DECEMBRE 2020
FILM DU MOIS:
Le repentir, de Tengiz Abuladze (1984) 10/10 - Qu'un film russe, enfin Géorgien, en 1984, évoque les purges staliniennes avec autant de rudesse et de vérité dans le ton, est saisissant. Que ce film soit, en outre, la révélation d'un cinéaste talentueux, dont j'ignorais l'existence, parfait dans sa mise en scène, et porté par Avtandil Makharadze, un comédien qui joue la chaleur, la menace et la folie à la fois avec brio, et me voici comblé, j'ai mon film du mois. Je vais chercher à découvrir d'autres films d'Abuladze.
FILMS DECOUVERTS:
Embrasse-moi, vampire, de Robert Bierman (1988) 8/10 - Plus satire sociale que film d'horreur, ce film est une sorte de free fall burlesque. Ici, lorsqu'il craque sous la pression, le héros du film se prend pour un vampire... Nicolas Cage accompagne ce basculement d'une performance fantabuleuse, dans laquelle il s'abandonne à une rage, une folie, une hargne que l'on observe très rarement sur un écran, ce qui rend le film hautement mémorable (et très drole).
4 Little Girls, de Spike Lee (1997) 7,5/10 - Sobre, le documentaire n'apprendra pas grand chose à un public contemporain. Lee fait la part belle aux contemporains de cet attentat, et au témoignage vécu, tant que les gens sont encore présents pour en parler.
Cobra, de George P. Cosmatos (1986) 4/10 - Film d'action à l'intrigue épaisse comme du papier à cigarette, mais qui iconise son acteur à force de babaffes, de pétards et de punchlines rigolotes... On ne saura jamais ce que voulait la secte des gens qui claquent les haches, mais qui s'y intéresse ?
Le sapin a les boules, de Jeremiah Chechik (1989) 5,5/10 - Plus délirant que les précédents, ce nouvel opus tourne plus en rond également, et le charme de la traversée des paysages américains est ici remplacé par les clichés de Noël...
Nomads, de John McTiernan (1986) 7,5/10 - Sur une idée de base charmante, le film enchaine assez mal les péripéties... Mais l'élégance de la mise en scène, des acteurs diablement cinégéniques, et la poésie du Los Angeles nocturne donnent au film un charme indéniable.
Zügürt Aga, de Nesli Çölgeçen (1985) 6,5/10 - Alors que ses terres ne rapportent plus rien, un noble rural s'installe en ville et essaie de gagner sa vie. Une approche intéressante d'une période de transition dans la société turque, même si la mise en scène comique est plutot mal fichue.
Juvenile Court, de Frederick Wiseman (1973) 8/10 - Wiseman montre ici comment sont accueillis des jeunes en situation problématique, dans une institution qui, tout en cherchant à les protéger, a avant tout pour mission de préserver l'ordre social. Un remarquable document, qui n'ennuie jamais.
Nostalgie de la lumière, de Patricio Guzman (2010) 7,5/10 - Rapprochant astronautes et archéologues aux proches des victimes de Pinochet qui recherchent leurs dépouilles dans le désert, Guzman offre une reflexion sur l'importance du passé et de la mémoire... Poétique et intéressant.
Mank, de David Fincher (2020) 7,5/10 - Fincher poursuit ses portrait d'hommes qui savent décoder, et que leur savoir isole. Ici, il se penche sur un personnage passionnant, mais se perd dans sa recréation d'époque et ne livre qu'un film fort beau, où l'on parle beaucoup, pour révéler des secrets qui intéressent peu de monde aujourd'hui... Le tout reste assez bien fait, casting, photo, il y a de quoi amuser l'amateur, mais rien ne restera...
Au royaume des cieux, de Julien Duvivier (1949) 8,5/10 - Ce récit d'une bande de filles dans une maison de redressement est admirable de bout en bout, surtout lorsqu'on apprend que Duvivier a décidé de modifier son script pour y inclure l'innondation qui apparait dans le film.
Atanarjuat, de Zacharias Kunuk (2001) 7,5/10 - Dans cet authentique conte inuit, un homme doit affronter le mal qui hante son clan. La fiction ethnographique est ici à son meilleur, et le film se révèle plus passionnant par le quotidien qu'il révèle que par son intrigue assez classique (une sombre histoire de rivalités familiales).
