Marco Bellocchio
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Re: Marco Bellocchio
A cette minute, je ne me souviens même plus d'avoir vu ce film ni encore plus ce dont il raconte
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Re: Marco Bellocchio
Bon allez, je me lance, en remettant l'excellent avis de Beule, même si j'aurai préféré voir le film deux fois avant d'en parler. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que c'est un film qui recueillera plus de bonnes notes que d'avis. Il est vrai qu'il est sacrément complexe.Beule a écrit :L'objectif du Bellocchio n'est pas de saisir quelque chose de son temps, c'est certain. Si tu l'abordes sous cet angle, tu ne pourras qu'être frustré. Pour autant, en se confrontant presque exclusivement à l'individu, à un anonyme en quelque sorte, il parvient, comme par capillarité, à mettre le doigt sur l'indicible sociétal. Ça n'est pas moins précieux. Car l'ancrage dans la matrice de la fresque mafieuse ne dure que le temps d'une séquence pré-générique somptueusement exécutée, mais qui, somme toute, n'est qu'un leurre. Un apprêt de classicisme que le déroulé elliptique relayé par une pulsation puissamment fantasmagorique se charge de faire voler en éclat de façon on ne peut plus personnelle. Les mailles de l'étude criminelle n’ont de cesse de se déliter. Ce qui émarge, c’est un regard plein d’acuité sur l’ambivalence de son protagoniste, "repenti" seulement aux yeux d'autrui et authentique sentinelle de son époque. Cette ambivalence fait écho à celle de la société italienne post années de plombs dont le renoncement circonstancié à la fondamentale piété identitaire, depuis la base jusqu'aux plus hautes sphères de la Démocratie Chrétienne est rendu patent en quelques séquences limpides et imparables dont le cinéaste seul semble avoir le secret. L'émotion sublime dont se parent les séquences encadrant l'attentat du juge Falcone, davantage que la séquence choc en elle-même, suffiraient à en attester. Ne témoignant d’aucun brio particulier, enchaînant simplement les points de vue périphériques sur cette onde de choc nationale, elles ne constituent pas moins le pivot du récit, structurel et empathique. L'art de Bellocchio pour amender l'histoire officielle au frémissement de l'intime est ici à son comble. Sans prévenir, il parvient à arracher des larmes de compassion au plus neutre des spectateurs. C’est un prodige que je n’avais pas goûté depuis Buongiorno, notte. Je ne sais pas si Joker est un chef d' oeuvre ou pas, je ne l'ai pas vu. Mais en ce qui concerne le Bellocchio, ça ne fait pour moi aucun doute.G.T.O a écrit :
En espérant que ce soit mieux que les surestimés et oubliables Parasite, Il était une fois Bollywood, La Jeune fille en feu et autre Perdrix ! De ce marasme de moyennité, Joker, sans être un chef-d'oeuvre comme le dit Alexandre Angel, marque et saisit quelque chose de son temps.
D'abord, le mythe de la mafia italienne, pas si faux - voire ce qu'en dit un repenti à propos du Parrain II et de la grande scène de bouffe dans le docu Arte sur Toto Riina (le culte de la famille, de la bouffe, et la façon dont Riina a tué nombre de collègues après les avoir bien fait bouffer), il y a le culte mais surtout l'ultra violence et le goût du pouvoir encore plus que celui de l'argent.
D'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, Toto Riina ne s'est pas fait prendre comme dans le film en voiture, mais dans une ferme isolée où il vivait seul et dirigeait encore la mafia par des petits mots griffonnés...Il lui restait le pouvoir mais il vivait comme un pauvre, sans famille et sans le moindre confort.
Le héros du film n'est pas Toto Riina mais le Traître, Il Traditore. C'est amusant les langues, on dirait presque la Tradition. C'est un film sur l'arrivée de la drogue en provenance d'Amérique latine, l'explosion des bénéfices, la fin des régimes de faveur, l'implication américaine (dont le soutien aux régimes militaires)...A noter à ce propos la scène hallucinante des hélicoptères. Le Traître a déjà été condamné au Brésil, s'est évadé, est revenu incognito et pense jouer de ses liens politiques, et se retrouve dans une dictature militaire, au dessus de la mer, dans une scène horrible mais sur une musique brésilienne de samba...Terrible.
