Walter Hill

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Jean-Pierre Festina
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Re: Walter Hill

Message par Jean-Pierre Festina »



A la fin le pacte avec le diable est rompu après un DUEL DE GUITARES, tu'ois ?
Le swingant Ry Cooder (en play-back) sur la telecaster de Ralph Macchio, mais le morceau de Paganini est doublé par Steve Vai (qui fait ensuite semblant de se planter dessus).

J'ai pas vu le reste. Après les pénibles Comment claquer un million de dollars par jour et 48 heures, je ne suis pas trop curieux du reste de la filmographie de Walter Hill.
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Alexandre Angel
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Re: Walter Hill

Message par Alexandre Angel »

Je l'aime bien cette séquence : elle est cool.
argument critique imparable
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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El Dadal
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Re: Walter Hill

Message par El Dadal »

Moi tu me parles, Alexandre.
Et puis faut pas trop écouter Festina, c'est un grincheux.
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Jean-Pierre Festina
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Re: Walter Hill

Message par Jean-Pierre Festina »

El Dadal a écrit : 2 déc. 20, 11:13 Moi tu me parles, Alexandre.
Et puis faut pas trop écouter Festina, c'est un grincheux.
Ah, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, bande de petits galapiats, j'aime beaucoup cette séquence !
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Alexandre Angel
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Re: Walter Hill

Message par Alexandre Angel »

Mais je me disais que tu n'en disais pas forcément du mal (après je pourrais comprendre qu'on la trouve un peu ringarde) mais il y a eu un tout petit élément dans ton message qui semait l'ambiguïté
Jean-Pierre Festina a écrit : 2 déc. 20, 07:39 tu'ois ?
:mrgreen:
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Jean-Pierre Festina
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Re: Walter Hill

Message par Jean-Pierre Festina »

Il n'y a pas de grandeur sans un peu de ridicule.
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Flol
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Re: Walter Hill

Message par Flol »

Jack Carter a écrit : 1 déc. 20, 18:51 Crossroads (1986) dispo sur Netflix
Vas-y la déception avec ton vieux film, là !? :x
Je pensais que tu parlais de ça :

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Alexandre Angel
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Re: Walter Hill

Message par Alexandre Angel »

Je trouve Crossroads (pas celui du dessus) tout à fait représentatif du talent particulier de Walter Hill : cette façon d'exister en loucedé par delà les apparences superficielles de rejeton de Peckinpah qu'il a pu se donner. Je n'irais pas jusqu'à dire que derrière ces manières burnées se cachent des trésors de sensibilité mais il y a indéniablement chez lui une propension charmante à surprendre le spectateur au détour d'un plan, d'un effet de montage, d'une articulation du récit, à cultiver sans trop le claironner une certaine originalité.
Crossroads est l'endroit idéal pour prendre le temps (le film est assez nonchalant) de faire ces constats. Petit film tranquille et sans prétention, Hill y épanche frontalement son amour du blues qui court à travers toute la filmo, avec la complicité du pote Ry Cooder, non sans une espèce de tendresse un peu rude.
Le clou du film (le duel de guitares que Festina a posté en partie) a de la gueule et l'idée d'utiliser un "hard rockeux" blanc comme complice du Diable noir n'est pas sotte. Et on peut y gouter le sens du spectacle de Walter Hill.
Une surprise sympathique.
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Re: Walter Hill

Message par Jean-Pierre Festina »

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Re: Walter Hill

Message par Shin Cyberlapinou »

Donné sa chance à Wild Bill malgré/à cause de sa réputation de film raté/mal aimé.