Night of the Comet, de Thom Eberhardt (1984) 7,5/10 - Film de pur divertissement, qui surfe sur toutes les valeurs pop de la période, dont il offre une sorte de catalogue. Ce festival d'années 80, à l'action rythmée, est très divertissant, même si la mise en scène est plutôt banale...
Volver a empezar, de José Luis Garci (1982) 7,5/10 - Un vieil écrivain espagnol au pic de son succès, exilé depuis l'arrivée de Franco, revient sur les lieux de sa jeunesse, alors qu'il se sait condamné par la maladie. Le film prend son temps, il est habité par une profonde nostalgie, et doit beaucoup à son rythme marqué par une indéniable résignation, mais aussi, paradoxalement, par un certain optimisme. Un jalon de l'histoire du cinéma espagnole, auréolé d'un oscar du meilleur film étranger.
Coup de coeur, de Francis Ford Coppola (1982) 4/10 - Véritable cas d'école que ce film qui réunit tellement de talent, mais ne fonctionne pas... On reste indifférent à l'intrigue, les effets de mise en scène semble atténués par la musique, la musique est battue en brèche par le clinquant des néons... Très curieux, et un peu triste...
Voyage à travers le cinéma français, de Bertrand Tavernier (2017) 8/10 - Cette remarquable série documentaire couvre une vaste quantité de films et de périodes. On la regarde avec plaisir et gourmandise, et on se dit qu'on verrait bien tous les films évoqués (j'en aurais vu 86 sur les 178 cités)... A suivre, donc.
La marche de l'empereur, de Luc Jacquet (2005) 8,5/10 - Quel passionnant travail que de glaner ces images fabuleuse dans des conditions aussi extrêmes ! Et l'accompagnement musical d'Emilie Simon fonctionne à merveille, je m'attendais pas à une telle émotion devant ce superbe film.
Cabra Marcado Para Morrer, d'Eduardo Coutinho (1984) 7,5/10 - Abandonnant un tournage sur la lutte d'un syndicaliste fermier assassiné en 1962 lorsque le régime change, Coutinho revient au Brésil et permet aux militants et acteurs de l'époque de se revoir, et de se reconstruire. Un témoignage saisissant sur le militantisme.
They Call it Sin, de Thornton Freeland (1932) 7,5/10 - Charmant baguenaudage dans l'Amérique des années 30, sur les mauvais mariage et les dangers de la grande ville. Le film est drole, enlevé, et Loretta Young y est d'une cinégénie de dingue.
Borat 2, de Jason Woliner (2020) 7,5/10 - Sans doute moins inventif que le précédant, le film n'en attrape pas moins un certain air du temps, et comporte quelques séquences assez hilarantes (la danse de la fertilité, mon dieu !)...
Tremors: Shrieker Island, de Don Michael Paul (2020) 7/10 - La durée de vie de cette franchise reste pour moi mystérieuse. Néanmoins, cette version-ci, avec ses CGI et ses moyens, est plutôt divertissante, à défaut de novatrice...
Alone, de John Hyams (2020) 7/10 - Hyams habille un scénario banal d'une mise en scène élégante et précise, assez intense par moments. J'espère qu'il trouvera un de ces jours un scénario à la hauteur de son efficacité narrative.
Cannibal Ferox, d'Umberto Lenzi (1981) 8/10 - Du film d'exploitation furibard où les blancs dominants font face à la colère d'opprimés qui en ont marre. Très bien fichu et une solide narration.
Czlowiek z zelaza /
l'homme de fer, d'Andrzej Wajda (1981) 7,5/10 - Un journaliste est chargé de salir un militant majeur de solidarnosc, et doit réévaluer ses anciennes convictions et sa compromission au prisme de cette lutte contre le pouvoir. Le film est aussi un témoignage solide, appuyé par de nombreuses images d'archives.
Mishima - une vie en quatre chapitres, de Paul Schrader (1985) 8,5/10 - Reconstruction du parcours de l'écrivain japonais, appuyée par une mise en scène ultra-stylisée et une BO magistrale de Philip Glass...
