Coincidence: je l'ai revu ce soir.
C'est le seul film de son auteur que je ne voie pas comme un film de lui. Phantom est une oeuvre unique et extraordinaire au sens propre du terme. DePalma montre une fois de plus une des facettes de son talent dont on ne parle que trop rarement à mon sens: sa capacité à dessiner des personnages forts. Celui de Winslow Beach me touche profondément.
I don't wanna stay with you, I just wanna play with you
Leopold Saroyan wrote:Coincidence: je l'ai revu ce soir.
C'est le seul film de son auteur que je ne voie pas comme un film de lui. Phantom est une oeuvre unique et extraordinaire au sens propre du terme. DePalma montre une fois de plus une des facettes de son talent dont on ne parle que trop rarement à mon sens: sa capacité à dessiner des personnages forts. Celui de Winslow Beach me touche profondément.
Leopold Saroyan wrote:DePalma montre une fois de plus une des facettes de son talent dont on ne parle que trop rarement à mon sens: sa capacité à dessiner des personnages forts. Celui de Winslow Beach me touche profondément.
En effet, à l'instar de Eric dans Le fantôme de l'Opéra de Leroux, il est à la fois génial, naif, faible et du coup, cruel. Les passages où retentissent les hurlements électroniques et déchirants de Winslow, tour-à-tour victime et bourreau, sont d'une rare intensité.