Et il trahit, donc, comme prévu historiquement, mais sans se repentir. C'est le système qui a changé, et lui aimait la Tradition. Toute la Cosa Nostra devient vulgaire, traître et sans repentir, celui qui ne répondait pas au téléphone devient pire qu'un traître, un blasphémateur de tout un système, une simple ordure, d'ailleurs toujours vivante Guiseppe Calò. On tue, on découpe, certains se repentissent, mais de quoi au fond, le Traître lui-même ne fait-il que se mettre à l'abri.
Dénonciation d'un système, d'une façon de vivre, qui implique jusqu'aux politiques du plus haut niveau. Guilio Andreotti, et son procès qui tourne à la farce parce que lui est trop au-dessus.
J'ai lu que ce film ne serait pas très personnel dans la carrière de Marco Bellocchio. Je connais très peu le réalisateur (je crois même que c'est le premier film que je vois de lui), mais ce film fait peur, dénonce et montre. Et il est très italien par la forme, ne seraient-ce que dans ses génériques de début et de fin. Chef d'oeuvre, je ne sais pas, mais gros et grand film, ça oui. Et la musique (Nicola Piovani) est excellente.
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Re: Marco Bellocchio
Plus le film avançait, plus je questionnais le titre, ou du moins l'associait à d'autres personnes que Buscetta, qui garde ainsi un certain degré d'intégrité.Phnom&Penh a écrit :Toute la Cosa Nostra devient vulgaire, traître et sans repentir...
Avant de le voir, j'associais également Le Traître, de par son thème, ou titre (et oui, de traditore à tradizione et traduzione, il n'y pas grand chose, mais le film porte aussi un regard savoureux sur les traditions et régionalismes, voire la croquignolesque séquence du tribunal ou Contorno parle un sicilien frénétique que pas un magistrat ne comprend ) aux grands classiques de type Le Mouchard, Sur les quais, The Yards... Or, le film de Bellocchio ne s'inscrit pas dans cette lignée. Jamais Buscetta ne ressent de remords vis-à-vis de ses témoignages. Seules ses erreurs (abandon des fils, manque de discernement amical/professionnel...) viennent le hanter. Le rêve/flashback final est éloquent: son sentiment de culpabilité est bien plus profond.
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Re: Marco Bellocchio
Lo Cascio, à des années lumières de ses emplois coutumiers, est impaybable c'est vrai. Chacune des apparitions de l'opiniâtre Contorno apporte un vrai bol d'air salvateur. Cf aussi la séquence US où, au sortir d'un dialogue de sourds, il fourgue presque manu militari une caisse à un client complètement dominé. Séquence qui par-delà son caractère désopilant en dit long sur le potentiel persuasif du bonhomme.El Dadal a écrit : voire la croquignolesque séquence du tribunal ou Contorno parle un sicilien frénétique que pas un magistrat ne comprend
_ Ben, tu t'es pas mis à l'anglais depuis tout ce temps ?
_ Je suis pas capable de parler l'italien, alors l'anglais tu penses bien, c'est même pas la peine d'y penser...
Il l'est sans doute autant que les autres. Mais c'est probablement son projet le plus orienté "grand public", le plus accessible depuis le début de son âge d'or.Phnom&Penh a écrit : J'ai lu que ce film ne serait pas très personnel dans la carrière de Marco Bellocchio.
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Re: Marco Bellocchio
Vu hier. Le Traitre suit la vie de Tommaso Buscetta à partir de son départ pour le Brésil en 1980 jusqu'à sa mort au début des années 2000.
Je suis ressorti du film un peu sonné, ne sachant trop si j'avais apprécié ou non le film, mais avec l'impression désagréable que des mafieux étaient susceptibles de débouler à chaque instant, pistolet à la main, pour nous – le collègue qui m'accompagnait à la séance et moi – punir d'avoir assisté à la projection.
La première partie du film est riche en action, avec une mise en scène inventive, avec par exemple le chronomètre des assassinats de certains personnages, pourtant présentés quelques minutes plus tôt. Le rythme est donné et le réalisateur indique en substance : à partir de maintenant, chaque personnage peut être rayé du tableau à n'importe quel moment.