Waxwork, d'Anthony Hickcox (1988) 7,5/10 - Petit film de genre ultrafun et bourré d'idées visuelles très efficaces. On s'amuse beaucoup.
Lady Kung-fu /
Zhang bei, de Liu Chia-Liang (1981) 8/10 - Jouant sur la confrontation tradition chinoise et vie hong-kongaise, incarnée par un fiston qui a étudié à HK et met de l'anglais dans toutes ses phrases, le film multiplie les moments de comédie assez surprenants, avant de basculer dans une partie kung-fu ample, longue, et particulièrement spectaculaire. Une excellente surprise.
Tongues untied, de Marlon Riggs (1988) 7/10 - Court documentaire visant à libérer la parole des noirs homosexuels, le film est sans doute un document important historiquement et culturellement. Après, sur le plan formel, ça parait plus discutable, mais le fond reste essentiel.
Pumpkinhead, de Stan Winston (1988) 8/10 - Le film est un petit film de genre, mais il bichonne sa créature et traite son récit avec sérieux et efficacité. Il en résulte un ton assez unique et tout à fait réjouissant.
Tango & Cash, d'Andrey Konchalovskiy (1988) 7,5/10 - L'intrigue ne tient pas la route, mais tout le monde en est conscient, et a décidé de s'amuser quand même. Et il faut dire qu'on s'amuse bien, les répliques fusent, tout le monde y met du sien, un bon divertissement très marqué années 80...
Massacre à Furnace Creek, de H. Bruce Humberstone (1948) 8/10 - A mi-chemin entre film noir et western, une mise en scène efficace accompagne l'enquête de Victor Mature dans une ville minière où un spéculateur s'est enrichi aux dépens d'indiens et de militaires.
For all Mankind, d'Al Reinert (1989) 8/10 - Documentaire de référence sur la conquête de l'espace. On reste ébahi, émerveillé, et fou d'envie d'imiter ces héros de l'espace. J'espère que les taikonautes sauront communiquer aussi bien que les spationautes de la Nasa...
The Power of Nightmares: The Rise of the Politics of Fear, d'Adam Curtis (2004) 8/10 - Les documentaires d'Adam Curtis sont synthétiques et convainquants. Ils ne m'apprennent pas forcément beaucoup, mais ont le mérite de regrouper des faits autour d'une position argumentaire et solidement étayée. Celui-ci n'y fait pas exception, et parait d'autant plus pertinent aujourd'hui.
Je vous salue Marie, de Jean-Luc Godard (1985) 7/10 - Il faut voir dans cette réécriture de l'épiphanie le récit d'un désir inassouvi, qui évoque peut-être celui qu'a éprouvé Godard pour Myriem Roussel, et la spiritualité qu'il inspire.
Toxic Avenger 2, de Michael Herz & Lloyd Kaufman (1989) 2/10 - Le manque de moyens et l'irruption constante d'idées stupides ne débouche ici que sur un récit indigent et paresseux, qui n'a que le mérite de parcourir un Japon un peu hors des sentiers battus...
Canicule, d'Yves Boisset (1984) 7/10 - Croisement du film noir américain et du film social franchouillard. L'ensemble marche plutôt bien, malgré un gosse écrit par un Audiard en mal de bons mots et quelques éléments très caricaturaux. Le tout reste anecdoctique, il y avait pourtant assez de talent pour faire un très grand film.
The King of Staten Island, de Judd Apatow (2020) 8,5/10 - Un peu long, mais ce beau portrait d'un jeune homme qui peine à se prendre en main est aussi juste que drole et émouvant.
The Vigil, de Keith Thomas (2019) 7,5/10 - Un film de spectre, très sérieux, qui fonctionne pas mal du tout. On est peu surpris au final, mais le travail sur l'atmosphère horrifique est assez réussi.
Burial Ground /
Le notti del terrore, d'Andrea Bianchi (1981) 7/10 - Je cherche en vain comment justifier l'amusement que m'a procuré ce film sans intrigue, sans rythme, et où les acteurs jouent mal... Mais le bis italien parvient souvent à atteindre l'ado fan de gore mal fichu qui sommeille toujours en moi...
