euphorie comme on en ressent assez rarement, même pas ?tuco dunn a écrit :bah non, je trouvais le film d'une noirceur assez incroyable, là j'étais ému, et puis l'arrivée de l'ange j'ai trouvé ça un peu gadget(peut-être que dans le contexte de l'époque cela aurait été different), et ça retourne le film à 180 degrés, dés lors tout est attendu et banal...Jeremy Fox a écrit :
C'est la première fois qu'on me la fait et je te jure que ça fiche un sacré choc.
Tu n'as pas été ému ?
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Sinon rien de grave ceci dit, mais je pensais que c'était le genre de scènes à faire l'unanimité.
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Et bien non, justement. J'ai du, bien des fois, défendre le film et notament sa fin face à des critiques systématiques (mièvreries, "bons" sentiments,... blah blah blah)Jeremy Fox a écrit :ah oui mais sans parler de l'ange, le final en lui même qui procure une euphorie comme on en ressent assez rarement, même pas ?tuco dunn a écrit :
bah non, je trouvais le film d'une noirceur assez incroyable, là j'étais ému, et puis l'arrivée de l'ange j'ai trouvé ça un peu gadget(peut-être que dans le contexte de l'époque cela aurait été different), et ça retourne le film à 180 degrés, dés lors tout est attendu et banal...
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Sinon rien de grave ceci dit, mais je pensais que c'était le genre de scènes à faire l'unanimité.
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même pas non...Jeremy Fox a écrit : ah oui mais sans parler de l'ange, le final en lui même qui procure une euphorie comme on en ressent assez rarement, même pas ?
Sinon rien de grave ceci dit, mais je pensais que c'était le genre de scènes à faire l'unanimité.
je crois que l'unanimité en matière de cinema n'existe pas...
"Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé"
S'il y a un problème pour la fin chez certains spectateurs, c'est qu'elle est mal comprise à mon avis. Car de cette fin on tire la substantifique moelle de l'oeuvre. Passer à côté de la fin de La vie est belle, c'est passer à côté de l'âme du film.
La vie est belle est un film sur la Foi (la foi intérieure, pas celle réduite à une quelconque religion). George Bailey a perdu la foi et c'est en étant spectateur de sa déliquescence (et donc des conséquences de sa non existence) qu'il retrouve petit à petit les bribes de sa foi. La scène du pont, au cours de laquelle il se confronte au pouvoir de son imaginaire capable de reconstruire sa foi décomposée, est la scène pivot du film de Frank Capra. Et peut-être de son oeuvre tout entière entière. Na pas aimer la fin, c'est ne pas aimer le film dans ce qu'il a de plus profond.
La vie est belle est un film sur la Foi (la foi intérieure, pas celle réduite à une quelconque religion). George Bailey a perdu la foi et c'est en étant spectateur de sa déliquescence (et donc des conséquences de sa non existence) qu'il retrouve petit à petit les bribes de sa foi. La scène du pont, au cours de laquelle il se confronte au pouvoir de son imaginaire capable de reconstruire sa foi décomposée, est la scène pivot du film de Frank Capra. Et peut-être de son oeuvre tout entière entière. Na pas aimer la fin, c'est ne pas aimer le film dans ce qu'il a de plus profond.