La première scène est un condensé du film, avec Tommaso qui, en marge de la négociation au sein de Cosa Nostra, va chercher son fils rongé par l'héroïne, allongé sur la plage. L'état terrifiant de Benedetto ne surprend guère Pippo Calo, un proche de Tommaso, qui le trouve simplement « fatigué ». Tout est là : 'hypocrisie de Calo face à l'exigence morale de Buscetta. On ressent, je trouve, un sens de la famille chez Tommaso qui rappelle la Mafia dépeinte par Coppola, avec son code moral particulier. Ce sont d'ailleurs ces mêmes valeurs morales qui guideront Tommaso tout au long du film. Elles le pousseront d'abord à collaborer avec Falcone, puisque de son côté Cosa Nostra a fait passer l'enrichissement de ses membres avant le fonctionnement ancien que Tommaso lui connaissait, et qui justifiait les assassinats qu'elle perpétrait, par sa prétendue utilité sociale. « Nous aidions les pauvres » dit un instant Tommaso à Falcone. Cette discussion entre les deux personnages laisse d'ailleurs entrevoir à la fois le changement irrémédiable de Cosa Nostra, qui s'est enfoncée dans la brutalité et l'immoralité par culte de l'argent, mais explique aussi le fossé qui sépare la vision que Falcone et Tommaso ont de la Mafia. Pour Falcone, tuer un homme est un acte abominable, quel qu'en soit le mobile. Pour Tommaso, au contraire, la mafia (terme qu'il renie, au départ, d'ailleurs) n'existe pas, il y a simplement une forme d'organisation politique (il parle de « cantons »), qui assassine au nom d'une forme violente de gouvernance sociale et politique, car l'Etat italien est défaillant ou n'a pas d'autorité sur le territoire mafieux. Une scène assez incroyable montrera d'ailleurs une manifestation de travailleurs employés par la mafia, déambulant en brandissant des pancartes MAFIA = EMPLOIS.
Ce que montre également Bellochio, c'est l'évolution de Cosa Nostra et son implication de plus en plus forte dans la vie politique italienne (« maintenant on a du monde à Rome », dit un mafieux pendant le film, je ne sais plus à quel moment) et non plus seulement au niveau de Palerme. La Mafia est ainsi passée de chefferies locales faisant régner l'ordre par la violence, à une organisation tentaculaire qui pervertit même le système judiciaire, comme le montrent l'évolution des scènes de procès du film. On passe de scènes théâtrales de procès médiatique au procès beaucoup moins médiatique d'Andréotti, durant lequel on s'attarde d'ailleurs bien plus sur le style de vie de Buscetta que sur les liens entre Andreotti et la mafia.
Terriblement pessimiste, sur l'évolution de la mafia, du système judiciaire, sur la vie de repenti, le film apparaît, au lendemain de ma séance de ciné, comme une vraie réussite. Plusieurs scènes chocs (je me suis réveillé ce matin en revoyant l'assassinat du juge Falcone), une ambiance pesante (la paranoia de Buscetta contamine aussi le spectateur), un climat d'instabilité permanente. Le Traitre constitue un trait d'union intéressant, à mon avis, entre le Parrain de Coppola et Gomorra de Garone sur l'évolution des mafias italiennes. Et il faut rajouter le courage du réalisateur italien de faire un tel film : 8 / 10
Je suis ressorti du film un peu sonné, ne sachant trop si j'avais apprécié ou non le film, mais avec l'impression désagréable que des mafieux étaient susceptibles de débouler à chaque instant, pistolet à la main, pour nous – le collègue qui m'accompagnait à la séance et moi – punir d'avoir assisté à la projection.
La première partie du film est riche en action, avec une mise en scène inventive, avec par exemple le chronomètre des assassinats de certains personnages, pourtant présentés quelques minutes plus tôt. Le rythme est donné et le réalisateur indique en substance : à partir de maintenant, chaque personnage peut être rayé du tableau à n'importe quel moment.
La première scène est un condensé du film, avec Tommaso qui, en marge de la négociation au sein de Cosa Nostra, va chercher son fils rongé par l'héroïne, allongé sur la plage. L'état terrifiant de Benedetto ne surprend guère Pippo Calo, un proche de Tommaso, qui le trouve simplement « fatigué ». Tout est là : 'hypocrisie de Calo face à l'exigence morale de Buscetta. On ressent, je trouve, un sens de la famille chez Tommaso qui rappelle la Mafia dépeinte par Coppola, avec son code moral particulier. Ce sont d'ailleurs ces mêmes valeurs morales qui guideront Tommaso tout au long du film. Elles le pousseront d'abord à collaborer avec Falcone, puisque de son côté Cosa Nostra a fait passer l'enrichissement de ses membres avant le fonctionnement ancien que Tommaso lui connaissait, et qui justifiait les assassinats qu'elle perpétrait, par sa prétendue utilité sociale. « Nous aidions les pauvres » dit un instant Tommaso à Falcone. Cette discussion entre les deux personnages laisse d'ailleurs entrevoir à la fois le changement irrémédiable de Cosa Nostra, qui s'est enfoncée dans la brutalité et l'immoralité par culte de l'argent, mais explique aussi le fossé qui sépare la vision que Falcone et Tommaso ont de la Mafia. Pour Falcone, tuer un homme est un acte abominable, quel qu'en soit le mobile. Pour Tommaso, au contraire, la mafia (terme qu'il renie, au départ, d'ailleurs) n'existe pas, il y a simplement une forme d'organisation politique (il parle de « cantons »), qui assassine au nom d'une forme violente de gouvernance sociale et politique, car l'Etat italien est défaillant ou n'a pas d'autorité sur le territoire mafieux. Une scène assez incroyable montrera d'ailleurs une manifestation de travailleurs employés par la mafia, déambulant en brandissant des pancartes MAFIA = EMPLOIS.