Dick Johnson is dead, de Kirsten Johnson (2020) 4/10 - J'ai détesté ce film, dans lequel la réalisatrice met en spectacle la mort et le déclin de son père. Le tout-subjectif et le documentaire à la 1ère personne sont à la mode, mais il y a des limites à mes yeux, que ce film dépasse avec obscénité. Sympa de mettre la mort de papa sur Netflix, et avec un peu de cul on gagnera des prix pour s'être mis à nu de la sorte...
Stop making sense, de Jonathan Demme (1984) 8,5/10 - Un superbe concert, dans lequel chacun met son grain de sel et transmet une énergie scénique communicative. Un remarquable filmage de concert aussi, donc, notamment dans son découpage.
Sacco & Vanzetti, de Giuliano Montaldo (1971) 6,5/10 - Une reconstitution à charge de ce procès politique qui fit condamner à mort deux anarchistes italiens pour un crime qu'ils n'avaient pas commis...
Comédie érotique d'une nuit d'été, de Woody Allen (1982) 8,5/10 - Je m'attendais à du Allen mineur, mais je tombe sur un bijou de mise en scène, de photo (Gordon Willis à son meilleur), avec des comédiens et des dialogues en phase, et une profondeur inattendue derrière un marivaudage ludique. Un grand Allen, vraiment.
Tandem, de Patrice Leconte (1987) 8/10 - Un road movie dépressif en France profonde, conduit par un Jean Rochefort au mieux de sa forme, servi par des dialogues de haute volée. Grand bonheur.
Parents, de Bob Balaban (1989) 5/10 - Très stylisé, ce film d'horreur devient presque abstrait, et donc vidé de tout affect. Peut-être à réserver aux fans de Randy Quaid...
Smooth Talk, de Joyce Chopra (1985) 7/10 - Film vériste sur les troubles de l'adolescence, le film, globalement bien écrit, marque surtout par la révélation qu'il offre du talent de Laura Dern.
Diaries Notes and Sketches /
Walden, de Jonas Mekas (1969) 4/10 - Brouillon, confus et d'un intérêt inégal. Le journal documentaire à la première personne marque ici ses début, donc historiquement, c'est un jalon. Artistiquement, j'ai un peu de mal à voir les atout de ce film.
Enragé, de Derrick Borte (2020) 6/10 - Ours féroce, Russell Crowe poursuit de sa hargne une jeune femme qui l'a klaxonné à un feu rouge. Le film enfile les clichés comme des perles, mais on se divertit tout de même...
White Space, de Ken Locsmandi (2018) 6/10 - Réalisé par un directeur d'effets visuels, le film est visuellement assez réussi. Le script est sensiblement plus faible, et clairement pas très original. L'amateur de SF ne s'ennuiera tout de même pas, donc c'est une réussite modeste.
Le pays de la vengeance /
I walk the line, de John Frankenheimer (1970) 7,5/10 - Un film qui explore le sud miséreux, dans lequel Gregory Peck révèle une part d'ombre intéressante. Quelques plans remarquables ici et là jouent sur la profondeur de champs de façon très originale.
Never, Rarely, Sometimes, Always, de Eliza Hittman (2020) 8,5/10 - Difficile de ne pas être ému par ce film d'ado brut, pédagogique et passablement inquiétant. Le film est porté par de jeunes actrices formidables.
Powaqqatsi, de Godfrey Reggio (1988) 7,5/10 - Idéal pour se nettoyer les yeux et les oreilles, le documentaire est moins éloquent que son prédecesseur, mais garde quelques atout visuels et musicaux majeurs.
Red Scorpion, de Joseph Zito (1988) 6/10 - Honnête petit film d'exploitation, le film me rend surtout nostalgique de l'age d'or de la pyrotechnie sur plateau. Ici, ça pête de partout, tout le temps, sans raison, mais il y a une explosion toutes les 3 minutes, c'est un sacré panard.
Leçons de ténèbres, de Werner Herzog (1992) 8,5/10 - Herzog filme les puits de pétrole irakiens enflammé, et en fait une métaphore apocalyptique saisissante, sur fond de musique wagnérienne. Grandiose.
Le voyage en douce, de Michel Deville (1980) 6,5/10 - Sorte d'école buissonnière au féminin, entre parenthèse enchantée et fantaisie érotique. Dominique Sanda et Géraldine Chaplin sont impressionnantes de cinégénie, en tout cas.
Le mur /
Duvar, de Yilmaz Güney (1983) 8/10 - Un film carcéral assez intense. Ayant grandi avec la vague polémique sur
Midnight Express, ce film s'appuyant sur une expérience réelle et des faits avérés aura le mérite de remettre les pendules à l'heure sur le sujet des prisons turques.
Survivance /
Just before dawn, de Jeff Lieberman (1981) 7,5/10 - Un slasher efficace en mode slow-burn, qui laisse la part belle à un cadre naturel superbe.
My dinner with Andre, de Louis Malle (1981) 8,5/10 - Malle parvient à rendre passionnante cette conversation dans un restaurant entre deux hommes qui, à partir d'expériences concrètes, confrontent des conceptions du monde radicalement différente. Un grand film.
FILMS REVUS:
Réincarnations /
Dead & Buried, de Gary Sherman (1981) 8/10 - Révision d'un film dont j'avais oublié le titre, mais qui m'avait frappé à l'époque. Le bon souvenir est réactivé et confirmé par le cinephage de 2020.
The Shamer's daughter, de Kenneth Kainz (2015) 8/10 - Plaisir réaffirmé devant ce petit film de fantasy pour ado ludique et enlevé.
Re-animator, de Stuart Gordon (1985) 8/10 - Je ne me lasse pas de revoir ce classique de l'horreur, notamment dans ses séquences grand-guignolesques de la morgue...
Légitime violence, de Serge Leroy (1982) 8/10 - Film politique, solidement réalisé, bourré d'acteurs talentueux, une belle réussite du cinéma de la période.
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)
avril 2011=Murder by Contract (Lerner)
mai 2011=Vincent, François, Paul, et les autres (Sautet)
juin 2011=Les contes cruels du Bushido (Imai)
juillet 2011=Underworld (Von Sternberg)
aout 2011=L'heure suprême (Borzage)
septembre 2011=L'Apollonide, souvenirs de la /maison close (Bonello)
octobre 2011=The ox-bow incident (Wellman)
novembre 2011=The Movie Orgy (Dante)
décembre 2011=Mission Impossible : le protocole fantôme (Bird)
janvier 2012=Take Shelter (Nichols)
février 2012=Gentleman Jim (Walsh)
mars 2012=Le miroir (Tarkovski)
avril 2012=Divorce à l'italienne (Germi)
) mai 2012=La cabane dans les bois (Goddard)
juin 2012=Les meilleures années de notre vie (Wyler)
juillet 2012=Feux dans la plaine (Ichikawa)
aout 2012=Wichita (Tourneur)
septembre 2012=Baraka (Fricke)
octobre 2012=Les grandes espérances (Lean)
novembre 2012=Man Hunt (Lang)
décembre 2012=Wings (Shepitko)
janvier 2013=Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
février 2013=Wings (Wellman)
mars 2013=Le bossu de Notre-Dame (Wise & Trousdale)
avril 2013=Comme des frères (Gélin)
mai 2013=Walkabout (Roeg)
juin 2013=Kekexili (Chuan)
juillet 2013=Doro no kawa (Oguri)
aout 2013=My Childhood (Douglas)
septembre 2013=Hoop Dreams (James)
octobre 2013=Pique-nique à Hanging Rock (Weir)
novembre 2013=Du rififi chez les hommes (Dassin)
decembre 2013=Heimat, chronique d'un rêve (Reitz)
janvier 2014=Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse (Bahr & Hickenlooper)
fevrier 2014=The Grand Budapest Hotel (Anderson)
mars 2014=Voyage à Tokyo (Ozu)
avril 2014=Untel père et fils (Duvivier)
mai 2014=Seuls sont les indomptés (Miller)
juin 2014=Les harmonies Werckmeister (Tarr)
juillet 2014=La maison des geishas (Fukasaku)
aout 2014=The Act of Killing (Oppenheimer)
septembre 2014=White God (Mundruczó)
octobre 2014=Gone Girl (Fincher)
novembre 2014=Odd Man Out (Reed)
decembre 2014=Le retour (Zvyagintsev)
janvier 2015=Le Soleil brille pour tout le monde (Ford)
février 2015=Le vent (Sjostrom)
mars 2015=Eté précoce (Ozu)
avril 2015=The taking of Tiger Mountain (Hark)
mai 2015=Mad Max: Fury Road (Miller)
juin 2015=Vice versa (Docter)
juillet 2016=Johnny BelindaN(Negulesco)
aout 2015=Selon la loi (Koulechov)
septembre 2015=Gosses de Tokyo (Ozu)
octobre 2015=La baie sanglante (Bava)
novembre 2015=La vie passionnée de Vincent van Gogh (Minelli)
decembre 2015=La chanteuse de Pansori (Kwon-Taek)
janvier 2016=L'ange exterminateur (Bunuel)
février 2016=Le vieux Manoir (Stiller)
mars 2016=Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien)
avril 2016=Vivre sa vie (Godard)
mai 2016=Nazarin (Bunuel)
juin 2016=Voyage à travers le cinéma français (Tavernier)
juillet 2016=Et tournent les chevaux de bois (Montgomery)
août 2016=Le festin de Babette (Axel)
septembre 2016=La region salvaje (Escalante)
octobre 2016=The Deep Blue Sea (Davies)
novembre 2016=La fille de Brest (Bercot)
decembre 2016=The Mermaid (Chow)
janvier 2017=Le cheval de Turin (Tarr)
fevrier 2017=Loving (Nichols)
mars 2017=The Lost City of Z (Gray)
avril 2017=Saving Sally (Liongoren)
mai 2017=The Tin Star (Mann)
juin 2017=Comme un torrent (Minnelli)
juillet 2017=Le monde lui appartient (Walsh)
aout 2017=Taking off (Forman)
septembre 2017=Trois pages d'un journal (Pabst)
octobre 2017=Long Weekend (Eggleston)
novembre 2017=Chasse au gang (de Toth)
decembre 2017=The Florida Project (Baker)
janvier 2018=Coco (Unkrich & Molina)
fevrier 2018=la forme de l'eau (del Toro)
mars 2018=L'arche russe (Sokourov)
avril 2018=Ready Player One (Spielberg)
mai 2018=Plaire, aimer et courir vite (Honoré)
juin 2018=Chambre avec vue (Ivory)
juillet 2018=Dragon Inn (Hu)
aout 2018=Green Fish (Lee Chang-Dong)
septembre 2018=Fanny et Alexandre (Bergman)
octobre 2018=Deux mains, la nuit (Siodmak)
novembre 2018=Paper Moon (Bogdanovitch)
decembre 2018=Next of Kin (Williams)
janvier 2019=Leto (Serebrennikov)
février 2019=Roma (Cuaron)
mars 2019=La symphonie nuptiale (Stroheim)
avril 2019=Little Monsters (Forsythe)
mai 2019=Sang et or (Panahi)
juin 2019=Le Mont Fuji et la lance ensanglantée (Uchida)
juillet 2019=Toy Story 4 (Cooley)
aout 2019=Midsommar (Aster)
septembre 2019=Adoration (du Welz)
octobre 2019=Seance on a wet afternoon (Forbes)
novembre 2019=Les vikings (Fleischer)
décembre 2019=Jallikattu (Lijo Jose Pellissery)
janvier 2020=1917 (Mendes)
février 2020=Elmer Gantry (Brooks)
mars 2020=Il était une fois en Anatolie (Ceylan)
avril 2020=Céline (Brisseau)
mai 2020=La residencia (Serrador)
juin 2020=L'année des 13 lunes (Fassbinder)
juillet 2020=Leolo (Lauzon)
aout 2020=Girl Walk : All Day (Krupnick)
septembre 2020=Larmes de clown (Sjöstrom)
octobre 2020=Hangover Square (Brahm)
novembre 2020=En marge de l'enquête (Cromwell)