Et allez, on va parler de noble failure. L'époque se prêtait (et se prête toujours) aux westerns déconstructionnistes et si nous avons bien l'envers de la légende d'une figure mythique (Jeff Bridges est solide mais peut-être pas assez usé physiquement, même si Wil Bill Hickok est mort à seulement 39 ans), la forme se veut passablement baroque et pétée d'expérimentations pas toujours heureuses (les flashbacks en vidéo noir et blanc) mais qui ont le mérite de trancher avec le tout venant, des flashbacks confus jusqu'au climax renvoyant aux origines en partie théâtrale du film. En parlant de théâtre, la brève séquence montrant Wild Bill monter sur scène pour un résultat très mitigé (apparition éclair de Keith Carradine en Buffalo Bill, caméo amical ou remontage impitoyable?) m'a fait penser à L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford*, avec qui il partage en plus la voix off et bien sûr un protagoniste totalement grillé physiquement et mentalement à force d'être confronté à sa légende, et en poussant David Arquette est à rapprocher de Casey Affleck à ceci près que le premier est franchement pénible en simplet minable, jurant dans un casting de trognes et habitués du cinéaste autrement mieux dirigés.

Film très bancal mais qui a le mérite d'être iconoclaste, Wild Bill me fait penser que Walter Hill est un faux réalisateur commercial: pour un ou deux succès véritables sa filmo est ponctuée de bides** démontrant qu'il n'a jamais su (ou voulu) vraiment séduire un grand public peu fasciné par la queue de comète d'une certaine pulp attitude dérivée de Dashiell Hammett et Sam Peckinpah. A ce titre je le rapproche (indépendamment de leur talent) de gens comme les Wachowskis, John Milius, John McTiernan, Michael Mann, Zack Snyder voire Brian de Palma et John Carpenter: cinéastes associés à des genres populaires et parfois à l'origine de vrais succès publics mais dont la voix est au fond trop particulière (souvent pour le meilleur, parfois pour le pire) pour convaincre le plus grand nombre. Pas que je me plaigne, hein. 5,5/10.



* Dont l'histoire fut déjà contée par Hill dans Le gang des frères James, et sans trop d'empathie pour Robert Ford.

** Driver, Sans retour, Les rues de feu, Extrême préjudice, Johnny Belle gueule, Geronimo, Dernier recours, Du plomb dans la tête et donc ce Wild Bill même pas sorti en salles de par chez nous... Ca fait quand beaucoup pour un cinéaste supposé bankable.
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Re: Walter Hill

Message par la_vie_en_blueray »

Coté succes, c'est surtout 48h, qui est plus un film basé sur Eddy Murphy que sur les qualités de réalisation de WH.
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Re: Walter Hill

Message par Shin Cyberlapinou »

La mise en scène de Hill est tout à fait assurée mais le film est très sec (et à ce titre encore très 70's) avec en bonus une vraie agressivité entre les personnages (Nick Nolte donne du n-word à Murphy, aucune chance d'avoir un équivalent aujourd'hui) même si elle débouche sur un très relatif respect mutuel à la fin. Pour rester dans le buddy movie le succès de L'arme fatale sorti à peine 5 ans plus tard va déjà plus de soi (et encore, ça reste une histoire de viet vets bien instables), mais tant mieux si Hill a pu se servir de ce succès pour durablement caser des projets (plus?) personnels.
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Alexandre Angel
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Re: Walter Hill

Message par Alexandre Angel »

la_vie_en_blueray a écrit : 11 déc. 20, 08:44 Coté succes, c'est surtout 48h, qui est plus un film basé sur Eddy Murphy que sur les qualités de réalisation de WH.
Pas d'accord (même si le film est aussi un écrin pour la star)
Ce film est un excellent cru Hill. Par contre, il paraît que la suite est une merde.
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Re: Walter Hill

Message par El Dadal »

Alexandre Angel a écrit : 11 déc. 20, 15:49 Par contre, il paraît que la suite est une merde.
Charcutée au montage, oui. Une merde, non.
Telmo
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Re: Walter Hill

Message par Telmo »

La suite est décevante, sans l'effet de surprise du premier, sans être merdique. Remonté sévèrement de 145 à 85 minutes cela dit.
Je ne sais plus s'il y a du "nigger" d'échangé même si le politiquement correct ne s'était pas imposé totalement à l'époque.

PS : grillé par El Dadal
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