Ce que montre également Bellochio, c'est l'évolution de Cosa Nostra et son implication de plus en plus forte dans la vie politique italienne (« maintenant on a du monde à Rome », dit un mafieux pendant le film, je ne sais plus à quel moment) et non plus seulement au niveau de Palerme. La Mafia est ainsi passée de chefferies locales faisant régner l'ordre par la violence, à une organisation tentaculaire qui pervertit même le système judiciaire, comme le montrent l'évolution des scènes de procès du film. On passe de scènes théâtrales de procès médiatique au procès beaucoup moins médiatique d'Andréotti, durant lequel on s'attarde d'ailleurs bien plus sur le style de vie de Buscetta que sur les liens entre Andreotti et la mafia.
Terriblement pessimiste, sur l'évolution de la mafia, du système judiciaire, sur la vie de repenti, le film apparaît, au lendemain de ma séance de ciné, comme une vraie réussite. Plusieurs scènes chocs (je me suis réveillé ce matin en revoyant l'assassinat du juge Falcone), une ambiance pesante (la paranoia de Buscetta contamine aussi le spectateur), un climat d'instabilité permanente. Le Traitre constitue un trait d'union intéressant, à mon avis, entre le Parrain de Coppola et Gomorra de Garone sur l'évolution des mafias italiennes. Et il faut rajouter le courage du réalisateur italien de faire un tel film : 8 / 10
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Re: Marco Bellocchio
Cinéaste étonnant que ce Bellocchio. Révélé dès les années 60 avec son second long-métrage, le réussi Les poings dans les poches, il a toujours été là, discret, tournant film sur film, pour monter en puissance dans ces dix dernières années avec un tout aussi convaincant Vincere, jusqu'à ce que je considère pour l'instant comme son plus beau film, le superbe et impressionnant Le traître.
A coup sûr, son dernier opus trustera largement dans les hauteurs des tops de cette année 2019, prouvant ainsi que l'âge n'a pas d'emprise sur le talent du cinéaste, qui connaît ce regain de forme artistique assez jubilant.
A coup sûr, son dernier opus trustera largement dans les hauteurs des tops de cette année 2019, prouvant ainsi que l'âge n'a pas d'emprise sur le talent du cinéaste, qui connaît ce regain de forme artistique assez jubilant.
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Re: Marco Bellocchio
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Re: Marco Bellocchio
Retour sur L’assassinat d’Aldo Moro par les Brigades rouges en 1978.
https://www.avoir-alire.com/esterno-not ... annes-2022
La série Esterno notte de Marco Bellochio sera projetée en sélection officielle du 75e Festival de Cannes.
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La série Esterno notte de Marco Bellochio sera projetée en sélection officielle du 75e Festival de Cannes.
- Beule
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Re: Marco Bellocchio
La projection a déjà eu lieu.
En Italie elle est exploitée en salles (depuis cette semaine) en deux parties successives de 2h30.
Coproduction ARTE qui devrait diffuser la série au second semestre.
Fabrizio Gifuni incarnait déjà Moro dans Piazza Fontana.
En Italie elle est exploitée en salles (depuis cette semaine) en deux parties successives de 2h30.
Coproduction ARTE qui devrait diffuser la série au second semestre.
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Re: Marco Bellocchio
Ca promet d'être passionnant ça !!Beule a écrit : ↑21 mai 22, 16:29 La projection a déjà eu lieu.
En Italie elle est exploitée en salles (depuis cette semaine) en deux parties successives de 2h30.
Coproduction ARTE qui devrait diffuser la série au second semestre.
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Re: Marco Bellocchio
Trailer de L'Enlèvement, en compétition à Cannes et annoncé en salles pour le 8 novembre: